Le THS ne finit pas de montrer de nouvelles applications.

Le THS ne finit pas de montrer de nouvelles applications.

Le traitement hormonal substitutif (THS) qui permet d’atténuer les symptômes de la ménopause, montrerait une activité anti-Alzheimer.

Une étude de l’Université britannique d’East Anglia, dirigée par Anne-Marie Minihane,   a montré que le traitement hormonal de la ménopause (THM), qui permet d’atténuer les symptômes de ménopause, pourrait aussi aider à prévenir la démence d’Alzheimer chez les femmes à risque. 

L’équipe de recherche a ainsi étudié les données de 1 178 femmes participant à l’initiative européenne de prévention de la démence d’Alzheimer. Le projet a couvert 10 pays et a suivi les cerveaux des participantes partant d’une bonne santé cognitive jusqu’à un diagnostic de démence chez certaines. L’équipe de recherche a étudié leurs résultats pour analyser l’impact de l’hormonothérapie substitutive sur les femmes porteuses du génotype APOE4. 

Le Docteur Rasha Saleh, auteure de l’étude, a conclu que : « Nous avons constaté que l’utilisation du traitement hormonal substitutif (THS) est associée à une meilleure mémoire et à des volumes cérébraux plus importants chez les porteurs du gène APOE4 à risque. Les associations étaient particulièrement évidentes lorsque le THS a été introduit tôt, pendant la transition vers la ménopause, connue sous le nom de périménopause ».

Le professeur Anne Marie Minihane a déclaré : « Notre recherche a examiné les associations avec la cognition et les volumes cérébraux à l’aide d’examens IRM. Nous n’avons pas examiné les cas de démence, mais les performances cognitives et les volumes cérébraux inférieurs sont prédictifs du risque futur de démence ». Selon les premiers résultats, les effets du traitement hormonal substitutif dans cette étude d’observation, s’ils sont confirmés dans un essai d’intervention, équivaudraient à un âge cérébral “plus jeune de plusieurs années”.

Le traitement hormonal substitutif (THS) est efficace pour traiter les symptômes de la ménopause. Mais le traitement hormonal de la ménopause (THM) comporte aussi des risques (cardiovasculaires, cancer…), il doit être le plus court possible, en tenant compte de l’évolution des bénéfices et des risques du traitement.

Source

Une fusion de deux start up françaises.

Une fusion de deux start up françaises.

ERYTECH (Lyon) et PHERECYDES (Nantes) annoncent un projet de fusion.

En 2021, ERYTECH, la biotech lyonnaise avait échoué lors d’une phase III sur le cancer du pancréas, avec son produit phare : l’eryaspase.

Un échec, relativement fréquent dans le monde de la biotech, mais qui l’avait contraint à revoir à la baisse ses ambitions.

Exit son site de production aux États-Unis, inauguré en 2019 et finalement vendu à CATALENT.

Les autres programmes de recherche autour de l’eryaspase en subissent les conséquences. Les effectifs n’ont pas échappé à cette refonte drastique, avec une diminution de 75 % du nombre d’employés.

Depuis, Erytech annonçait régulièrement réfléchir à un changement stratégique pour impulser une nouvelle dynamique.

Une évolution qui se matérialise aujourd’hui, avec l’annonce d’un projet de fusion avec la biotech nantaise Pherecydes Pharma, spécialisée dans la phagothérapie.

Le rapprochement stratégique s’appuierait sur l’expertise et les ressources complémentaires des deux sociétés afin d’accélérer le développement de la phagothé́rapie destinée à lutter contre l’antibiorésistance.

Source

Quelques nominations récentes dans la pharma.

Quelques nominations récentes dans la pharma.

Pour mettre à jour votre réseau, voici quelques nominations récentes annoncées par les entreprises.

Christelle BLONS-PANAGOULIAS / JANSSEN

Janssen France vient d’annoncer la nomination de Christelle Blons-Panagoulias, (ex GSK, Ex NOVARTIS) au poste de Directrice de la Business Unit Immunologie – Neurosciences – Maladies Rares & Vaccins.

En prenant la direction de la Business Unit Immunologie– Neurosciences – Maladies rares & Vaccins, Christelle Blons-Panagoulias aura pour mission de continuer à assurer une croissance durable du portefeuille des produits, optimiser les lancements dans ces différentes aires thérapeutiques et animer la dynamique des équipes sous sa direction.

Départ de John REED / SANOFI

Sanofi a annoncé que le Dr John Reed, Responsable Monde Recherche et Développement, quittera l’entreprise pour poursuivre une opportunité à l’extérieur de Sanofi. Sanofi a entamé le processus de recherche interne et externe pour la succession du Dr John Reed, et le Dr Dietmar Berger a accepté d’assurer l’intérim de la direction de l’organisation R&D. Le Dr Berger est Responsable Monde Développement et Chief Medical Officer depuis qu’il a rejoint Sanofi en 2019, après une longue et fructueuse carrière dans diverses sociétés pharmaceutiques, notamment Genentech, Bayer et Amgen.

