SANOFI lance au plan mondial une action d’actionnariat.

SANOFI lance au plan mondial une action d’actionnariat.

SANOFI lance un grand plan d’actionnariat mondial. Avec comme objectif de fédérer le personnel, mais aussi d’attirer les talents.

Sanofi lance Action 2023, son plan mondial d’actionnariat salarié ouvert à 86 000 salariés dans 56 pays. Cette opération témoigne de la volonté renouvelée de Sanofi et de son Conseil d’administration d’associer l’ensemble des salariés, dans tous ses territoires géographiques, au développement futur et aux résultats de l’entreprise.

Paul Hudson, Directeur Général de Sanofi : “Ce plan reflète notre volonté de fédérer nos collaborateurs autour de la performance collective de notre entreprise, leur permettant de se sentir réellement investis dans notre dynamique de croissance. Avec le Conseil d’administration, nous nous réjouissons de l’augmentation de la participation au plan d’une année sur l’autre, ce qui témoigne de l’engagement de nos collaborateurs dans la réussite à long terme de Sanofi et notre ambition de transformer la pratique de la médecine. »

À compter du 5 juin, les actions seront proposées au prix de souscription de 79,58€ euros, soit une décote de 20 % par rapport à la moyenne des vingt cours d’ouverture de l’action Sanofi du 3 mai au 30 mai 2023. Par ailleurs, pour cinq actions souscrites, les salariés auront la possibilité de recevoir une action gratuite (dans la limite de quatre actions gratuites par employé). Chaque salarié pourra souscrire jusqu’à 1 500 actions Sanofi dans la limite légale d’un montant maximum de souscription n’excédant pas 25 % de leur rémunération brute annuelle, déduction faite des versements volontaires déjà effectués au titre des dispositifs d’épargne salariale (Plan d’épargne Groupe, et/ou Plan collectif d’épargne pour la retraite) au cours de l’année 2023.

En 2022, le plan d’actionnariat salarié ouvert à plus de 85 000 salariés dans 59 pays a vu son taux de souscription global augmenter pour s’établir à 38,5 % (contre 37,5 % en 2021). Plus de 32 800 collaborateurs de Sanofi ont choisi d’investir dans l’entreprise. Aujourd’hui, près de 75 000 salariés et anciens collaborateurs de l’entreprise sont actionnaires de Sanofi et détiennent environ 21% de son capital.

Source : SANOFI

SANOFI lance au plan mondial une action d’actionnariat.

Quelques acquisitions dans le secteur de la pharma.

Les acquisitions qui se font ont comme objectif d’acquérir des pépites thérapeutiques.

LONZA (Suisse) / SYNAFFIX (Pays-Bas)

Lonza acquiert Synaffix BV, une société de biotechnologie innovante axée sur les conjugués anticorps-médicament (ADC). L’acquisition permete l’intégration de la plate-forme technologique exclusive Synaffix et des capacités de R&D. L’acquisition comprend une contrepartie financière initiale de 100 millions d’euros en numéraire et jusqu’à 60 millions d’euros de contrepartie supplémentaire basée sur la performance.

GILEAD (USA) / XINTHERA (USA)

Gilead Sciences a acquis la société de biotechnologie XinThera dans le but de renforcer son pipeline d’oncologie et d’inflammation. L’acquisition donnera à Gilead Sciences l’accès au portefeuille de XinThera de deux programmes d’inhibiteurs à petites molécules, dont l’un cible PARP1 pour traiter le cancer et l’autre cible MK2 pour les maladies inflammatoires. Les détails financiers n’ont pas été communiqués.

SOBI (Suède) / CTI BIOPHARMA (USA)

Le suédois Orphan Biovitrum (Sobi) a conclu un accord définitif pour acheter la société biopharmaceutique CTI BioPharma dans le cadre d’un accord en numéraire d’une valeur de 1,7 milliard de dollars. L’acquisition renforcera le portefeuille de médicaments hématologiques de Sobi avec l’ajout du produit phare de CTI, Vonjo (pacritinib), un nouvel inhibiteur oral de kinase de JAK2, IRAK1 et ACRV1.

