Connaissez-vous Benchling ?

Connaissez-vous Benchling ?

Benchling est une société américaine qui accélère, grâce à ses outils technologiques basés sur l’IA, l’identification et le développement de nouveaux médicaments. Exemple avec la collaboration MODERNA.

Benchling développe les logiciels qui propulsent l’industrie biotechnologique. Plus de 200 000 scientifiques utilisent ses produits, répartis dans plus de 1 200 entreprises à travers le monde allant de start-ups innovantes à plus de 20 des 50 plus grandes entreprises bio-pharmaceutiques mondiales. Ils s’appuient sur le R&D Cloud de Benchling comme référentiel central et fiable pour leurs données scientifiques, leurs analyses

Benchling a annoncé l’élargissement de sa collaboration avec Moderna. Ce partenariat, portant initialement sur un accompagnement des équipes de développement technique de Moderna, telles que le développement analytique, les opérations techniques, le développement des procédés et les formulations, s’étend désormais à l’ensemble de l’organisation de recherche de l’entreprise. Cette expansion permettra à plusieurs centaines de scientifiques de Moderna d’accéder à une plateforme numérique unifiée, intégrant l’intelligence artificielle, conçue pour accélérer la découverte et l’innovation. 

Moderna et Benchling concentrent leurs efforts de transformation numérique sur trois priorités : la consolidation des systèmes pour offrir une expérience fluide aux scientifiques, l’automatisation des flux de travail scientifiques, et la standardisation des données dans des formats cohérents, adaptés à l’IA.

La plateforme répond également à un défi de longue date dans l’industrie : intégrer à la fois des données structurées et non structurées issues d’environnements de recherche variés, posant ainsi les bases d’analyses pilotées par l’IA dans différentes aires thérapeutiques. Grâce à cette collaboration, les deux entreprises redéfinissent les méthodes de la recherche biotechnologique moderne, établissant une nouvelle référence pour l’infrastructure numérique qui soutient une R&D pilotée par l’intelligence artificielle.

Source : Benchling.com

Des investissements pharma dans le cadre de « Choose France »

Des investissements pharma dans le cadre de « Choose France »

GSK, NORGINE et KENVUE sont les 3 entreprises de l’industrie pharmaceutique qui ont annoncé des investissements en France dans le cadre du sommet « Choose France ».

GSK

GSK a annoncé, dans le cadre du sommet « Choose France » 2025, un nouvel investissement de 160 millions d’euros en France. Dans le détail, ce sera un investissement industriel de 100 millions pour renforcer les sites d’Évreux, Mayenne et Saint-Amand-les-Eaux, et de 60 millions dans la R&D.

Grâce à cette nouvelle enveloppe, GSK ambitionne notamment de doter son site de Saint-Amand-Les-Eaux, seul site du groupe en France à être spécialisé dans la production de vaccins, de la technologie vaccinale MAPS. Cette méthode unique de liaison modulaire des antigènes, à la manière de blocs Lego, est conçue pour surmonter la chimie complexe des vaccins traditionnels. Elle pourrait également accélérer et simplifier la fabrication de nouveaux vaccins.

KENVUE

Kenvue est un groupe américain de produits d’hygiène et de santé grand public (13,68 milliards d’euros de chiffres d’affaires). Il a annoncé investir dans son site normand en renforcement son campus de Val-de-Reuil en Normandie, avec la construction d’un nouveau bâtiment qui abritera la production de la gomme Nicorette. Le groupe va débloquer 39 millions d’euros, en 2025.

NORGINE

Le groupe Norgine (Pays-Bas) annonce un investissement de 22M€ supplémentaires sur quatre ans sur son site de Dreux qui deviendra son centre d’excellence pharmaceutique. Cela va engendrer la création de 40 emplois.

Sources : Communiqués de Presse

European Shortages Monitoring Platform

European Shortages Monitoring Platform

Plusieurs documents relatifs à la plateforme ESMP ont été mis à jour. L’occasion de rappeler le délai de soumission des packs sizes dans XEVMPD. 

Plusieurs documents liés à l’European Shortages Monitoring Platform (ESMP) ont été mis à jour en mai 2025. Voici les principales modifications :

  • FAQ sur l’ESMP : Ajout de nouvelles questions et réponses, notamment sur le lien entre la liste des médicaments critiques et les exigences de déclaration, la visibilité des soumissions entre collègues, et les rapports générés à partir des données soumises.
  • Guide utilisateur pour les titulaires d’AMM : Mise à jour des chapitres sur le processus de déclaration et les exigences préliminaires, ainsi que des éléments de données relatifs à la déclaration des pénuries.
  • Guide de mise en œuvre pour les titulaires d’AMM : Ajout de règles de validation pour plusieurs éléments de données liés à la déclaration des pénuries. Ajustements des éléments de données, notamment le changement du terme “Packaging” en “Package description” et la modification de certaines conformités de données de facultatif à conditionnel.
  • Modèles de déclaration pour les autorités compétentes nationales 
  • Guide de mise en œuvre pour les autorités compétentes nationales 
  • Guide utilisateur pour les autorités compétentes nationales
  • ESMP Essentials : Exigences de déclaration pour l’industrie et le réseau 
  • Briefing informatif sur l’ESMP

Pour rappel, dans le cadre du bon fonctionnement de la base ESMP (qui s’alimente des données de PMS), les MAH doivent identifier si leurs produits se trouvent dans la liste ULCM puis le cas échéant, pour les produits non-CAP (products authorised under non-centralised procedures) listés, déclarer les packs sizes dans XEVMPD d’ici le 31 mai 2025 (date initiale le 31 janvier 2025). 

