Connaissez-vous le Pharmaceutical Sustainability System ?

Connaissez-vous le Pharmaceutical Sustainability System ?

L’Écosystème de développement durable pharmaceutique est une initiative novatrice visant à favoriser le partage des connaissances, la mise en relation et la collaboration au sein de l’industrie pharmaceutique afin de transformer le paysage du développement durable dans les secteurs pharmaceutiques.

Le CPHI est fier d’annoncer le lancement de son Écosystème de développement durable pharmaceutique (Pharmaceutical Sustainability System ), une ressource conçue pour mettre en lumière les organisations et les partenaires qui facilitent et ouvrent la voie à des pratiques durables dans l’ensemble de l’industrie pharmaceutique.

Avec 101 organisations répertoriées à ce jour, cette plateforme dynamique permet aux utilisateurs de naviguer et d’explorer librement les ressources par catégories d’intérêt, en filtrant les organisations par localisation, domaine d’expertise et secteur d’activité.

Qu’est-ce que l’Écosystème de développement durable pharmaceutique ? La Carte de l’Écosystème de développement durable est un outil unique en son genre qui organise et connecte les acteurs clés du développement durable pharmaceutique. Elle offre un répertoire complet des organisations qui stimulent l’innovation dans des domaines tels que la fabrication, l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, le conditionnement, la réduction des émissions de carbone, et bien plus encore.

voir la carte

L’un des atouts majeurs de cette carte réside dans sa conception intuitive, permettant aux utilisateurs d’explorer librement et de filtrer les organisations selon leurs centres d’intérêt. Que vous souhaitiez entrer en contact avec des entreprises d’une région, d’un domaine d’expertise ou d’un secteur vertical en particulier, la carte facilite l’identification des leaders qui façonnent l’avenir de l’industrie pharmaceutique durable et vous oriente directement vers eux.

Source : CPHI

 

PFAS

PFAS

Les associations de santé européennes alertent sur les risques d’une restriction mal évaluée.

La Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA), l’Association européenne de l’industrie des médicaments en vente libre (AESGP), Medicines for Europe, AnimalhealthEurope, Access VetMed, la Confédération européenne des entrepreneurs pharmaceutiques (EUCOPE), EuropaBio, Vaccines Europe et la Life Science Manufacturers Association (LSMA) ont fait part de leurs vives inquiétudes quant au fait que l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) n’ait pas l’intention de mener une évaluation individuelle des impacts sur le secteur des soins de santé dans le cadre de sa proposition de restriction universelle des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS).

Alors que le secteur de la santé reste inclus dans le champ d’application de la restriction, l’ECHA a indiqué que les huit nouveaux secteurs identifiés, dont les « autres applications médicales », ne feront pas l’objet d’une évaluation individuelle par les comités RAC (Risk Assessment Committee) et SEAC (Socio-Economic Analysis Committee). Cette décision risque d’ignorer des données critiques et spécifiques soumises lors des consultations publiques.

Les associations soulignent que l’absence d’évaluation dédiée empêche la Commission européenne de mesurer pleinement les impacts sur la santé publique, animale et sur les aspects socio-économiques. De plus, ni l’Agence européenne des médicaments (EMA) ni les autorités sanitaires nationales n’ont été consultées, alors qu’elles sont les plus à même d’évaluer la faisabilité des substitutions et les conséquences sur la disponibilité des médicaments.

Les associations exhortent donc l’ECHA et la Commission européenne à garantir une évaluation spécifique et scientifique des « autres applications médicales » nouvellement identifiées ayant un impact sur le secteur de la santé humaine et animale dans le cadre du processus de restriction des PFAS.

Source : EFPIA, Medicines for Europe

PFAS

« Score carbone médicament »

Une note d’information vient d’être publiée au bulletin officiel pour encourager les établissements de santé à inclure les résultats du « Score carbone médicament » dans l’évaluation des dossiers reçus lors d’un appel d’offres. 18 molécules sont ciblées.

Développée conjointement par les ministères chargés de l’industrie et de la santé, en lien avec la caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) et en concertation avec les industriels et les acheteurs de médicaments, cette méthodologie publique d’évaluation de l’empreinte carbone des médicaments a pour objectif de permettre une comparaison simplifiée des offres des fournisseurs sur un même médicament à partir d’un critère environnemental.

Pour faciliter le déploiement progressif de la démarche, 18 molécules seront ciblées prioritairement en raison :

  • de la part importante qu’elles représentent dans les émissions de gaz à effet de serre
  • de leur potentiel élevé de décarbonation
  • de l’absence de risque de rupture d’approvisionnement.

Il s’agit de :

  • Acide acétylsalicylique
  • Amiodarone
  • Aripiprazole
  • Esoméprazole
  • Fentanyl
  • Furosémide
  • Kétoprofène
  • Lacosamide
  • Lansoprazole
  • Lévetiracétam
  • Morphine
  • Mycophénolique acide
  • Oméprazole
  • Oxycodone
  • Pantoprazole
  • Paracétamol
  • Phloroglucinol
  • Tramadol.

