Quelques nominations dans la pharma et la HAS.

Quelques nominations dans la pharma et la HAS.

Avant l’été, mettez à jour votre réseau, notamment avec un nouveau chef du service d’évaluation économique de la HAS.

Olivier ZAMBELLI / ASTELLAS PHARMA France

Astellas Pharma annonce la nomination d’Olivier Zambelli en tant que General Manager de la filiale française.

Fort de 22 ans d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, Olivier Zambelli, 48 ans, occupait jusqu’à ce jour le poste de General Manager chez Biogen (2022-2025), en charge des marchés belge et néerlandais. Il était précédemment responsable des activités commerciales sclérose en plaques, de la transformation digitale et du pipeline au sein de Biogen France (2018-2022).

Paul MARTINGELL / VIRBAC

Virbac annonce la nomination de Paul Martingell en tant que directeur général du groupe Virbac à compter du 1er septembre 2025.

Son parcours professionnel est marqué par des rôles aux responsabilités croissantes en Europe, Asie et Amérique latine, d’abord chez Ernst & Young (EY) puis, Reckitt Benckiser et Novartis Consumer Healthcare. Depuis onze ans, il fait partie du comité exécutif qui a piloté la fusion des activités Santé Grand Public de Boehringer Ingelheim et de Sanofi.

Claire LHÉRITEAU-CALMÉ / JOHNSON & JOHNSON

Johnson & Johnson Innovative Medicine France annonce la nomination de Claire Lhériteau-Calmé (ex ROCHE, DOCTOLIB) au poste de Directrice de la Communication et des Affaires Publiques, à compter du 10 juin 2025.

Fabienne MIDY / HAS

La Haute Autorité de santé (HAS) annonce la nomination de Fabienne MIDY (ex ICON, Vyoo Agency) au poste de cheffe du service évaluation économique (S2E), nouvellement créé au sein de sa direction de l’évaluation et de l’accès à l’innovation (DEAI).

Sources : Communiqués d’entreprises

Connaissez-vous le groupe CSL ?

Connaissez-vous le groupe CSL ?

CSL est un groupe australien qui regroupe plusieurs activités dans le domaine des industries de santé.

Le groupe CSL est fort de trois entités : CSL Behring, CSL Seqirus et CSL Vifor. Le groupe, dont le siège se trouve à Melbourne, en Australie, emploie 32 000 personnes et propose ses thérapies à des patients dans plus de 100 pays. 

CSL Behring est un acteur majeur en biothérapies spécialisé dans le fractionnement du plasma, les protéines recombinantes, et désormais la thérapie génique et cellulaire. Pour répondre à des besoins médicaux encore non couverts et aider les patients à mener une vie épanouie, CSL développe des technologies les plus récentes en matière de thérapies innovantes pour les personnes vivant avec des pathologies dans les domaines de l’immunologie, de l’hématologie, des maladies cardiovasculaires et métaboliques, respiratoires et de la transplantation.

CSL Seqirus est l’un des plus importants fournisseurs de vaccins antigrippaux au monde et un acteur majeur dans la prévention de la grippe à l’échelle mondiale, ainsi qu’un partenaire international des gouvernements et des institutions dans la préparation aux pandémies. Grâce à ses installations de production de pointe aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, et des capacités de R&D de premier plan, CSL Seqirus utilise les technologies à base d’œufs, de cellules et d’adjuvants pour offrir un large portefeuille de vaccins antigrippaux différenciés dans plus de 30 pays dans le monde. 

CSL Vifor est un acteur majeur de produits pharmaceutiques et de thérapies innovantes et de pointe dans les domaines de la carence en fer et de la néphrologie. La maison-mère est basée à Saint-Gall, en Suisse et comprend également la société commune, (avec Fresenius Medical Care) Vifor Fresenius Medical Care Renal Pharma.

Source : CSL

Des ondes pour palper les vaisseaux du cœur

Des ondes pour palper les vaisseaux du cœur

Une équipe lyonnaise a développé une nouvelle technique d’imagerie médicale pour mesurer la rigidité des artères coronaires.

La radio-élastographie est une nouvelle technique d’imagerie médicale développée par une équipe lyonnaise pour mesurer la rigidité des artères coronaires. Elle repose sur l’utilisation des rayons X, contrairement aux autres méthodes d’élastographie qui utilisent l’échographie ou l’IRM. Cette innovation permettrait de détecter des indicateurs de santé cardiovasculaire qui ne sont pas visibles avec les techniques actuelles.

L’élastographie est utilisée depuis plusieurs années pour analyser l’élasticité des tissus et détecter certaines maladies. Toutefois, les artères coronaires posaient un défi particulier, car elles n’étaient pas accessibles à ces techniques. L’équipe dirigée par Stefan Catheline a trouvé une solution en utilisant la radiographie, qui est déjà employée dans la coronarographie pour observer les artères.

Leur approche repose sur une onde spécifique appelée « onde de flexion », qui se propage lentement le long des artères, à la manière des ondulations d’un serpent. Cette onde est dix fois plus lente que l’onde de pouls classique et peut être observée directement en radiographie.

Pour capter ces déformations, les chercheurs ont utilisé un produit de contraste, améliorant la visibilité des artères sous rayons X. Puis, en enregistrant un film radiographique de quelques secondes, ils ont pu mesurer la vitesse de propagation de l’onde de flexion. Un algorithme basé sur la théorie élastique des tubes permet ensuite de convertir cette donnée en un score de rigidité des artères.

