Novartis suspend ses nouveaux essais cliniques en Russie

Novartis suspend ses nouveaux essais cliniques en Russie

Après Pfizer, le groupe pharmaceutique Suisses Novartis suspend à son tour les nouveaux essais cliniques en Russie.

Mi-mars, Pfizer a annoncé la suspension de tout nouvel essai clinique en Russie, ainsi que des recrutements pour les études en cours. Fin mars, c’est au tour de Novartis de prendre des mesures similaires.

Le groupe a indiqué qu’il continuerait à fournir ses traitements dans tous les pays où il est présent, mais qu’il a pris certaines mesures, dont la suspension de ses investissements en Russie. Il a également cessé ses publicités et activités promotionnelles dans le pays.

Dans son communiqué, le groupe suisse, qui «condamne la guerre en Ukraine» a envoyé en Ukraine et dans les régions voisines où les gens ont trouvé refuge des antibiotiques, anti-douleurs, médicaments cardio-vasculaires mais aussi des traitements en oncologie afin de maintenir l’accès au soin pour les patients qui en dépendent, précise-t-il dans le communiqué.

Source : Le Figaro

Augmentation du risque d’AVC ischémique associé à certains médicaments

Augmentation du risque d’AVC ischémique associé à certains médicaments

Des études ont montré une augmentation du risque d’AVC ischémique associé à certains médicaments destinés à soulager les nausées et vomissements.

Chaque année en France, 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Environ 80 % d’entre eux sont des infarctus cérébraux ou AVC ischémiques, liés à l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin.

Depuis le début des années 2000, la prise des médicaments antipsychotiques indiqués en psychiatrie a été associée à un risque augmenté d’AVC ischémique. Ce risque a été démontré pour l’ensemble de ces médicaments à propriétés antidopaminergiques.

Des chercheurs et chercheuses de l’Inserm et de l’université de Bordeaux (Centre de recherche Bordeaux Population Health), et du CHU de Bordeaux, ont évalué le risque d’AVC ischémique associé à l’exposition à d’autres médicaments antidopaminergiques : les antiémétiques, des médicaments utilisés de façon très courante dans le traitement symptomatique des nausées et vomissements.

A ce jour, aucune étude n’avait été publiée évaluant le risque d’AVC ischémique associé à une exposition aux antiémétiques antidopaminergiques. Ces médicaments sont pourtant utilisés de façon très courante : en 2017 en France, plus de 4 millions de personnes avaient eu au moins un remboursement de métopimazine, le plus utilisé d’entre eux

Les résultats de l’étude menée suggèrent une augmentation du risque d’AVC ischémique dans les premiers jours d’utilisation des médicaments antiémétiques antidopaminergiques. Cette augmentation de risque était retrouvée pour les trois antiémétiques étudiés -dompéridone, métoclopramide et métopimazine-, et le risque apparaissait plus élevé dans les premiers jours d’utilisation.

Les résultats obtenus, grâce à l’analyse des données nationales de remboursement de soins de l’Assurance Maladie, sont publiés dans le British Medical Journal.

 
Source : La Gazette du Laboratoire