Réorganisation de NOVARTIS avec des suppressions de postes.

Réorganisation de NOVARTIS avec des suppressions de postes.

Novartis prévoit de licencier jusqu’à 8 000 employés dans le monde.

Novartis prévoit de licencier jusqu’à 8 000 employés dans le monde alors que le groupe suisse poursuit sa transformation de plusieurs années en une entreprise plus rationalisée, a confirmé un porte-parole.

Le fabricant de médicaments suisse met en place de nouvelles configurations organisationnelles à son siège et ailleurs et travaille à «rationaliser» des fonctions telles que la finance, le juridique, la communication et l’engagement.

Le résultat sera une structure “plus légère et plus simple” pour Novartis dans son ensemble, a déclaré le porte-parole.

Les suppressions d’emplois représentent plus de 7 % de l’effectif mondial de 108 000 personnes de l’entreprise.  En Suisse, Novartis prévoit de supprimer environ 1.400 postes, soit 12% des 11.600 emplois dans son pays d’origine, a ajouté le porte-parole.

L’objectif dru PDG, Mr. Narasimhan est de générer des économies annuelles de 1 milliard de dollars d’ici 2024 et de réduire les frais de vente, généraux et administratifs qui sont plus élevés chez Novartis que chez nombre de ses pairs.

Au cours de ses quatre années en tant que PDG, Narasimhan s’est concentré sur la rationalisation et la modernisation de l’entreprise.

Il a supervisé la vente d’une participation dans une coentreprise de santé grand public avec GlaxoSmithKline, la scission de l’unité de soins oculaires Alcon de la société et la cession d’une participation dans son compatriote fabricant de médicaments suisse Roche. Il envisage également de vendre ou de céder la division des médicaments génériques Sandoz de la société pour se concentrer sur des produits de prescription de marque plus rentables.

En avril, Narasimhan a détaillé les plans de fusion des unités pharmaceutiques et d’oncologie de Novartis en une division “médicaments innovants” et de combiner ses opérations techniques avec les divisions client et technologie. La société a également décidé de réorganiser sa haute direction et a annoncé que trois dirigeants clés, dont le médecin-chef John Tsai, partiraient.

Source : Biopharmadive

MHRA : Gestion des DCP et MRP approuvées ou en cours

MHRA : Gestion des DCP et MRP approuvées ou en cours

Le MHRA a publié une mise à jour de son guide relatif à la gestion des DCP et MRP. 

Le MHRA a mis à jour son guide concernant les procédures décentralisées (DCP) et les procédures de reconnaissance mutuelle (MRP) le 24 juin 2022. Ce guide détaillant comment le MHRA traite les produits déjà approuvés ou en attente dans les DCP et MRP en cours s’est vu ajouté de nouvelles sections concernant la conversion de « a Great Britain Product Licenses » (GBPL) ou « a Northern Ireland (PLNI) license »  en une licence à l’échelle du Royaume-Uni.

La mise à jour concernant les GBPL et PLNI exclut les produits qui font déjà l’objet d’une autorisation de mise sur le marché communautaire UE en Irlande du Nord ou ceux qui relèvent du champ d’application obligatoire de la procédure centralisée de l’EMA. La liste complète des guides mis à jour est disponible sur le site de la MHRA.

Source : PharmTech

Les Hospices civils de Lyon cherchent un producteur d’API

Les Hospices civils de Lyon cherchent un producteur d’API

Pour poursuivre la fabrication d’un médicament rare, les HCL cherchent une start-up capable de relancer la production du principe actif de la fumagilline.

Il y a d’un côté un enfant greffé du foie présentant des troubles du transit à répétition évoquant des gastro-entérites et d’un autre côté des médecins prêts à tout pour le sauver.

 Sollicitée par la pédiatre de l’enfant, la docteure Meja Rabodonirina, biologiste spécialisée en parasitologie et mycologie, met en évidence la présence d’Enterocytozoon bieneusi dans l’échantillon biologique du patient. Ce champignon, de la famille des microsporidies, est la cause de diarrhées sévères pouvant engager le pronostic vital chez les patients immunodéprimés (dont le système immunitaire ne fonctionne pas normalement). Seule la fumagilline, un antiparasitaire utilisé depuis 1950, peut en venir à bout.

Elle se tourne alors vers la pharmacie centrale des HCL. Elle est informée que les derniers stocks de fumagilline ont été écoulés en mars 2020, la production de la fumagilline ayant cessé en 2019.

Au pavillon X, à l’hôpital Edouard Herriot, les pharmaciens de Fripharm (pour Fabrication recherche innovation pharmaceutique), sous l’autorité du Pr Fabrice Pirot, sont eux aussi bouleversés par la mauvaise nouvelle. Après avoir contacté des fournisseurs chinois, indiens et européens, Samira Filali, responsable de production à l’époque et Camille Merienne, actuel responsable du laboratoire de contrôle, parviennent à obtenir une précieuse information : 300 g* de matière première sont disponibles en Hongrie, soit la substance produite par la fermentation d’Aspergillus fumigatus, un autre champignon ayant des effets inhibiteurs puissants contre certaines microsporidies. Après discussion, le fabricant accepte d’assurer le contrôle de la matière première et son transport à moins 80°C depuis l’Europe de l’Est jusqu’à Lyon. Précisons que la molécule du principe actif est très instable, sensible aux variations de température et à la lumière.

