Publications relatives aux DMs

Publications relatives aux DMs

Au sommaire cette semaine, des publications de l’ANSM, du MHRA et de la Commission Européenne.

L’ANSM a publié un document faisant une mise au point sur les documents d’accompagnement des aides auditives. Dans le cadre de ses missions de surveillance du marché, l’ANSM a été alertée sur le déficit d’information de la part des fabricants d’aides auditives concernant la compatibilité de leurs dispositifs avec les systèmes permettant aux malentendants de bénéficier d’une source audio dans certains lieux recevant du public. L’ANSM a demandé aux opérateurs du marché français d’aides auditives de fournir une information claire sur ce point afin de permettre aux patients de s’équiper en toute connaissance.

L’ANSM a également publié le compte-rendu d’un comité d’interface avec les représentants des industries des dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (Pratiques industrielles) ayant eu lieu le 08/11/2022. Les sujets à l’ordre du jour étaient :

     

      • Actualités sur la mise en application des règlements

      • Point d’information sur les campagnes d’inspection en cours et à venir

      • Fermeture d’une entreprise avec suite d’inspection en cours

      • Procédure de déclaration d’arrêt de produits

      • Enregistrement des produits par les fabricants dans l’attente d’EUDAMED et des distributeurs dans l’attente des modalités réglementaires suite à la modification législative du code par ordonnance

      • Durée de vie et études de stabilité en temps réel (DMDIV)

    Le MHRA a publié un document qui décrit le plan stratégique des autorités de santé afin d’assurer la mise sur le marché et la disponibilité de dispositifs médicaux sûrs, efficaces et innovants. Le plan d’implémentation de cette stratégie sera publiée début 2023 selon 4 priorités :

       

        • Priorité 1 : résilience et continuité d’approvisionnement

        • Priorité 2 : des marchés innovants et dynamiques

        • Priorité 3 : infrastructure habilitante

        • Priorité 4 : marchés spécifiques

      Enfin la Commission Européenne a publié un nouveau guide du MDCG. Le guide MDCG 2023-3 est une FAQ relative aux termes et concepts de Vigilance, reprenant les exigences du règlement (UE) 2017/745. Ce document met un terme au MEDDEV 2.12/1 rev 8, applicable selon les directives.

      Source : ANSM, MHRA, LinkedIn, Qualitiso

      Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

      Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

      Theranexus, Inria, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon annoncent la création d’une nouvelle équipe-projet de recherche AIstroSight

      Cette équipe-projet a pour objectifs de développer des méthodes numériques innovantes pour la recherche de nouveaux médicaments candidats destinés à traiter les maladies du cerveau, en particulier certaines maladies neurologiques rares.

      En exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle et de la simulation numérique, AIstroSight vise à développer des approches in silico capables d’assister et d’accélérer la recherche de cibles thérapeutiques pertinentes, ainsi qu’à mieux comprendre les processus moléculaires et cellulaires impliqués dans les maladies neurologiques rares et leur traitement.

      La stratégie de l’équipe consiste à combiner les données biomédicales disponibles en une source d’information suffisamment riche et homogène pour son analyse efficace par les algorithmes. Dans ce cadre, AIstroSight élargira son champ de recherche au-delà des neurones pour prendre également en compte les cellules gliales. AIstroSight cherchera ainsi des cibles thérapeutiques potentielles dans les neurones et dans les astrocytes, un sous-type majeur de cellules gliales.

      Au sein de cette équipe-projet de recherche publique/privée, chaque partenaire apporte ses propres compétences :

      –          Inria, à travers son savoir-faire en matière de modélisation in silico, en bio-informatique et en intelligence artificielle. Cela permet notamment l’intégration de données d’échelles différentes, leur analyse automatique pour la découverte de molécules candidates et l’exploration des mécanismes impliqués par la simulation biophysique.

      –          L’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon pour leur expertise médicale et leurs compétences en neuro-imagerie, pour mieux comprendre l’impact et les mécanismes des cibles innovantes dans le cerveau. En particulier, l’équipe-projet AIstroSight sera étroitement liée à la plateforme d’imagerie in vivo préclinique et clinique du CERMEP.

      –          Theranexus en termes de modélisation cellulaire de maladies rares, d’identification, de caractérisation et de développement de candidats médicaments avec sa plateforme de découverte.

      Source : La gazette du laboratoire

      Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

      Candidats médicaments dans les cancers gastro-intestinaux

      Le candidat-médicament de la société BiPER Therapeutics élimine les tumeurs en poussant les cellules cancéreuses au burn-out.

      BiPER Therapeutics, une société de biotechnologie au stade préclinique qui développe des candidats médicaments first-in-class ciblant la protéine BiP pour traiter les cancers gastro-intestinaux, a annoncé avoir levé un total de 1,25 million d’euros en amorçage. La société a reçu 300k€ en fonds dilutifs de WiSeed via le WiClub Santé 2, 500k€ en obligations convertibles de Bpifrance, et 450k€ de subventions dans le cadre du concours d’innovation i-Lab et de la part de la région Grand Est.

