Développer des traitements anti-alzheimer à base d’insuline !

Développer des traitements anti-alzheimer à base d’insuline !

Une nouvelle étude canadienne ouvre la porte à des traitements potentiels contre la maladie d’Alzheimer, liée à une résistance du cerveau à l’insuline.

Lee professeur Frédéric Calon, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, explique le concept scientifique « Un des points de départ de notre étude, c’est que les gens qui souffrent de diabète ont entre 50 et 100 % plus de risques d’avoir l’Alzheimer ». Selon l’étude, la résistance à l’insuline serait causée par une perte d’efficacité et une diminution des récepteurs de cette hormone dans les microvaisseaux du cerveau.

Normalement, des médicaments conçus spécifiquement pour le cerveau sont nécessaires, puisqu’ils doivent être capables de traverser la barrière hématoencéphalique. Mais puisque les récepteurs d’insuline se trouvent juste avant l’obstacle, cela ouvre la porte à une gamme plus vaste de médicaments qui pourraient être envoyés dans le sang.

Outre les traitements, l’étude amène quelques pistes en prévention de la maladie. Il faut agir le plus tôt possible, surtout dans la maladie d’Alzheimer, parce que la maladie commence 10 à 15 ans, peut-être même plus, dans le cerveau, avant que les symptômes ne soient visibles, souligne le professeur Calon, également chercheur à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval.Il signale un partage de facteurs de risque entre l’Alzheimer et les maladies cardiaques et métaboliques. « Si on adopte des habitudes de vie meilleures plus tôt, au niveau de l’alimentation, de l’exercice physique. En plus, je rajouterai d’exercice intellectuel aussi pour l’Alzheimer. Avec tout ça, on peut prévenir le diabète, prévenir des problèmes cardiovasculaires, mais en même temps peut-être prévenir la maladie d’Alzheimer”.À savoir si la résistance du cerveau à l’insuline est une cause ou une conséquence de la maladie, le professeur Calon pense que c’est un peu des deux, que c’est un cercle vicieux. Pour l’étude, l’équipe de l’Université Laval a collaboré avec un groupe de recherche de Chicago qui a amorcé une étude en 1993. L’équipe américaine a suivi quelque 1100 membres d’une trentaine de congrégations religieuses établies aux États-Unis, qui ont accepté de faire don de leur cerveau à leur décès. Des tests sur des rongeurs ont montré des résultats similaires.

Source : Université Laval

PFIZER investit dans sa production de vaccins

PFIZER investit dans sa production de vaccins

PFIZER va investir 1,2 Milliard d’euros dans son usine belge de Puurs.

PFIZER va réaliser un investissement de 1,2 milliard d’euros dans son site de Puurs, en Belgique. Cette installation contribue notamment à la production du vaccin à ARNm contre le Covid-19 de Pfizer et BioNTech.

Cette enveloppe contribuera à améliorer la capacité de production, à augmenter les capacités de stockage frigorifique et à l’expansion des processus de conditionnement. En conséquence, Pfizer prévoit de créer 250 nouveaux emplois sur l’usine, s’ajoutant à un effectif qui compte déjà 4 500 personnes. Certains de ces projets sont déjà en cours et d’autres sont prévus pour un lancement, début 2023.

« Notre site de Puurs joue, depuis de nombreuses années, un rôle incroyablement important dans le réseau d’approvisionnement global de Pfizer (Pfizer Global Supply). Depuis le début de la pandémie, l’impact du site s’est encore accru, puisque Pfizer Puurs a joué un rôle essentiel dans la production de notre vaccin Covid-19, soutenant directement nos efforts de réponse à la pandémie dans le monde », a déclaré Mike McDermott, le chief global supply officer, executive vice-president de Pfizer.

Créé en 1963, Pfizer Puurs est spécialisé – outre le vaccin contre le Covid-19 – dans la production et le conditionnement aseptiques de médicaments et de vaccins injectables, distribués sur environ 170 marchés dans le monde. En Belgique, Pfizer détient trois autres sites : un siège social et un centre de recherche clinique à Bruxelles et un centre de logistique à Zaventem.

Source : Trends et Usine Nouvelle

La nouvelle gouvernance de GSK France

La nouvelle gouvernance de GSK France

Intégration de 3 nouveaux membres dans le Comité de Direction de GSK France.

Le Comité de Direction de GSK France, présidé par Thibault Desmarest, est désormais composé des membres suivants : 

  • Valérie Barat Léonhardt – Directrice des Affaires Réglementaires
  • Eduardo Cevallos – Directeur Financier
  • Stéphanie Chartrain – Directrice MAX
  • Carole Doré – Directeur des Affaires Publiques et de l’Accès au Marché
  • Pascale Gerbeau Anglade – Directrice des Affaires Pharmaceutiques, Pharmacien Responsable
  • Frédéric Martin – Directeur des Opérations Oncologie
  • Sophie Muller – Directeur Médical
  • Xavier Puech – Directeur des Opérations Médecine Générale
  • Matthieu Wagner – Directeur des Opérations Produits de Spécialité
  • Valérie Waze Naceur – Directeur Juridique

