Un nouvel acteur dans le traitement de l’obésité : ROCHE

Un nouvel acteur dans le traitement de l’obésité : ROCHE

Après NOVO NORDISK (Wegovy), LILLY (Zepbound) et plus récemment PFIZER, voici que ROCHE communique sur des résultats de ses médicaments en développement dans le traitement de l’obésité. Décidément un marché qui ne cesse de « grossir » !

Un médicament contre l’obésité développé par Roche (CT996) a aidé les personnes obèses sans diabète participant à un petit essai de phase 1 à perdre 7,3 % de leur poids corporel en quatre semaines lorsqu’elles étaient prises une fois par jour, soit 6,1 points de pourcentage de plus que celles ayant reçu un placebo, a annoncé mercredi la société. 

Roche a divulgué des données plus détaillées sur ce médicament, indiquant qu’aucun des participants à l’essai n’a arrêté de le prendre en raison d’effets secondaires – une raison pour laquelle les utilisateurs pourraient arrêter de prendre Wegovy ou Zepbound. 

Ces données surviennent deux mois après que le fabricant suisse de médicaments a divulgué les résultats d’un essai portant sur un autre médicament contre l’obésité en cours de développement (CT 388), qui a montré que l’injection hebdomadaire permettait de réduire le poids corporel de 19 % sur six mois chez des patients atteints de diabète et d’obésité.

Les deux médicaments proviennent de l’acquisition par Roche de la start-up de biotechnologie Carmot Therapeutics pour 2,7 milliards de dollars en décembre. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une ruée des sociétés pharmaceutiques pour pénétrer un marché estimé à plus de 100 milliards de dollars par an d’ici le début de la prochaine décennie.

Sources : Biopharmadive
Sources : Biopharmadive
Sources : Biopharmadive

Un nouvel acteur dans le traitement de l’obésité : ROCHE

Comment l’ingénierie peut améliorer le traitement des cancers ?

Le cluster Paris Saclay a présenté deux exemples de développement d’ingénierie utilisé dans le développement de molécules en oncologie.

Microscopie et cancer sur puce.

Marie-Claire Schanne-Klein travaille au sein du laboratoire d’Optique et Biosciences de Paris Saclay, qui regroupe des physiciens, des biologistes et des data scientists. Cette pluridisciplinarité permet d’étudier les mécanismes biologiques élémentaires à l’échelle moléculaire, cellulaire et tissulaire, de développer de nouvelles techniques d’imagerie et spectroscopie, de développer des nouveaux outils de diagnostic, et de proposer des nouvelles approches thérapeutiques. L’équipe travaille sur les microscopies avancées et la physiologie tissulaire. Une des études s’attache à la caractérisation de différents modèles de matrices pour le développement de cancers-sur-puce. La technologie de microscopie associée à la technique de microfluidique a permis de montrer 2 types de comportement migratoire des cellules selon la morphologie et la structure de la matrice extra-cellulaire.

Tests biologiques sur puce

Okomera est une start-up qui a pu intégrer des tests biologiques standards dans une puce afin d’accélérer la découverte de nouvelles molécules jusqu’aux étapes de validation et de prédictivité préclinique, mais également de proposer de la médecine de précision. Leur technologie de microfluidique en goutte est brevetée (4 brevets délivrés) et combine la génération d’organoïde dérivé de patient à haut débit, le multiplexage de thérapies sur la même puce et une lecture automatisée du séquençage et imagerie. La société emploie aujourd’hui 23 personnes entre Paris et San Francisco, et a déjà établi des collaborations avec AstraZeneca.

Source : Paris Saclay

Investissements industriels chez NORGINE

Investissements industriels chez NORGINE

Une nouvelle unité de fabrication va être installée chez NORGINE à Dreux. Avec à la clé la création d’une cinquantaine d’emplois.

La direction du groupe pharmaceutique Norgine Pharma a annoncé l’ouverture d’une nouvelle unité de fabrication et conditionnement. 

Ce sera 18 millions d’investissement, avec une cinquantaine d’emplois créés d’ici à 2027 et le doublement de la capacité du site de production de Dreux. 