IRONWOOD (USA) / VECTIVBIO (Suisse)

Ironwood Pharmaceuticals Inc. a déclaré qu’elle allait acquérir le développeur de médicaments VectivBio Holding AG, basé en Suisse, pour 1,15 milliard de dollars, afin d’étoffer son portefeuille de médicaments expérimentaux contre les troubles digestifs. L’opération devrait être finalisée au cours du second semestre 2023, selon Ironwood. Dans le cadre de l’opération, Ironwood acquerra le médicament expérimental de VectivBio, l’apraglutide, dont le chiffre d’affaires net pourrait atteindre 1 milliard de dollars. 

Sources : Communiqués d’entreprises

Quelques nominations dans la pharma et la santé

Quelques nominations dans la pharma et la santé

Cette semaine, de nombreuses nominations dans les conseils d’administration de sociétés innovantes.

Daniel TEPER / CROSSJECT

Crossject , « specialty pharma » qui développe et commercialisera prochainement un portefeuille de médicaments dédiés aux situations d’urgence (épilepsie, choc allergique, overdose, crise d’asthme, insuffisance surrénalienne…), a décidé de soumettre la nomination de Daniel Teper au sein de son Conseil de Surveillance, en qualité d’administrateur. Daniel TEPER a une longue expérience de l’industrie pharmaceutique en France te aux Etats-Unis : GSK, BIONEST, CYTOVIA.

Eric LEIRE / OSE IMMUNOTHERAPEUTICS

OSE Immunotherapeutics a annoncé que le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a proposé la nomination du Docteur Éric LEIRE (Pfizer, Schering Plough, Boots Pharma, Genflow) en qualité d’administrateur indépendant

Florence DUPRE / ONCODESIGN

Oncodesign Precision Medicine (OPM), entreprise biopharmaceutique spécialisée en médecine de précision pour le traitement des cancers résistants et métastatiques, annonce la nomination de Florence Dupré (BioAlliance Pharma, Vifor Pharma, AbbVie, Medtronic) comme administratrice de son Conseil d’Administration.

Isabelle ANDRE / Ministère de la Recherche

A partir du 1er juin 2023, et pour une durée de 18 mois renouvelable, Isabelle André, directrice de recherche Inserm et directrice du laboratoire de recherche sur la lymphohématopoïèse humaine à l’Institut Imagine (AP-HP, Inserm, Université Paris Cité) rejoindra le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en tant que directrice du secteur Biologie-Santé du service de la stratégie de la recherche et de l’innovation (SSRI).

Sources : Communiqués d’entreprises

Un biocluster de thérapie génique : GENOTHER

Un biocluster de thérapie génique : GENOTHER

GENOTHER est un biocluster de thérapie génique qui s’inscrit dans le Plan France 2030. Il vient d’être labellisé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche).

Les fondateurs du projet Genother sont : Généthon, Genopole, AP-HP, Inserm, Université d’Évry Paris-Saclay, Spark Therapeutics, Yposkesi.

Actuellement 24 médicaments de thérapie génique sont aujourd’hui approuvés par les autorités de santé à travers le monde, 3000 produits sont en cours de développement, et à l’horizon 2025, 20 % des nouveaux produits enregistrés seront basés sur les technologies de thérapie génique.

Genother est issu de la volonté de ses fondateurs, lesquels représentent l’avant-garde et l’excellence de la R&D en thérapie génique et, avec les nombreux acteurs impliqués, constitue une force de frappe unique qui comprend 2000 chercheurs et cliniciens, 10 000 publications, plus de 2000 brevets et plus de 40 accords de licence, 50 programmes cliniques, 15 spin-off dans ce domaine. 

Le biocluster permettra la création et le développement de dizaines d’entreprises, de la recherche à l’industrialisation. Il permettra d’attirer les meilleurs talents et accélèrera les projets de R&D. L’ambition est de développer une dizaine de thérapies géniques, pour des maladies rares et fréquentes. 