      Au cours des quinze prochains mois, ces fonds permettront à BiPER d’avancer sur le développement préclinique de son principal candidat médicament, le BPR001, un inhibiteur de BiP first-in-class, destiné au traitement des cancers gastro-intestinaux. BiPER souhaite avancer jusqu’au stade de la demande d’essai clinique (Clinical Trial Application – CTA en Europe et Investigational New Drug – IND aux Etats-Unis), avec une première indication dans le cancer de l’estomac. La société entend également faire progresser ses programmes de R&D sur les inducteurs de stress du réticulum endoplasmique (Endoplasmic Reticulum – ER). 

      BiPER Therapeutics propose une approche unique du traitement du cancer avec le développement d’une molécule first-in-class ciblant la BiP, une protéine clé impliquée dans la survie des cellules cancéreuses. L’intérêt thérapeutique de cette cible a été validé par plusieurs études de preuve de concept in vivo et in vitro. Le BPR001 a déjà montré son efficacité in vivo en monothérapie et en combinaison avec la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le candidat-médicament élimine les tumeurs en poussant les cellules cancéreuses au burn-out, par l’induction sélective d’un stress fort et insoluble.

      En parallèle de ce financement, BiPER accueille Guillaume Vetter-Genoud, directeur de Quest for health, au sein de son conseil d’administration. « Nous sommes fiers, avec nos partenaires Wiseed, de soutenir une start-up aussi prometteuse que BiPER Therapeutics. Il est fondamental d’identifier de nouveaux agents thérapeutiques présentant un mode d’action original pour contourner les phénomènes de résistance dans les traitements standards », déclare Guillaume Vetter-Genoud.

      Source : Mypharma-editions

      Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

      Les ressources des médicaments matures : exemple l’Ambroxol !

      Des chercheurs anglais ont découvert que l’ambroxol, un médicament bien connu pour traiter les affections respiratoires, pourrait ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson. 

      Des chercheurs de l’Institut de neurologie de Queen Square de l’University College London (UCL), en 2020, ont testé l’ambroxol  (Surbronc, Muxol et leurs génériques) chez des patients touchés par la maladie de Parkinson.

      Lors de l’essai clinique de phase 2, ils ont remarqué que le médicament augmentait les niveaux de la GCase (glucocérébrosidase), une protéine qui permet aux cellules d’éliminer plus efficacement les déchets protéiques, en particulier l’alpha-synucléine. Cette protéine s’accumule dans le cerveau des personnes atteintes par la pathologie neurodégénérative et provoque l’apparition des symptômes.

      L’ambroxol a également été bien toléré par les patients. L’essai clinique de phase 3, appelé ASPro-PD, débutera prochainement et sera dirigé par l’Institut de neurologie de Queen Square de l’UCL en partenariat avec l’organisation britannique Cure Parkinson’s et l’Institut Van Andel. Près de 330 personnes touchées par la maladie de Parkinson seront recrutées pour cette future recherche. Les participants prendront de l’ambroxol pendant deux ans et leurs résultats seront comparés à un groupe témoin prenant du placebo. 

      L’efficacité de l’ambroxol sera évaluée par sa capacité à ralentir la progression de la maladie de Parkinson à l’aide d’une échelle incluant la qualité de vie et les mouvements.

      « Je suis ravi de diriger ce projet passionnant. C’est la première fois qu’un médicament appliqué spécifiquement à une cause génétique de la maladie de Parkinson atteint ce niveau d’essai. Cela représente dix ans de travail approfondi et détaillé en laboratoire », a indiqué le Professeur Anthony Schapira, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Institut de neurologie de Queen Square de l’UCL.

      Source : University College London

      Un nouveau patron américain chez BAYER.

      Un nouveau patron américain chez BAYER.

      BAYER a nommé Bill ANDERSON pour remplacer l’actuel chef Werner Baumann en tant que prochain PDG. Il vient de ROCHE Pharmaceuticals.

      Anderson, qui a quitté la direction de la division pharmaceutique de Roche à la fin de l’année dernière, rejoindra le conseil d’administration de Bayer en avril. Sa nomination au poste de PDG prend effet le 1er juin.

      Il est le candidat idéal pour diriger Bayer avec l’équipe dans un nouveau chapitre réussi à un moment d’un cycle d’innovation perturbateur en biologie, chimie et intelligence artificielle“, a déclaré Norbert Winkeljohann, président du conseil de surveillance de Bayer. « La mission de Bill Anderson est claire : permettre à Bayer de réaliser son plein potentiel et de créer une valeur durable pour nos actionnaires, agriculteurs, patients, consommateurs, employés et toutes les parties prenantes de l’entreprise.

      Anderson représente un changement dans la direction de Bayer. Il est un développeur de médicaments expérimenté, ayant dirigé l’unité Genentech de Roche avant d’être promu pour remplacer Daniel O’Day à la tête de la division pharmaceutique de la société suisse. Avant Genentech, Anderson a travaillé chez Biogen dans divers rôles.

      En tant que directeur de Roche Pharmaceuticals, Anderson a supervisé le développement et la croissance d’une série de nouveaux médicaments sur lesquels le fabricant de médicaments compte pour remplacer les médicaments anticancéreux autrefois les plus vendus, Herceptin, Avastin et Rituxan.

      Américain, Anderson sera basé au siège de Bayer à Leverkusen, en Allemagne.

      Roche, qui subit elle-même un changement de PDG, a récemment promu Teresa Graham pour remplacer Anderson à la tête de Roche Pharmaceuticals

      Les actions de Bayer ont augmenté de 5% suite à, cette annonce.

      Source : Communiqué de BAYER et Biopharmadive