Selon les journaux locaux, le chantier va durer entre 8 et 10 mois et va commencer d’ici à la fin de l’année 2024.

Olivier Marleix, député LR de Dreux, Christelle Minard, vice-présidente de l’Agglo du Pays de Dreux, Jean-Michel Poisson, premier adjoint au maire de Dreux et bien sûr Christophe Heriard, le sous-préfet de l’arrondissement de Dreux, ont profité de cette annonce officielle de Christopher Bath, le PDG du groupe et Cédric Aillerie, le directeur du site de Dreux pour redire ” l’importance de l’industrie pharmaceutique pour la région et le département et leur volonté d’accompagner Norgine dans ses projets

Cet investissement va permettre d’ouvrir de nouvelles unités de fabrication et de conditionnement de médicaments de gastro-entérologie de nouvelle génération. 

Il s’agit en particulier d’un produit utilisé dans le dépistage du cancer colorectal et d’un autre destiné aux enfants suivant une chimiothérapie,

Cela permet à Norgine de renforcer son engagement pour mieux répondre aux besoins des patients et de favoriser le dépistage du cancer colorectal qui tue encore 17.000 personnes en France chaque année.

Source : Dreux Actualités

Polepharma et la SFSTP annoncent leur fusion

Polepharma et la SFSTP annoncent leur fusion

Polepharma, la filière industrielle pharmaceutique française, et la SFSTP (Société Française des Sciences et Techniques Pharmaceutiques) officialisent leur rapprochement par la Fusion-Absorption de la SFSTP par Polepharma.

Les deux associations, bien que différentes dans leur positionnement, leur objet et leurs activités, présentent des complémentarités indéniables et s’adressent l’une et l’autre à la filière industrielle pharmaceutique française. Collaborant étroitement depuis janvier 2022 grâce à un mandat de gestion confié à Polepharma, elles assurent ensemble le support administratif, financier, marketing et communication de la SFSTP.

Les adhérents de la SFSTP et de Polepharma ont voté en faveur de la fusion-absorption pour développer l’activité et la contribution de la SFSTP. 

Polepharma structure la filière industrielle (bio)pharmaceutique française et accompagne sa transformation depuis 20 ans. Première coopération industrielle du médicament en Europe, elle rassemble 440 membres partout en France et représente 100 000 emplois dans la filière. Sa mission est de permettre à la France de regagner son leadership européen et d’accélérer la transition de son industrie (bio)pharmaceutique par l’action collective de laboratoires, fournisseurs, territoires, écoles, Collectifs, experts et talents contribuant à la fabrication de médicaments en France.

Depuis 1946, la SFSTP est la Société Française des Sciences et Techniques Pharmaceutiques. Cette société savante produit des référentiels scientifiques, pratiques et opérationnels, répondant aux questions d’intérêt des professionnels de la filière. Collaborateurs des laboratoires pharmaceutiques, fournisseurs ou acteurs académiques, ses membres relèvent collectivement les défis industriels relatifs à la fabrication, qualité, réglementation et méthodes analytiques, publiant l’Etat de l’art dans la revue STP Pharma Pratiques. Des solutions d’excellence qui allient une approche concrète et opérationnelle au plus haut niveau d’expertise.

Les deux associations fusionneront sous le nom de Polepharma-SFSTP, mais continueront à fonctionner de manière distincte pour leurs activités propres. Une architecture juridique a été mise en place pour garantir la poursuite et le développement de la SFSTP au sein de Polepharma. Avec cette fusion, les associations travaillent ensemble pour maximiser les synergies des deux réseaux, diversifier les expertises de chacune et ainsi augmenter la visibilité et la communication des deux organisations, qui garderont leur identité propre. Polepharma apportera un soutien financier, logistique, marketing et en communication à la SFSTP pour garantir son ambition de développement et de croissance. Un collège SFSTP sera créé au sein de Polepharma-SFSTP, permettant les adhésions de personnes physiques et garantissant une représentation au Conseil d’administration et au Comité Exécutif.