Nouveaux membres

  • Jean-Marie Cotro, Directeur de la Compliance
  • Sara Leclerc – Directrice des Opérations Vaccins
  • Rachida Saraka – Directrice des Ressources Humaines 
  • Sara Leclerc a rejoint GSK France en septembre, en tant que Directrice des Opérations Vaccins.
    Au cours des 20 dernières années, Sara Leclerc a développé ses compétences en stratégie et ventes chez GSK et ViiV Healthcare.
  • Rachida Saraka (ex KELLOGS, Reckitt) a rejoint GSK France en septembre 2022, en tant que Directrice des Ressources Humaines
  • Jean-Marie Cotro a rejoint GSK le 21 novembre en tant que Directeur de la Compliance France
    Jean-Marie Cotro a travaillé chez AstraZeneca pendant 12 ans où il a occupé plusieurs fonctions à responsabilités croissantes, notamment en tant que Responsable Audit Interne et Risques, puis Directeur Pôle Excellence Qualité Relations Professionnelles, avant d’être nommé au poste de Directeur Compliance France en 2020.

Source : GSK France

Développer des traitements anti-alzheimer à base d’insuline !

Les défis du développement de médicaments dans les maladies rares

Les défis auxquels les sociétés de biotechnologie sont confrontées dans le développement de nouveaux médicaments sont de plus en plus dynamiques et complexes, en particulier dans le développement des traitements pour les maladies rares.

Comment développer lorsque vous avez une population de patients pouvant être inférieure à 25 personnes dans le monde ?

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent disposer de l’expertise adéquate pour rester compétitives et répondre aux exigences uniques de ce domaine de recherche.

Travailler dans le développement de médicaments pour les maladies rares est un challenge excitant pour les entreprises parce qu’elles ont des opportunités d’apporter de nouveaux médicaments aux patients qui ont actuellement peu ou pas d’options de traitement.

La recherche sur les maladies rares doit relever trois défis clés : la difficulté d’identifier les patients, de répondre à leurs besoins spécifiques et d’alléger leur fardeau de participation à des essais cliniques. Une collaboration étroite avec les patients, les intervenants et les familles sur ces sujets est essentielle.

Les entreprises doivent chercher une CRO avec une expertise spécifique et une approche sur mesure qui sont nécessaires. Il faut se concentrer sur des solutions sur mesure, la flexibilité et l’orientation patient, y compris une approche d’essai clinique qui intègre la collecte de données du monde réel, la surveillance à distance et d’autres technologies pour élargir élargir la portée et faciliter la participation des patients et de leurs familles.

LES 3 OPPORTUNITES DE DEVELOPPEMENT

1) La croissance des capacités de dépistage génétique, non seulement des patients mais aussi des membres de la famille, produira des ensembles de données plus importants sur les mutations qui pourront à leur tour faire progresser le diagnostic et le traitement des maladies rares.

2) L’utilisation croissante de la preuve du monde réel (RWE) est également très excitante. En particulier lorsque le nombre de patients est limité, l’utilisation de données du monde réel pour les bras de contrôle externes pourrait aider à éviter d’avoir à donner aux patients de l’essai un placebo tout en soutenant la signification statistique des données.

3) De plus  vont se développer des solutions plus décentralisées et directement accessibles aux patients pour la capture de données à distance.

Source : Biopharmadive

L’ICH adopte la guideline Q13 sur la fabrication continue

L’ICH adopte la guideline Q13 sur la fabrication continue

Le but de cette nouvelle directive est d’encourager l’industrie à adopter des modes de fabrication plus modernes.

Le champ d’application de la guideline de 46 pages couvre la fabrication en continu de substances médicamenteuses et de produits pharmaceutiques pour les entités chimiques et les protéines thérapeutiques. Elle s’applique également aux nouveaux médicaments, aux médicaments génériques, aux biosimilaires et à la conversion de la fabrication par lots en CM pour les produits existants. La guideline “peut également” s’appliquer à d’autres produits biologiques/biotechnologiques.

La guideline final fournit plus de détails pour mieux illustrer ce que l’on entend par “état de maîtrise” dans la fabrication continue. Cette clarification avait été demandée par la Biotechnology Industry Organization et le Conseil international des excipients pharmaceutiques.

Il y a un texte supplémentaire dans la section 3.1.1 qui explique comment atteindre un état de maîtrise. La révision stipule qu’« il est important d’avoir des mécanismes en place pour évaluer la cohérence des opérations unitaires et des systèmes, et pour identifier quand les paramètres dérivent ou tendent dans la plage spécifiée. En outre, la cause première de la dérive ou des tendances, telles que la variation des entrants, la fatigue de l’équipement ou le vieillissement des matériaux, doit être identifiée. »

Le document final modifie également la définition de la « dynamique des processus » pour maintenir un état de maîtrise dans la fabrication continue. Cette modification a été suggérée par la Société internationale d’ingénierie pharmaceutique (ISPE) et la Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques (EFPIA) dans leurs commentaires à l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur le projet.

Source : RAPS