Informations liées aux dispositifs médicaux

Informations liées aux dispositifs médicaux

Parmi les informations, nouveau guide du MDCG, mise à jour de l’enquête auprès des ON, IA, télémédecine, PSUR. 

La Commission européenne a publié une version mise à jour des guides du MDCG publiés et à venir ainsi qu’un nouveau guide MDCG 2024-3 Guidance on content of the Clinical Investigation Plan for clinical investigations of medical devices. 

Sur le site de la Commission européenne a été mis en ligne le document mis à jour – Enquête auprès des organismes notifiés sur les certifications et les applications (MDR/IVDR) – Résultats de la 6e enquête auprès des ON avec statut des données 31 octobre 2023 (petit, moyen et grand ensemble de données) – 11 mars 2024 (version révisée). En octobre 2023, le nombre de demandes s’élevait à environ 18 000, tandis que le nombre de certificats MDR délivrés a augmenté jusqu’à 5 599 (1 700 de plus que le nombre obtenu en juin 2023). En outre, dans le cadre du MDR, le délai moyen entre le dépôt de la demande auprès de l’organisme notifié et la signature de l’accord écrit a été ramené à 1 ou 2 mois en moyenne.

D’autre part, les principales raisons du refus des demandes sont les suivantes :

  • La demande n’entre pas dans le champ d’application de la désignation de l’organisme notifié
  • La demande n’est pas complète
  • Le produit/dispositif est mal classé.

En ce sens, le nombre de refus de demandes a été de 367 en octobre 2023.

Le délai moyen pour obtenir un nouveau certificat MDR est compris entre 6 et 12 mois et plus de 13 mois (jusqu’à un maximum de 24 mois). Pour les évaluations du système de gestion de la qualité du produit, le délai moyen pour la majorité des organismes notifiés est supérieur à 13 mois.

Concernant l’Intelligence Artificielle, le 13 mars 2024, le Parlement européen a approuvé le texte de loi sur l’IA. En décembre 2023, les membres du Parlement ont approuvé la loi sur l’IA par 523 voix pour, 46 contre et 49 abstentions. La nouvelle loi introduit des obligations pour les applications d’IA en fonction des risques potentiels et du niveau d’impact qui leur sont associés, par exemple en fonction de leur préjudice potentiel pour la santé, la sécurité, les droits fondamentaux, l’environnement, la démocratie et l’État de droit.

La loi sur l’IA classe les systèmes d’IA en quatre catégories, en fonction de leur niveau de risque. Les logiciels d’IA pour dispositifs médicaux entrent dans la deuxième catégorie de risque la plus élevée (risque élevé).

Concernant la télémédecine, l’équipe du département Industries des produits de santé du cabinet LEX CASE a publié un article concernant le décret n°2024-164 du 29 février 2024 relatif aux sociétés de téléconsultation. La téléconsultation a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner à un patient une consultation à distance. Ce décret complète les dispositions de l’article 53 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023. Il précise, notamment, la procédure de renouvellement, de retrait et de suspension de l’agrément des sociétés de téléconsultations, les conditions liées aux comités médicaux et les critères de prise en charge par l’assurance maladie. Certains points semblent devoir être reprécisés à l’avenir.

Toujours concernant la téléconsultation, l’ON TUV SUD propose un webinaire gratuit le 03 Avril en lien avec la ligne directrice ISO13131 “Informatique de santé – Services de télésanté – Lignes directrices pour la planification de la qualité” qui fournit des processus qui peuvent être utilisés pour analyser les risques pour la qualité et la sécurité des soins de santé et la continuité des soins lorsque des services de télésanté sont utilisés pour soutenir les activités de soins de santé.

Le GMED a publié une newsletter spécifiquement consacrée au PSUR : exigences et retours d’expérience. 

Source : Commission européenne, LEX CASE, TUV SUD, MDLaw.eu

Un nouvel outil de développement pharmaceutique.

Un nouvel outil de développement pharmaceutique.

Un nouvel outil, prédisant la biodisponibilité ainsi que les interactions médicamenteuses, a été découvert par des chercheurs du MIT.

Des chercheurs du MIT à Boston ont développé un modèle à l’aide d’un algorithme d’apprentissage automatique et de l’ingénierie tissulaire pour prédire le risque d’interactions entre médicaments, notamment des molécules déjà commercialisées avec des candidats médicaments.

Ce travail a été publié dans Nature Biomedical Engineering.

Les chercheurs ont utilisé l’ingénierie tissulaire et l’intelligence artificielle pour mettre au point un système utilisant du tissu porcin ex vivo pour modéliser un contexte physiologique similaire aux structures cellulaires et à l’expression protéique retrouvées chez l’être humain, puis un algorithme entraîné avec les données d’interactions de différentes molécules avec les transporteurs présents dans le tissu porcin.

Les chercheurs ont d’abord utilisé 24 médicaments dont les interactions avec des transporteurs sont connues pour entraîner le modèle à prédire ensuite si une nouvelle molécule peut interagir avec un transporteur en particulier à partir des similarités chimiques. Le modèle a été appliqué à 28 autres médicaments et 22 petites molécules en développement: il a permis d’identifier des interactions avec des transporteurs retrouvées dans la littérature pour 57,1% des médicaments et pour l’ensemble, 58 interactions inconnues.