À réception, les pharmaciens vont déployer toute leur expertise pour fabriquer un médicament personnalisé. En août 2021, un an après les premiers symptômes, l’adolescent est enfin traité. Ce travail d’équipe a ensuite bénéficié à d’autres malades, telle cette patiente qui avait perdu 20 kilos en un an et a pu être guérie après de longs mois de souffrances.

Aujourd’hui, Fripharm est la seule plateforme pharmaceutique hospitalo-universitaire au monde à produire ce médicament. En un an et demi, 27 doses personnalisées ont été produites pour autant de patients traités en troisième ligne d’intention. Récemment, un hôpital aux Pays-Bas a contacté Fripharm pour un patient immunodéprimé infecté par le parasite.

En France, environ une centaine de personnes immunodéprimées chaque année sont atteintes par des microsporidies. Le stock étant voué à disparaître, l’équipe de Fripharm s’est mise en quête d’une start-up capable de relancer la production du principe actif de la fumagilline.

 * ce stock peut permettre de soigner 200 patients.

Source : Hospices Civils de Lyon 

Deux exemples d’innovation dans les DM

Deux exemples d’innovation dans les DM

Malgré une réglementation plus contraignante, l’innovation ne faiblit pas dans le domaine des dispositifs médicaux. 

Tensive est une société de technologie médicale qui développe de nouvelles solutions destinées à la chirurgie reconstructive. Cette société a obtenu un financement de l’Union Européenne pour développer un implant mammaire biorésorbable. 

Baptisée REGENERA, cette prothèse mammaire se dégrade au fil du temps. A mesure que l’implant se dégrade, il est lentement remplacé par les tissus mous naturels de la patiente et, à terme, restaurera le sein à son état naturel. Tensive a mené avec succès le premier essai chez l’humain de REGENERA et procède actuellement à un essai clinique décisif en vue d’obtenir les approbations réglementaires et commercialiser REGENERA dans l’UE et aux États-Unis. 

La société met également à profit la technologie développée dans le cadre de ce projet européen pour étendre sa gamme de produits à d’autres marchés, notamment l’augmentation mammaire, la radiothérapie oncologique et l’administration de médicaments.

Dans un autre domaine, la société Carthera a reçu la désignation ‘Breakthrough Device’ de la FDA pour son dispositif SonoCloud-9. Cette désignation permet une meilleure interaction avec la FDA et reconnaît le caractère innovant du système SonoCloud ainsi que son approche prometteuse pour le traitement du glioblastome récurrent. 

Le dispositif SonoCloud utilise les ultrasons pulsés de faible intensité pour ouvrir de façon temporaire la Barrière Hémato-Encéphalique (BHE), ce qui permet une plus grande exposition du cerveau aux molécules thérapeutiques. Grâce au SonoCloud, le potentiel thérapeutique des médicaments existants ou en développement peut être pleinement exprimé pour améliorer le traitement d’un grand nombre de pathologies cérébrales, comme le glioblastome.

Source : CORDIS, La Gazette du Laboratoire

Les Hospices civils de Lyon cherchent un producteur d’API

Production de CAR-T au chevet du patient : révolution de la thérapie cellulaire !

Le traitement par CAR-T nécessite de prélever les lymphocytes T du patient puis à les modifier génétiquement, par exemple pour lutter contre un cancer, et à lui réinjecter. La firme GALAPAGOS va chercher à réduire cette supply chain.

Pour se renforcer sur ces traitements CAR-T de thérapie cellulaire, Galapagos, société belgo-néerlandaise, vient dannoncer deux acquisitions avec les rachats de CellPoint et dAboundBio pour des montants respectifs de 125 millions deuros (+ 100 M€ de paiements additionnels possibles) et 14 M$ (13,3 M€).

CELLPOINT

Avec CellPoint, Galapagos ambitionne ni plus ni moins de « disrupter » le marché des CAR-T qui souffre dun goulot d’étranglement sur la production et de contraintes logistiques fortes. Au lieu de faire un aller-retour entre lhôpital et le site de production, CellPoint travaille, en partenariat avec Lonza et son système Cocoon, à une solution de fabrication automatisée du traitement, directement installée à proximité du patient, sur le centre de soins. 

Ce qui devrait réduire à sept jours le délai entre le prélèvement patient et ladministration du traitement CAR-T, au lieu des 20 à 50 jours nécessaires actuellement, selon CellPoint.

ABOUNDBIO

AboundBio développe de son côté une nouvelle génération de CAR-T. Et Galapagos espère une synergie entre ces deux rachats et ces deux aspects à la fois R&D et opérationnel. 

« Avec ces transactions, nous nous positionnons comme une entreprise innovante dans les CAR-T (…) Notre objectif est damener trois candidats-médicaments CAR-T de nouvelles générations en phase clinique, ces trois prochaines années », ambitionne Paul Stoffels, le p-dg de Galapagos.

Avec cette opération d’ampleur pour une biotech européenne, Galapagos se renforce aussi sur l’oncologie.

Le marché des traitements par cellules CAR-T pourrait peser 20 milliards de dollars par an, d’ici la fin de la décennie, selon les analystes.


Source : GALAPAGOS