Les adhérents actuels continueront à bénéficier de leurs services actuels et de leurs avantages exclusifs. Cette fusion offrira une nouvelle gamme de services croisés, permettant à chaque adhérent de bénéficier de nouvelles opportunités et avantages supplémentaires. 

Source : Communiqué Polepharma-SFSTP

Une valve pulmonaire à partir de collagène humain

Une valve pulmonaire à partir de collagène humain

Une valve créée à partir de collagène humain ouvre de nouvelles pistes pour le traitement d’une maladie cardiaque pédiatrique. 

La tétralogie de Fallot est une malformation cardiaque congénitale qui concerne une naissance sur 4 000 et qui se caractérise notamment par une « sténose pulmonaire ».

Cette anomalie peut être corrigée grâce à une chirurgie qui implique d’enlever la valve pulmonaire, qui doit alors être reconstruite, soit à l’aide de membranes synthétiques en TéflonTM ou grâce à des feuillets dits « biologiques » faits à partir de tissu animal traité chimiquement. Les deux solutions présentent des inconvénients majeurs, en premier lieu une réaction du système immunitaire et par ailleurs, les valves faites à partir de ces matériaux sont propices au développement d’infections bactériennes. Enfin, elles ne sont pas conçues pour accompagner la croissance et le changement de morphologie du patient au cours du temps : cela signifie qu’à mesure que celui-ci vieillit, d’autres opérations seront nécessaires pour remplacer la valve initiale.

L’équipe menée par le chercheur Inserm Fabien Kawecki a donc voulu trouver de nouvelles solutions. Elle a ainsi mis au point une valve pulmonaire biologique de « nouvelle génération », conçue à partir de feuillets riches en collagène, qui sont produits par des cellules. Grand avantage : comme le collagène ne varie pas d’une personne à l’autre, ces feuillets entièrement biologiques et non dénaturés chimiquement ne sont pas considérés par l’organisme comme des corps étrangers à rejeter.

Dans l’étude, Fabien Kawecki et son équipe ont testé l’utilisation de leurs feuillets biologiques pour reconstruire une valve pulmonaire dans un modèle de cœur « organo-synthétique » développé par leurs collaborateurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT). À partir de ce modèle, il est possible de récolter de précieuses données sur la fonctionnalité de la valve. Puis, travaillant avec des chirurgiens cardiaques du CHU de Bordeaux, les scientifiques ont également implanté la valve pendant sept jours dans un modèle animal (ovin), en réalisant les mêmes gestes chirurgicaux et en ayant recours aux mêmes outils que ceux utilisés lors de ce type d’opération chez l’humain.

« Grâce à nos deux modèles, nous avons obtenu une preuve de concept que la valve que nous avons conçue est fonctionnelle et peut facilement être implantée en suivant les mêmes modalités chirurgicales que chez l’humain, ce qui est prometteur si nous voulons passer aux études cliniques d’ici quelques années. L’implantation de notre valve a permis de rétablir le sens de circulation du sang à travers la voie pulmonaire sans générer de fuite valvulaire. Nous avons aussi observé qu’après seulement 7 jours d’implantation, il y avait une bonne intégration de la valve avec le tissu natif de l’animal. De plus, nous avons vu sur notre valve la présence de cellules musculaires lisses qui joueront un rôle important dans son remodelage et sa croissance », précise Fabien Kawecki.

Pour l’équipe, la prochaine étape est d’implanter la valve sur des temps plus longs (16 semaines, puis un an) dans les modèles animaux, pour s’assurer qu’elle est bien fonctionnelle à long terme et qu’elle accompagne la croissance de l’animal au cours du temps. A plus long terme encore, si les résultats sont concluants, des essais cliniques pourraient être envisagés.

L’équipe a d’ores et déjà déposé un brevet pour l’utilisation du biomatériau conçu dans le laboratoire en tant que valve pulmonaire et espère à l’avenir tester son utilité dans différentes maladies cardiovasculaires chez l’adulte et chez l’enfant.

Source : La gazette du Laboratoire