Connaissez-vous la technologie BIOMIMESYS ?

Connaissez-vous la technologie BIOMIMESYS ?

La technologie BIOMIMESYS, développée par HCS Pharma, société biotechnologique française située près de Lille, permet de recréer des avatars d’organes humains in vitro. 

La technologie de rupture BIOMIMESYS®, une matrice extracellulaire pour la culture organotypique en 3D qui reproduit les environnements des différents organes humains, tels que le cerveau et le foie (en termes de composition et rigidité), a permis aux scientifiques de valider in vitro les résultats scientifiques constatés sur les modèles in vivo (souris).

La technologie BIOMIMESYS® a joué un rôle clé dans les découvertes scientifiques des équipes du Pr Robert-Alain Toillon chercheurs de l’Université de Lille (CANTHER/ONCOLille) et du Pr Caroline Mysiorek de l’université d’Artois (LBHE, Lens). 

Ces derniers, en partenariat avec HCS Pharma, viennent de réaliser une percée significative concernant le développement des métastases au cerveau dans le cancer du sein triple négatif (CSTN), en identifiant les mécanismes responsables de ces métastases cérébrales. 

En effet, les modèles BIOMIMESYS® Brain et Liver, combinés à des approches avant-gardistes telles qu’un modèle in vitro de barrière hémato-encéphalique humaine (BHE), une co-culture ex vivo de tranches de cerveau de souris et une expérience de xénogreffe in vivo, ont permis à l’équipe de recréer fidèlement les étapes clés des métastases cérébrales pour étudier le comportement du cancer du sein triple négatif.

Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Experimental Hematology & Oncology  le 10 décembre 2023

En reproduisant la matrice extracellulaire (MEC) des organes sains et pathologiques, BIOMIMESYS® ouvre de nouveaux axes de recherche fondamentale sur les maladies longues et complexes comme les cancers. 

Source

Ce qu’il faut retenir des résultats de SERVIER en 2023.

Ce qu’il faut retenir des résultats de SERVIER en 2023.

SERVIER a publié sur son site ses résultats 2023. 

Le chiffre d’affaires consolidé du groupe Servier pour l’exercice 2022/23 est en progression de +9,2 % par rapport à l’exercice 2021/22 et atteint 5,327 milliards d’euros : Princeps 4,041 milliards, +9,4 % et Génériques 1,286 milliard + 8,8 %.

Production : S’appuyant sur un réseau industriel composé de 16 sites de production répartis dans différents pays à travers le monde, le Groupe a commercialisé au cours de l’exercice 2022/23 plus de 1,2 milliard de boîtes de médicaments.

Domaines thérapeutiques 

L’oncologie a fortement progressé et représente désormais 20,2 % du chiffre d’affaires consolidé en 2022/23 contre 17,4 % en 2021/2022. La performance des ventes en oncologie permet au Groupe d’atteindre 1,075 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans ce domaine

SERVIER est le 2 ème acteur pharmaceutique mondial en hypertension et le  5 ème acteur pharmaceutique mondial en cardiologie.

Activité générique

Servier dispose d’une offre de plus de 1 500 médicaments génériques couvrant la majorité des pathologies et qui sont distribués dans certaines régions du monde par quatre filiales : EGIS en Europe de l’Est, Pharlab au Brésil, Swipha au Nigeria et Biogaran, leader sur le marché des génériques en France.

L’article complet est à lire sur le lien suivant.

Source : SERVIER

Ce qu’il faut retenir des résultats de SERVIER en 2023.

NOVO NORDISK va acquérir le façonnier américain CATALENT.

Le groupe pharmaceutique danois NOVO NORDISK va racheter la société américaine CATALENT, pour 16,5 milliards de dollars.

La SDMO Catalent emploie près de 18.000 personnes et produit chaque année 70 millions de doses et près de 8.000 produits différents. Basée à Somerset (New Jersey), elle a réalisé un chiffre d’affaires de près de 4,3 milliards de dollars sur son exercice 2023.

Ce façonnier possède plus de cinquante sites dans le monde. Certains sites industriels ont servi à l’enflaconnage de vaccins contre le Covid-19 des laboratoires américains Johnson & Johnson et Moderna. Cette acquisition doit ainsi permettre au groupe danois d’accroître davantage sa capacité de production.

En 2023, NOVO NORDISK avait déjà investi quelque 75 milliards de couronnes (10,8 milliards de dollars) pour développer ses sites de production (notamment à Chartres en France), qui tournent déjà à plein régime, afin de répondre à une demande croissante. Les investissements visent principalement deux sites au Danemark et un en France (2 milliards d’euros à Chartres).

