Nouvelles Normes harmonisées

Nouvelles Normes harmonisées

De nouvelles Normes harmonisées pour le RDM et le RDMDIV ont été annoncées par la Commission Européenne

Deux décisions d’exécution de la Commission ont été adoptées le 11 mai 2022 pour le JOUE :
•    pour le règlement (UE) 2017/746 relatif aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (#IVDR), la décision a été publié le 12 mai.
•    pour le règlement (UE) 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux, la décision a été publiée le 17 mai.

La norme harmonisée EN ISO 14971:2019, telle que modifiée par la norme EN ISO 14971:2019/A11:2021, satisfait aux exigences qu’elle vise à couvrir et qui sont énoncées dans le règlement (UE) 2017/746. La norme harmonisée sur les systèmes de management de la qualité, EN ISO 13485:2016 et son amendement A11:2021, était déjà citée au JOUE en janvier 2022 sous MDR et IVDR : dans cette dernière publication, seul l’ancien corrigendum AC:2018 était ajouté.

Il existe désormais au total 16 références de normes harmonisées pour le MDR et 10 pour l’IVDR. Les listes récapitulatives des normes harmonisées actuellement disponibles pour le MDR et l’IVDR peuvent être retrouvées sur le site de la Commission Européenne.

D’après Mario Gabrielli Cossellu, de la Commission Européenne, d’autres publications au JOUE auront lieu dans les prochains mois suite au développement des travaux de Standardisation aux niveaux européen et international.

Source : Commission Européenne et LinkedIn

Inauguration d’une nouvelle usine de seringues pré-remplissables en polymère

Inauguration d’une nouvelle usine de seringues pré-remplissables en polymère

Schott a inauguré une nouvelle usine de fabrication à Mülheim en Allemagne.

Schott, une entreprise spécialisée dans le verre, a annoncé l’inauguration de sa nouvelle usine de fabrication de seringues ré-remplissables en polymère haut de gamme à Mülheim, en Allemagne, dans un communiqué de presse du 6 mai 2022. L’entreprise a investi des millions dans sa nouvelle usine dont la construction a débuté en 2020 et qui devrait permettre de créer plus de 100 emplois dans la région.

Un centre de R&D a été inclus dans l’investissement de la société, qui sera utilisé pour piloter le prototypage rapide de nouvelles solutions de seringues en polymère pour l’administration de médicaments. De plus, l’investissement dans l’usine comprend une logistique et une zone administrative intégrée, comme indiqué dans le communiqué de presse.

“L’ouverture [de l’établissement] marque une étape importante dans l’expansion stratégique de notre entreprise”, a déclaré Andreas Reisse, vice-président exécutif de l’unité commerciale Schott’s Pharma, dans le communiqué de presse. “La nouvelle installation de Müllheim vise à jouer un rôle important dans l’approvisionnement de l’industrie pharmaceutique mondiale en solutions avancées d’administration de médicaments faites en polymère.”

Source : PharmTech Europe

Une deeptech offre une alternative à la chimiothérapie

Une deeptech offre une alternative à la chimiothérapie

Dérivée de la salinomycine, une molécule de synthèse est capable de combattre les cellules souches cancéreuses résistantes.

Lorsque Lucie Mondoulet, présidente de la deeptech SideROS, ingénieure et docteure en biochimie, croise la route de Raphaël Rodriguez, directeur de recherche au CNRS, le jeune chercheur travaille activement à l’analyse du fonctionnement des cellules souches cancéreuses responsables du développement de tumeurs et de récidives chez les patients.

En étudiant la composition de ces cellules, il remarque qu’elles contiennent beaucoup plus de fer que les autres. Et c’est justement ce nutriment qui leur permet de se multiplier à vitesse grand V, entretenant ainsi les tumeurs. Il se lance alors dans le développement d’une molécule capable de capturer le fer présent dans les cellules cancéreuses et ainsi les priver de leur source d’énergie.