Sheldon SLOAN / ABIVAX

Abivax, société de biotechnologie au stade clinique de phase 3 développant des médicaments modulant le système immunitaire afin de traiter des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques, annonce la nomination du Dr. Sheldon SLOAN (ex PFIZER), M.D., M. Bioethics, en tant que Directeur Médical.

Anne-Sophie HERELLE / EUROBIO SCIENTIFIC

Eurobio Scientific, groupe français leader dans le diagnostic médical in vitro et les sciences de la vie, officialise la nomination d’Anne-Sophie Hérelle (ex BPI France) au poste de Chief Financial Officer du Groupe.

Sources : Communiqués d’entreprises

Publications relatives aux DMs

Publications relatives aux DMs

Au sommaire cette semaine, des publications de l’ANSM, du MHRA et de la Commission Européenne.

L’ANSM a publié un document faisant une mise au point sur les documents d’accompagnement des aides auditives. Dans le cadre de ses missions de surveillance du marché, l’ANSM a été alertée sur le déficit d’information de la part des fabricants d’aides auditives concernant la compatibilité de leurs dispositifs avec les systèmes permettant aux malentendants de bénéficier d’une source audio dans certains lieux recevant du public. L’ANSM a demandé aux opérateurs du marché français d’aides auditives de fournir une information claire sur ce point afin de permettre aux patients de s’équiper en toute connaissance.

L’ANSM a également publié le compte-rendu d’un comité d’interface avec les représentants des industries des dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (Pratiques industrielles) ayant eu lieu le 08/11/2022. Les sujets à l’ordre du jour étaient :

     

      • Actualités sur la mise en application des règlements

      • Point d’information sur les campagnes d’inspection en cours et à venir

      • Fermeture d’une entreprise avec suite d’inspection en cours

      • Procédure de déclaration d’arrêt de produits

      • Enregistrement des produits par les fabricants dans l’attente d’EUDAMED et des distributeurs dans l’attente des modalités réglementaires suite à la modification législative du code par ordonnance

      • Durée de vie et études de stabilité en temps réel (DMDIV)

    Le MHRA a publié un document qui décrit le plan stratégique des autorités de santé afin d’assurer la mise sur le marché et la disponibilité de dispositifs médicaux sûrs, efficaces et innovants. Le plan d’implémentation de cette stratégie sera publiée début 2023 selon 4 priorités :

       

        • Priorité 1 : résilience et continuité d’approvisionnement

        • Priorité 2 : des marchés innovants et dynamiques

        • Priorité 3 : infrastructure habilitante

        • Priorité 4 : marchés spécifiques

      Enfin la Commission Européenne a publié un nouveau guide du MDCG. Le guide MDCG 2023-3 est une FAQ relative aux termes et concepts de Vigilance, reprenant les exigences du règlement (UE) 2017/745. Ce document met un terme au MEDDEV 2.12/1 rev 8, applicable selon les directives.

      Source : ANSM, MHRA, LinkedIn, Qualitiso

      Le THS ne finit pas de montrer de nouvelles applications.

      Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

      Theranexus, Inria, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon annoncent la création d’une nouvelle équipe-projet de recherche AIstroSight

      Cette équipe-projet a pour objectifs de développer des méthodes numériques innovantes pour la recherche de nouveaux médicaments candidats destinés à traiter les maladies du cerveau, en particulier certaines maladies neurologiques rares.

      En exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle et de la simulation numérique, AIstroSight vise à développer des approches in silico capables d’assister et d’accélérer la recherche de cibles thérapeutiques pertinentes, ainsi qu’à mieux comprendre les processus moléculaires et cellulaires impliqués dans les maladies neurologiques rares et leur traitement.

      La stratégie de l’équipe consiste à combiner les données biomédicales disponibles en une source d’information suffisamment riche et homogène pour son analyse efficace par les algorithmes. Dans ce cadre, AIstroSight élargira son champ de recherche au-delà des neurones pour prendre également en compte les cellules gliales. AIstroSight cherchera ainsi des cibles thérapeutiques potentielles dans les neurones et dans les astrocytes, un sous-type majeur de cellules gliales.

      Au sein de cette équipe-projet de recherche publique/privée, chaque partenaire apporte ses propres compétences :

      –          Inria, à travers son savoir-faire en matière de modélisation in silico, en bio-informatique et en intelligence artificielle. Cela permet notamment l’intégration de données d’échelles différentes, leur analyse automatique pour la découverte de molécules candidates et l’exploration des mécanismes impliqués par la simulation biophysique.

      –          L’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon pour leur expertise médicale et leurs compétences en neuro-imagerie, pour mieux comprendre l’impact et les mécanismes des cibles innovantes dans le cerveau. En particulier, l’équipe-projet AIstroSight sera étroitement liée à la plateforme d’imagerie in vivo préclinique et clinique du CERMEP.

      –          Theranexus en termes de modélisation cellulaire de maladies rares, d’identification, de caractérisation et de développement de candidats médicaments avec sa plateforme de découverte.

      Source : La gazette du laboratoire