Les industriels sont invités à calculer en priorité les scores carbone de ces 18 molécules qu’ils commercialisent, sur l’ensemble de leur cycle de vie (de l’extraction des matières premières à la fin de vie du médicament) et avec une répartition de ces émissions selon les principaux postes et ce afin qu’ils puissent être mis à la disposition des acheteurs. La méthodologie est en accès libre sur le site de la Direction générale des entreprises (DGE).

Pour rappel, l’intégration d’un critère environnemental deviendra obligatoire dans les marchés publics à compter d’août 2026, conformément à la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforçant la résilience face à ses effets.

Source : Sante.gouv.fr

Prédire chez un patient, 10 avant, le risque d’apparition d’une maladie

Prédire chez un patient, 10 avant, le risque d’apparition d’une maladie

Des scientifiques allemands ont créé un nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) capable de prédire le risque de développer plus de 1 000 pathologies.

Le modèle peut prévoir si un patient développera certains cancers, des crises cardiaques et d’autres pathologies plus de dix ans avant qu’il ne soit officiellement diagnostiqué, selon l’étude, qui a été publiée dans la revue Nature. « C’est le début d’une nouvelle façon de comprendre la santé humaine et la progression des maladies », a déclaré Moritz Gerstung, chef de l’équipe d’IA en oncologie au Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ), dans un communiqué.

Le modèle a été entraîné à l’aide de données anonymes provenant de 400 000 personnes au Royaume-Uni, puis testé à l’aide de données provenant de 1,9 million de personnes au Danemark. Il a appris à identifier les schémas qui, au fil du temps, tendent à déboucher sur des problèmes de santé graves – par exemple, en utilisant les diagnostics antérieurs et les antécédents de tabagisme. En tenant compte à la fois de l’ordre de ces événements et du temps qui les sépare, le modèle peut alors prédire le risque pour un patient de développer diverses maladies. Les chercheurs ont souligné que les prédictions du modèle ne signifient pas qu’un patient tombera certainement malade, mais plutôt qu’il est exposé à un risque plus élevé. Ils ont comparé ce modèle à une prévision météorologique.

Ils ont également indiqué que le modèle est plus précis pour les maladies présentant des « schémas de progression cohérents« , comme certaines formes de cancer, le diabète, les crises cardiaques et un type d’empoisonnement du sang connu sous le nom de septicémie. Il est aussi généralement plus précis à court terme qu’à long terme.

Toutefois, le modèle est moins fiable pour les questions plus difficiles à anticiper, telles que les problèmes de santé mentale, les maladies infectieuses et les complications liées à la grossesse.

Source Euronews

Quelques nouvelles du business de l’industrie pharmaceutique !

Quelques nouvelles du business de l’industrie pharmaceutique !

Des nouvelles de SANOFI France, VIRBAC, PFIZER, NOVO

SANOFI France

Sanofi annonce ’implantation du nouveau siège de ses activités françaises au cœur de Paris La Défense, avec l’ambition de proposer un environnement de travail d’excellence aux 2700 collaborateurs qui y résideront dès le second semestre 2027.

Source SANOFI

VIRBAC

Vikaly elle est le premier aliment médicamenteux capable de venir traiter une maladie chronique, l’insuffisance rénale du chat, une pathologie qui touche 80% des félins âgés de plus de 12 ans. Créer un aliment médicament, c’est un peu le Saint Graal pour le secteur vétérinaire. Jusqu’alors, l’administration du médicament se faisait généralement en essayant de mêler le traitement à l’alimentation, avec les contraintes que cela comporte. Ce deux-en-un vient donc bousculer le marché mondial, le laboratoire français étant le premier à avoir réussi à créer une croquette capable de nourrir et d’administrer, en même temps, un médicament à un animal.

Source VIRBAC

BATAILLE ENTRE PFIZER ET NOVO NORDISK

Les deux groupes se concurencent pour l’acquisition de METSERA

Déstabilisé par l’offre rivale – et non sollicitée – (8, 18 Md $) du danois Novo Nordisk sur Metsera, une biopharm américaine qui développe des traitements de dernière génération contre l’obésité, Pfizer contre-attaque. La big pharma, qui avait annoncé le 22 septembre dernier son intention d’acquérir son compatriote pour 7,3 Md$, vient d’accuser en effet Novo Nordisk de tous les maux..L’un de ses principaux produits de METSERA, le MET-097i, devrait en effet entrer en phase III en 2026. Rappelons que le laboratoire danois, qui doit prochainement faire face à l’expiration de brevets majeurs, est déjà en butte, dans l’obésité, à la sévère concurrence du Zepbound d’Eli Lilly, en passe de lui ravir la pôle position.

Source Actu Labo