Dérivée de la salinomycine – un médicament thérapeutique antibactérien qui s’attaque aux cellules souches cancéreuses – cette molécule est brevetée sous le nom d’ironomycine. Son action consiste à piéger le fer nécessaire au bon fonctionnement de ces cellules, ce qui entraine à terme leur destruction. Une innovation majeure qui a rapidement fait ses preuves lors de tests in vitro qui ont confirmé son efficacité sur des cancers résistants et métastasiques comme le cancer du côlon, du sein, les lymphomes ou les leucémies. Mais avant de pouvoir apporter cette solution au patient, SideROS va d’abord devoir réaliser des essais cliniques.

“ Aujourd’hui ce qu’il nous manque pour avancer encore plus vite, c’est un outil qui nous permettra de repérer ces cellules cancéreuses persistantes chez le patient, afin de ne proposer notre molécule qu’aux personnes qui les auront développées, et donc chez qui notre solution sera efficace. C’est un projet sur lequel nous avons déjà identifié le marqueur et qui va nécessiter beaucoup de ressources financières et humaines”, note Lucie Mondoulet. 

Source : Midi Libre

Une deeptech offre une alternative à la chimiothérapie

Les génériques en Asie : exemples de la Chine et de la Corée du Sud

Cinq entreprises chinoises rejoignent le MPP de l’ONU pour les médicaments Covid-19
Et des entreprises sud-coréennes fabriqueront des médicaments génériques de Bridion de MSD et des génériques contre le COVID 19

Cinq sociétés pharmaceutiques en Chine se sont inscrites au pool de brevets sur les médicaments (MPP) des Nations Unies (ONU), ce qui leur permettra de produire des versions génériques du traitement oral COVID-19 de Pfizer, Paxlovid (nirmatrelvir/ritonavir), pour distribution dans 95 pays à faible et les pays à revenu intermédiaire, soit environ 53 % de la population mondiale.

En Corée du Sud, 19 sociétés pharmaceutiques ont obtenu une autorisation de mise sur le marché pour les médicaments génériques du Bridion de MSD (sugammadex). En outre, les sociétés pharmaceutiques coréennes Celltrion, Dongbang et Hanmi Pharmaceutical fourniront des médicaments génériques contre le COVID-19 aux pays à revenu intermédiaire et à faible revenu.

Source : GABI

Connaissez-vous EureKING ?

Connaissez-vous EureKING ?

Selon la revue Actu Labo, la société EureKING veut devenir le leader européen de la sous-traitance en bioproduction.

EureKING est une société qui a été fondée par 7 personnes :
Michael Kloss, précédemment résident et directeur général de Panasonic Healthcare, Gérard Le Fur, ancien directeur général de Sanofi,
Alexandre Mouradian, co-fondateur et administrateur d’eureKARE,
Christophe Jean, associé stratégique du fonds de Private Equity Oraxys Environment, Hubert Olivier, président pour la France et la Belgique du groupe de répartition pharmaceutique et de services de santé McKesson,
Rodolphe Besserve, CEO d’eureKARE.

Les objectifs sont clairs et rapportés par le CEO :

« Nous souhaitons créer le leader européen de la sous-traitance en bioproduction », a indiqué ce jour Michael Kloss, le CEO d’EureKING.
Le projet s’appuie sur la création d’une SPAC (Special Purpose Acquisition Company), qui est cotée sur l’Euronext. Il se concrétisera par l’acquisition d’une première CDMO européenne qui devra être obligatoirement réalisée dans les quinze mois suivant l’introduction.
« Nous visons trois segments, indique Rodolphe Besserve, l’un des sept confondateurs d’EureKING. La fabrication de produits biologiques, les thérapies cellulaires et géniques, ainsi que les thérapies ciblant les pathologies du microbiome intestinal. »

La SPAC, qui envisage de lever rapidement 150 M€, montant pouvant être porté jusqu’à 165 M€, a déjà identifié près d’une quarantaine de cibles en Europe, dont une petite dizaine en France : « Le marché est très fragmenté, près de deux tiers de ces entreprises à fort potentiel de croissance réalisent un CA dans une fourchette comprise entre 30 et 50 M€. » D’ici trois à cinq ans, EureKING table, au gré d’acquisitions successives, sur la constitution d’une entité qui représentera un CA compris entre 300 et 500 M€ pour une valeur d’entreprise qui avoisinera le milliard d’euros.

Source : Actu Labo