La deuxième révolution des analogues de GLP-1.

La deuxième révolution des analogues de GLP-1.

Non seulement les analogues de GLP-1 sont d’excellents traitements de l’obésité, mais en plus ils protègent la fonction cardiaque. 

La Food and Drug Administration a élargi les indications du médicament de perte de poids Wegovy de Novo Nordisk, à la suite des résultats d’une étude qui ont prouvé que le médicament peut protéger la santé cardiaque.

L’agence a approuvé l’utilisation de Wegovy pour réduire le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et qui sont obèses ou en surpoids. Le médicament doit être utilisé parallèlement à l’exercice et à un régime hypocalorique, a indiqué l’agence.

Wegovy, qui fait partie d’une classe de médicaments qui contrôlent la glycémie et l’appétit, est déjà approuvé pour une utilisation dans le traitement de l’obésité. Le médicament a généré environ 4,5 milliards de dollars de ventes en 2023 malgré des problèmes de fabrication qui ont rendu difficile pour l’entreprise la réponse à la demande croissante.

Mais Wegovy fait face à la concurrence de Zepbound, un type de médicament similaire développé par Eli Lilly qui a été autorisé par la FDA l’année dernière pour la perte de poids. Novo essaie également de garder une longueur d’avance sur un grand groupe de concurrents en lice pour le traitement de l’obésité, un marché qui, selon les analystes de Wall Street, pourrait dépasser les 100 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie.

L’autorisation de la FDA délivrée est un pas dans cette direction. Elle s’appuie sur les résultats d’une vaste étude, dont les résultats ont été publiés l’année dernière dans le New England Journal of Medicine, montrant que le traitement par Wegovy réduisait de 20 % le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès d’origine cardiovasculaire par rapport à un placebo.

Source : Biopharmadive

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ASTRA ZENECA renforce sa position au Royaume-Uni.

ASTRA ZENECA renforce sa position au Royaume-Uni.

AstraZeneca (AZ) prévoit d’investir 650 millions de livres sterling (827 millions de dollars) au Royaume-Uni. Il a le soutien des autorités qui aménagent les conditions fiscales.

Environ 450 millions de livres sterling seront alloués au site de fabrication d’AZ à Liverpool, pour développer les capacités de R&D et de fabrication de vaccins. Cet investissement aidera le site de Liverpool à répondre à la menace de futures pandémies et à répondre à la demande croissante de vaccins.

Quant au site de Cambridge, l’installation était déjà incluse dans les plans de développement du nouveau centre d’innovation d’AZ. Le site soutiendra principalement les opérations commerciales et réglementaires.

L’engagement renouvelé d’AZ envers le Royaume-Uni intervient environ un an après que le CEO Daniel Soriot ait imputé au taux d’imposition « décourageant » du pays, la décision de son entreprise de construire une usine d’ingrédients pharmaceutiques actifs de 400 millions de dollars en Irlande sur le campus d’Alexion à Dublin.

À la fin de l’année dernière, dans un contexte de tensions entre l’industrie et le gouvernement, les responsables britanniques et les représentants de l’industrie sont parvenus à un accord sur un programme volontaire de remise sur les médicaments. 

Néanmoins, le Royaume-Uni reste le port d’attache d’AZ. Le fabricant de médicaments a ouvert l’année dernière son site phare de R&D d’un milliard de livres sterling à Cambridge. Le CEO a également souligné le travail accompli par le gouvernement britannique pour faciliter les essais cliniques, ainsi que les politiques fiscales qui « contribuent à inciter les entreprises à investir ».

En plus de Liverpool, AZ ouvrira également une nouvelle usine de fabrication pour fabriquer un médicament contre le cancer sur son campus de fabrication et de développement de Macclesfield plus tard dans l’année dans le cadre d’un investissement de 380 millions de livres sterling, selon le gouvernement britannique.

Source : FiercePharma

L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

C’est ce que révèle un sondage réalisé par le cabinet de consulting Bain & Company auprès de 100 cadres dirigeants de l’industrie pharma.

Alors que le coût d’entraînement et de fonctionnement de l’IA generative (qui permet de générer de nouveaux contenus), est encore largement un frein à son adoption, une grande partie des laboratoires pharmaceutiques espèrent en tirer parti dès cette année pour réaliser des économies.

40% d’entre eux ont intégré dans leur budget 2024 des économies réalisées grâce à l’IA générative, et davantage dans les sociétés de taille moyenne (réalisant 1 à 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel), chez qui 44% des dirigeants comptent sur ces gains, que chez les Big Pharma (plus de 26 milliards de chiffre d’affaires), où ils ne sont que 38%. 