Lors d’un évènement qui aura lieu le 24 juin 2025, l’équipe ESMP fournira une brève mise à jour sur les développements récents de l’ESMP et sera disponible pour répondre aux questions des MAH qui vont au-delà des questions fréquemment posées (FAQ) sur l’ESMP. 

Source : EMA

European Shortages Monitoring Platform

Utilisation de l’IA par les autorités de santé

La FDA a annoncé récemment que l’IA serait déployée dans tous ses centres d’ici le 30 juin tandis que l’EMA prévoit un déploiement progressif jusqu’en 2028.    

Alors que l’agence américaine de régulation des produits de santé a annoncé dans un communiqué lapidaire, le 9 mai, un calendrier “agressif” pour “déployer l’intelligence artificielle [IA] dans tous les centres de la FDA d’ici le 30 juin”, l’agence européenne a publié deux jours plus tôt sur le même sujet un plan de travail s’étalant jusqu’en… 2028. 

La FDA, qui s’est récemment délestée d’au moins 3.000 collaborateurs, mènera simplement “un test pilote” d’un nouvel assistant d’IA générative pour “les évaluateurs scientifiques” avant de l’intégrer à toutes ses “plateformes de données internes” dans un peu plus d’un mois. Selon le magazine Wired, des réunions ont déjà eu lieu entre la FDA, des membres du Department of Government Efficiency (DOGE), l’entité chapeautée par Elon Musk, et OpenAI, maison-mère de ChatGPT. Les questions des bases de données qui seront utilisées pour entraîner l’IA, des garanties sur la confidentialité des informations, des cadres réglementaires de la formation des agents à l’usage de l’IA générative ou encore de la gestion des hallucinations propres à cette technologie restent pour l’instant sans réponse.

L’EMA préfère, pour sa part, se hâter avec lenteur, en menant tout d’abord des “expérimentations” en vue d'”utiliser d’importants volumes de données réglementaires et de santé” et mettre au point “de nouveaux outils pour encourager la recherche et l’innovation et soutenir la décision réglementaire”. L’agence européenne a dessiné une feuille de route afin de définir comment s’opéreront “la gestion, l’analyse et le partage des données à travers le réseau” des agences et de mettre en place “un cadre de coordination pour aborder les nouveaux textes européens”, dont le paquet pharmaceutique, le règlement sur l’IA ou le règlement sur l’espace européen des données de santé. 

Lors du congrès EURO Convergence, Steffen Thirstrup, directeur médical de l’Agence européenne des médicaments (EMA), a expliqué que plusieurs grandes entreprises pharmaceutiques utilisent déjà l’IA pour rédiger leurs soumissions. Cela leur permet de réduire leur équipe dédiée à la rédaction et d’accélérer le processus. Toutefois, il a exprimé ses préoccupations quant aux “hallucinations” que l’IA peut introduire, c’est-à-dire des erreurs ou des données fausses qui nécessitent une vérification humaine.

D’autres experts ont partagé des avis similaires. Suzanne Halliday, vice-présidente de la conformité réglementaire chez BSI, a indiqué que si les organismes de réglementation explorent l’utilisation de l’IA, elle reste sceptique quant à sa fiabilité. Elle a cité des exemples où l’IA lui avait fourni des réponses très inexactes et différentes. Selon elle, l’humain doit encore jouer un rôle essentiel dans l’interprétation des données générées.

Sources : TIC PHARMA, RAPS

Connaissez-vous Benchling ?

Les biosimilaires « Made in China » arrivent !

Les biosimilaires chinois ont gagné en popularité à l’échelle mondiale, avec des entreprises qui ont obtenu des autorisations internationales.

Ces dernières années, les entreprises biopharmaceutiques chinoises ont réalisé des progrès remarquables dans le développement et l’internationalisation des biosimilaires. Début 2024, la Chine avait consolidé sa position de pôle mondial d’innovation biotechnologique, attirant l’attention et les investissements importants des multinationales pharmaceutiques en remodelant le paysage mondial des biosimilaires. 

Les biosimilaires chinois se taillent une place de choix sur des marchés internationaux compétitifs, notamment en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. Le secteur chinois des biosimilaires a connu une évolution rapide depuis 2017, avec des acteurs clés tels que Shanghai Henlius Biotech (Henlius), Bio-Thera Solutions (Bio-Thera) et Innovent Biologics (Innovent) en tête. Ces entreprises ont développé avec succès des biosimilaires d’anticorps monoclonaux, dont le bévacizumab, le tocilizumab et le trastuzumab, destinés à divers marchés internationaux. 

Un tableau de l’article de référence (voir lien) répertorie 22 produits biologiques (regroupant 17 principes actifs) développés par des sociétés pharmaceutiques chinoises, détaillant leurs stades de développement et leur statut d’approbation mondiale. L’un des principaux moteurs de la présence internationale des biosimilaires chinois réside dans leurs partenariats avec des laboratoires pharmaceutiques internationaux et leur expansion à l’étranger. Des entreprises telles que Bio-Thera, Boan, Genor, Henlius, Innovent et Qilu ont établi une présence à l’étranger. 

Les obstacles réglementaires sur les marchés internationaux exigent une adaptation méticuleuse aux normes locales, nécessitant souvent des reformulations et des essais supplémentaires. Surmonter ces obstacles nécessitera une innovation soutenue, des partenariats stratégiques et des investissements dans la science réglementaire mondiale. En privilégiant la qualité, la sécurité et le respect des réglementations internationales, la Chine est en passe de jouer un rôle essentiel dans l’avenir de l’industrie biopharmaceutique.

Source : GABI on line