La technique a d’abord été validée sur des vaisseaux artificiels à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon, avant d’être appliquée à des coronarographies réalisées sur des patients par différentes équipes scientifiques.

À ce stade, il s’agit d’une preuve de concept et des études cliniques devront confirmer la pertinence de cette approche avant qu’elle ne soit intégrée dans les appareils de radiographie. Si la radio-élastographie est validée, elle pourrait enrichir le diagnostic des maladies cardiovasculaires en fournissant des informations cruciales sur la santé des artères. De plus, elle pourrait être adaptée pour analyser d’autres organes, comme le cerveau ou les poumons.

Source : INSERM

Rapport annuel de l’EMA

Rapport annuel de l’EMA

L’Agence européenne des médicaments a publié son rapport annuel dans lequel elle souligne que 2024 a été une année record pour les recommandations de nouveaux médicaments dans l’UE.

Avec 114 nouveaux médicaments recommandés, dont 46 contenant une substance active inédite et 16 dédiés aux maladies rares, l’EMA a atteint son plus haut niveau de recommandations en 15 ans.

Médicaments marquants :

Maladie d’Alzheimer : Le premier traitement contre la forme précoce de cette pathologie.

Allergies sévères : Un nouveau spray nasal à l’adrénaline pour traiter les réactions allergiques graves.

Antibiotiques : Deux nouveaux traitements antibactériens.

Cancer : 28 recommandations, faisant de cette pathologie l’aire thérapeutique principale.

Autres maladies : Des traitements pour l’hémophilie B, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et le premier vaccin adulte contre le Chikungunya.

L’EMA a également soutenu l’approbation de 28 biosimilaires, contribuant à l’élargissement de l’accès à des traitements vitaux contre le cancer, l’ostéoporose et des maladies auto-immunes comme le psoriasis ou la maladie de Crohn.

Bruno Sepodes, président du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), a indiqué que de nouvelles mesures pour améliorer l’efficacité du processus d’examen de l’autorisation de mise sur le marché avaient été adoptées contribuant à atteindre ce haut niveau de recommandations. Ces nouvelles mesures comprennent un modèle standard pour les demandes de clock-stop, une mise à jour des modèles de rapports d’évaluation, des notifications automatiques par courrier électronique aux titulaires d’autorisations de mise sur le marché afin d’améliorer la prévisibilité des activités post-commercialisation. Également, un dialogue plus étroit avec les demandeurs a été encouragé.

Par ailleurs, l’EMA continue d’explorer l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer le processus de régulation des médicaments. Dans ce cadre, elle a mis en place :

 Scientific Explorer, un outil basé sur l’IA pour assister les régulateurs.

• Un plan stratégique 2023-2028 en collaboration avec les autorités européennes pour intégrer l’IA dans les décisions.

Une stratégie de formation du personnel pour anticiper les évolutions de l’IA et gérer les risques potentiels.

Enfin, l’EMA travaille activement sur des sujets tels que :

L’adoption par l’EU du CTIS (Clinical Trials Information System).

La gestion des ruptures de stocks, notamment pour les traitements du diabète.

Répondre aux préoccupations actuelles concernant la résistance aux antimicrobiens.

Le renforcement des règles de transparence avec une mise à jour des politiques pour éviter les conflits d’intérêts.

Source : RAPS

Investissements de production d’acide hyaluronique chez HTL Biotechnology

Investissements de production d’acide hyaluronique chez HTL Biotechnology

Une nouvelle unité de production chez HTL Biotechnology illustre la croissance du marché de l’utilisation thérapeutique de l’acide hyaluronique.

HTL Biotechnology inaugure une nouvelle unité de production dédiée à l’acide hyaluronique stérile sur son site de Javené (Ille-et-Vilaine).

Cet investissement de 12 millions d’euros, inscrit dans le plan stratégique 2022-2026 de 100 millions d’euros d’HTL Biotechnology, répond à une double ambition : ouvrir de nouvelles perspectives en bioproduction et renforcer la position de l’entreprise comme acteur clé des applications futures de l’acide hyaluronique en santé. Le début de la production est prévu pour 2026 après les phases de qualification et de validation des équipements industriels.

Fort de plus de 30 ans d’expertise dans le domaine des biopolymères, HTL Biotechnology réaffirme ainsi avec cette nouvelle unité de production son engagement en faveur du développement de solutions thérapeutiques innovantes pour la médecine d’aujourd’hui et de demain.

La fabrication d’acide hyaluronique stérile ouvre la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques. Ce procédé de pointe permet désormais d’associer l’acide hyaluronique à des molécules actives thermosensibles, jusque-là incompatibles avec les méthodes traditionnelles de stérilisation à chaud.

En parallèle, la maîtrise des procédés aseptiques permet d’éliminer tout risque de contamination microbienne et d’assurer une qualité pharmaceutique optimale. Cette innovation marque une étape décisive dans le développement de nouvelles formulations combinées, porteuses de bénéfices cliniques renforcés pour les patients dans de nombreux domaines comme l’ophtalmologie et l’administration de médicaments par exemple.

Source:  HTL BIOTECHNOLOGY