L’Ozempic est désormais numéro un mondial des antidiabétiques, secteur dans lequel Novo Nordisk détient 33,8% des parts de marché, a noté le laboratoire danois lors de la présentation de ses résultats annuels, fin janvier. Ce traitement, qui a récemment été en rupture de stocks après avoir fait fureur sur les réseaux sociaux pour ses propriétés amaigrissantes, est un analogue du GLP-1 (abréviation de glugaco-like peptide 1), une hormone secrétée par les intestins qui stimule la sécrétion d’insuline et réfrène l’appétit en procurant une sensation de satiété.

Depuis 2021, Novo Nordisk a lancé aux Etats-Unis le Wegovy. Ce dernier utilise la même molécule, mais il s’adresse, lui, aux personnes en surpoids. Il est commercialisé seulement au Danemark, en Norvège, au Royaume-Uni et en Allemagne et ses ventes ont augmenté de 154% sur l’année.

Communiqué fin janvier dernier, le chiffre d’affaires de Novo Nordisk s’est établi en 2023 à 33,45 milliards de dollars, en progression de 31%. Le bénéfice net a bondi de 51% à 12,05 milliards de dollars.

Novo Nordisk est l’un des principaux moteurs de l’économie danoise. 

Sources : Communiqués de presse

Un façonnier « biotech » français pour mutualiser la bioproduction.

Un façonnier « biotech » français pour mutualiser la bioproduction.

INITS crée une unité de bioproduction INITS SMO – pour Shared Manufacturing Organisation – dédiée au développement et à la production de candidats médicaments innovants par et pour les sociétés de biotechnologies.

L’unité de production sera établie au Parc Industries Or Méditerranée à Mauguio près de Montpellier, générant ainsi une soixantaine d’emplois qualifiés au cours des quatre prochaines années. 

Les autres Chiffres clés de ce façonnier de bioproduction :

  • 27 millions d’euros d’investissement
  • Bâtiment neuf de près de 3200 m²
  • Première pierre au premier trimestre 2024
  • Premières productions au premier trimestre 2026

Cette unité, entièrement modulable, est conçue pour s’adapter à toutes les technologies et aux besoins spécifiques de chaque client. Dotée d’équipements de pointe, elle permettra aux sociétés de biotechnologie de transférer et exécuter les procédés de fabrication les plus complexes, notamment pour la thérapie génique et cellulaire, tout en respectant les standards réglementaires.

Avec un bâtiment neuf de près de 3200 m², les entreprises bénéficieront d’un accès à une infrastructure de pointe afin de produire leur principe actif avec des équipements et un environnement répondant aux normes GMP. Tout au long de ce processus, INITS SMO apportera son expertise afin de couvrir tous les aspects nécessaires à la production de médicaments conformes : réglementaire, assurance qualité, contrôle qualité, gestion des approvisionnements, gestion de projet…

INITS SMO sera en mesure d’assurer les étapes de remplissage (fill & finish), de conditionnement, de contrôle, de libération des lots et de livraison vers les sites cliniques, ce qui fera d’INITS SMO un des rares acteurs du domaine en France à offrir une solution globale et le seul à offrir une solution mutualisée.

Si de telles unités de bioproduction existent, en Angleterre notamment, INITS SMO sera une première en France.

Source : Usine Nouvelle et INITS group

Une nouvelle forme galénique pour administrer les anticorps monoclonaux

Une nouvelle forme galénique pour administrer les anticorps monoclonaux

L’administration par voie sous-cutanée des anticorps monoclonaux est peu utilisée en France et en Europe en raison de son coût comparé aux administrations intraveineuses des biosimilaires. Un nouvel hydrogel découvert par des chercheurs français va résoudre cette difficulté.

Des scientifiques de l’ICANS, en partenariat avec l’Université Claude Bernard Lyon 1 et le CNRS, ont conçu un nouveau polymère permettant de transformer toutes les formulations d’anticorps monoclonaux initialement développées pour une administration intraveineuse en une administration sous-cutanée au pied du patient. 

À travers des études précliniques, ils ont ainsi démontré la biocompatibilité et la biodégradabilité de leur formulation, ainsi que la possibilité de modifier de manière contrôlée le temps de relargage de ces anticorps. 

D’après les résultats observés par l’équipe scientifique sur le trastuzumab et le rituximab, ce nouveau polymère permettrait de développer en seulement quelques minutes, une version sous-cutanée des biosimilaires de ces médicaments, habituellement développés en intraveineux. 

Cette solution innovante permettra de faciliter l’accès à ces thérapies innovantes et pratiques d’emploi pour un plus grand nombre de patients. 

Les résultats de cette étude menée ont été publiés dans la revue Advanced Materials. 

« Face aux défis de l’administration sous-cutanée d’anticorps, nous avons développé une solution novatrice. En combinant un polymère à base de chitosane avec des formulations approuvées par la Food and Drug Administration et l’European Medicines Agency pour l’administration par voie intraveineuse, nous avons créé un hydrogel administrable par voie sous-cutanée, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives cliniques sur une prise en charge des patients à domicile ou une formulation auto-injectable ». 

Source : Advanced Materials et La gazette Labo.