Genother se déploiera selon plusieurs axes, en s’appuyant sur l’expertise unique de ses fondateurs et de ses membres :

• Le développement de plateformes technologiques de pointe, de la recherche jusqu’à la production industrielle

• La mise au point de technologies de thérapies génique et cellulaire de nouvelle génération, intégrant des approches de pointe d’édition du génome in vivo et ex vivo, et les thérapies à base d’ARN, permettant d’étendre encore les domaines d’application de ces approches.

• L’innovation de rupture dans le domaine de la bioproduction pour réduire drastiquement les coûts de production des biomédicaments et permettre leur accès au plus grand nombre.

• Le partage de l’excellence clinique : des bases de données renouvelées ainsi que la mise au point d’outils innovants pour conduire les essais cliniques permettront d’accélérer le développement de solutions thérapeutiques.

• La formation et le développement des compétences, à travers des cursus dédiés, à la recherche, au développement, à la bioproduction et à l’entreprenariat

Genother rassemble 7 fondateurs et 12 partenaires. Il est fortement soutenu par les collectivités territoriales, divers organismes de soutien à la recherche et acteurs des biotechnologies.

Partenaires :  AFM-Téléthon, Institut Imagine, Institut de Myologie (AIM), Université Paris-Est Créteil (UPEC), Thales, Samabriva, Polytheragen, Toulouse Biotech Institute, Whitelab Genomics, ESPCI (Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielles), CentraleSupélec, IMT Group (Institut de Formation Professionnelle Industrielle)

Soutiens actifs : France Biotech, Fondation Maladies Rares, Genosafe, Centre Hospitalier Sud Francilien, RD-Biotech, GTP Bioways, Evry-Courcouronnes, Grand Paris Sud, département de l’Essonne, Région Ile-de-France, Université Paris Saclay, Ipsen, Atamyo, Ampleia, Kurma, AdBio, General Inception

Source : GENETHON

Diabète : Appel de l’EFPIA aux Etats membres

Diabète : Appel de l’EFPIA aux Etats membres

Au cours des dernières décennies, des progrès continus ont été accomplis dans le traitement et la gestion du diabète.

Par conséquent, les directives cliniques ont été mises à jour pour refléter les dernières preuves scientifiques. Malgré cela, pour une grande partie des personnes atteintes de diabète, la maladie reste incontrôlée.

L’EFPIA appelle donc les pays européens à mettre à jour leurs politiques d’accès et de remboursement des médicaments contre le diabète afin de soutenir l’intensification précoce du traitement et d’aligner leurs politiques sur les directives internationales actuelles. 

La fédération européenne pharmaceutique a poussé au changement en conjonction avec la publication d’un rapport décrivant les obstacles politiques qui conduisent à des résultats sous-optimaux pour les patients. L’analyse, développée en collaboration avec PwC, a identifié des obstacles tels que :  

  • Politiques liées aux lignes directrices : comment les politiques locales et nationales peuvent nuire à la capacité de s’adapter et de respecter les meilleures normes cliniques conformément aux lignes directrices internationales
  • Politiques liées à l’accès : délais et restrictions de remboursement ; limites de prescription et problèmes d’accessibilité
  • Politiques liées aux processus : voies bureaucratiques, processus et quotas de prescription, et temps et connaissances limités des professionnels de la santé.

“Les preuves montrent que dans certains pays de l’UE, moins de 10 % des professionnels de la santé initient [les personnes atteintes de diabète] à l’insuline au moment recommandé. Cela conduit à une aggravation des résultats de santé et à une augmentation des coûts des soins de santé », a écrit l’EFPIA. “Davantage peut être fait pour améliorer les résultats et contribuer aux systèmes de santé et à la résilience et à la durabilité de la société.”

L’EFPIA a identifié les mises à jour des politiques d’accès et de remboursement comme un moyen de faire tomber les barrières. Le groupe professionnel souhaite également que les États membres examinent et optimisent tout processus complexe susceptible de nuire à la capacité des médecins à prescrire le meilleur traitement, évaluent régulièrement les mises à jour des lignes directrices et révisent les critères d’éligibilité pour les antidiabétiques non insuliniques.

Source : RAPS