Plus de la moitié des dirigeants interrogés estiment qu’ils auront pu, d’ici la fin de l’année, réaliser plusieurs “preuves de concept” de l’IA générative, et même des produits minimums viables, les cas d’usage les plus courants se trouvant en informatique, dans la recherche préclinique, et dans la veille concurrentielle. 

La plupart ne partent pas de zéro : plus de la moitié des sociétés (56%) utilisent déjà des solutions automatisées pour analyser la littérature médicale et 46% pour la recherche de pathologies cibles. L’élaboration d’une IA générative opérationnelle peut se faire rapidement, a constaté Bain & Company, qui donne l’exemple d’un laboratoire qui a mis au point en six semaines un chatbot capable de répondre aux questions médicales de ses commerciaux sur certains produits. 

Un autre cas emblématique cité par le cabinet est le groupe américain Lilly, qui a annoncé avoir économisé 1,4 million d’heures de travail de ses collaborateurs en 2023 grâce à un partenariat de 250 millions de dollars noué avec XtalPi pour accélérer la découverte et de la conception de médicaments grâce à l’IA. En 2024, le laboratoire souhaite épargner 2,4 millions d’heures “d’activité humaine”. L’histoire ne dit pas à quoi elles seront alors dévolues.

Source : TIC PHARMA

Un traitement permettant de faire baisser les taux de PFAS

Un traitement permettant de faire baisser les taux de PFAS

Selon une étude menée au Danemark, un traitement contre le cholestérol permet de réduire la quantité de “polluants éternels” (PFAS) dans le sang de 60% en trois mois. 

Selon les résultats d’un essai clinique mené au Danemark, publiés mi-février dans la revue scientifique Environment International, en seulement trois mois, un médicament a permis de réduire de 60 % la concentration de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) dans le sang d’une vingtaine de sujets. Soit vingt fois plus vite que le corps est capable de les éliminer sans autre forme d’intervention.

L’objectif de l’étude menée à l’hôpital universitaire de Holbaek, au Danemark, était d’évaluer si le traitement avec un inhibiteurs d’échange d’anions (tel que la Cholestyramine, utilisée dans les traitements contre le cholestérol) pouvait réduire les niveaux sériques de PFOS (perfluorooctanesulfonic acid) dans une population fortement exposée aux PFOS. 

L’essai clinique a donc ciblé des adultes vivant à Korsor, une ville portuaire identifiée comme l’un des principaux « hotspots » de contamination identifiés en Europe. En 2021, des concentrations élevées de deux PFAS, le PFOS et le PFHxS, étaient relevées dans du bétail paissant en contrebas d’un centre de formation à la lutte contre les incendies dont les mousses antifeu contenaient des PFAS. S’il est recommandé aux membres de la coopérative locale d’éleveurs de vaches de cesser de consommer leur viande, il est trop tard pour empêcher la contamination de leurs organismes. 

Au sein de cette communauté, les taux mesurés de PFOS sont largement supérieurs à la normale (21 ng/mL) et c’est sur 45 résidents, avec un taux médian de 191 ng/mL, que l’essai clinique a été réalisé. Malgré la petite taille de la cohorte, l’effet du traitement, car il est très important, est indiscutable, assure Morten Lindhardt, médecin à l’hôpital d’Holbaek, à l’ouest de Copenhague.

“L’effet du traitement se traduit par une baisse (du taux) dans le plasma de 63%, ce qui correspond à environ une baisse de 3% liée au temps qui passe et de 60% grâce au traitement”, dit-il. 

Pas question cependant de traiter toutes les personnes confrontées à des taux faramineux. “Le risque d’effets secondaires est beaucoup trop important, si on traitait tout le monde, ça serait un désastre”, prévient Morten Lindhardt. Il voit un “potentiel” pour les femmes en âge de procréer, pour leur permettre de ne pas transmettre ce haut niveau de PFAS à leur futur enfant. “Ça pourrait rompre la chaine de transmission à la génération future”, dit le médecin.

Par ailleurs, le médicament permet d’éradiquer le “sentiment d’être empoisonné” que peuvent ressentir les personnes à fort taux de polluants, se félicite-t-il.

Source : Le Monde, Science direct

L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

 Le panorama de l’E-Santé en France

En 2023, la France comptait 450 sociétés actives dans l’e-santé, un chiffre qui a doublé en quatre ans, publié dans le dernier panorama France Healthtech mis en ligne par France biotech.

Le panorama s’appuie sur une étude menée auprès de 516 sociétés healthtech, dont 132 relèvent du secteur du numérique, ainsi que sur des éléments fournis par EY et Bpifrance sur les financements dans le domaine.

Les entreprises de l’e-santé sont parmi les plus jeunes (6 ans en moyenne) mais font partie des plus avancées en matière d’accès au marché parmi les 2.660 PME de la healthtech française, dont seulement la moitié dispose d’un produit commercialisé.

Sources : France Healthtech et TIC Pharma