Ces résultats suggèrent que le criblage des molécules pour leurs interactions avec le transportome intestinal à l’aide d’un modèle associant extrait tissulaire et apprentissage automatique semble pouvoir accélérer le développement de candidats médicaments et l’évaluation de leur profil de sécurité, concluent les auteurs.

Sur la base de ces travaux, des auteurs de l’étude, Thomas van Erlach, le Pr Robert Langer et Giovanni Traverso ont créé la biotech Vivtex, qui propose une plateforme robotisée utilisant du tissu intestinal intact pour tester des molécules développées pour une administration par voie orale, indique le MIT dans un communiqué.

Source : Nature Biomedical Engineering

Quelques acquisitions annoncées dans la pharma.

Quelques acquisitions annoncées dans la pharma.

Voici quelques acquisitions annoncées ces derniers jours dans la pharma, notamment par AZ et BOEHRINGER-INGELHEIM.

ASTRA ZENECA (UK) / AMOLYT (France)

Amolyt Pharma, société française basée à Lyon et spécialisée dans le développement de peptides thérapeutiques au stade clinique ciblant les maladies endocriniennes et métaboliques rares, a conclu un accord définitif au terme duquel AstraZeneca fera l’acquisition d’Amolyt Pharma pour un montant initial de 800 millions de dollars et un paiement d’étape potentiel de 250 millions de dollars. Alexion accueillera l’équipe d’Amolyt Pharma.

BOEHRINGER INGELHEIM (Allemagne) / SOSEY HEPTARES (Japon)

Boehringer Ingelheim a formé un partenariat avec Sosei Heptares dans le cadre d’un accord (85 M €) visant à développer un nouveau type de médicament axés sur le GPR52 contre la schizophrénie, ont annoncé les sociétés. Les sociétés prévoient que la stimulation de cette cible avec un médicament pourrait ouvrir la voie à une nouvelle façon de traiter la schizophrénie.

PRODUCT LIFE GROUP (France) / INTERGRITY (UK)

Après avoir acquis la société australienne COMMERCIAL EYES, le groupe PLG acquiert le britannique INTEGRITY, basé à Oxford et spécialistes en prestation de services réglementaires. Rappelons que PLG a été repris en 2019 par le fonds italien BENETTON

CEVA SANTE ANIMALE (France) / SCOUT BIO  (USA )

Ceva Santé Animale (Ceva) annonce l’acquisition de Scout Bio, entreprise pionnière des biotechnologies de pointe dans les soins aux animaux de compagnie. Cette décision lui permet d’accéder et d’intégrer des innovations clefs comme l’emploi d’anticorps monoclonaux et le développement de la thérapie génique pour apporter une solution aux maladies chroniques chez les animaux de compagnie.

Sources : Communiqués d’entreprises

Quelques nominations dans la pharma et la santé.

Quelques nominations dans la pharma et la santé.

Voulez-vous tenir à jour votre réseau ? Voici quelques nominations annoncées dans la pharma et la santé.

Pierre BOYER / SERVIER

Servier annonce la nomination de Pierre Boyer en qualité de Directeur Général de la filiale Servier France. Pharmacien, MBA il dirigeait précédemment la filiale Belgique Luxembourg.

Philippe GUY / MEDINCELL

Philippe GUY (Ex Boston Consulting Group), stratège expérimenté de l’industrie pharmaceutique, devient Président du conseil de surveillance de MedinCell.

Jérôme VAILLAND / 4P PHARMA

4P-Pharma, annonce la nomination de Jérôme Vailland (ex Ernst & Young ; COAVE Therapeutics) en tant que Directeur Administratif et Financier de 4P-Pharma et ses filiales.

Mathieu CHARVERIAT / THERANEXUS

Theranexus, société biopharmaceutique innovante dans le traitement des maladies neurologiques rares, annonce aujourd’hui la nomination de Mathieu Charvériat en tant que Président du conseil d’administration à la suite de la démission de Franck Mouthon.  Mathieu Charvériat continuera d’exercer la fonction de Directeur Général en plus de la Présidence du conseil d’administration.

Franck MOUTHON / Agence de programmes pour la recherche en Santé

Emmanuel Macron, a annoncé fin 2023 la création d’agences de programmes confiées à des organismes nationaux de la recherche pour définir et coordonner les thématiques prioritaires pour la France. Dans ce cadre, l’Inserm a annoncé la nomination de Franck Mouthon en tant que directeur exécutif de la nouvelle agence de programmes pour la recherche en santé. Franck Mouthon (THERANEXUS) est l’actuel président de France Biotech, l’association des entrepreneurs de l’innovation en santé. 

Sources : Communiqués d’entreprises

Quelques nominations dans la pharma et la santé.

 MSD France reconnu comme entreprise où il fait bon travailler !

MSD France annonce avoir été reconnu par Great Place to Work, un label qui récompense une entreprise où il fait bon travailler.

La filiale obtient pour la deuxième année consécutive la certification Great Place to Work®. Ce label constitue l’un des plus hauts niveaux de reconnaissance de la qualité de l’environnement de travail au sein des organisations. 

Les 30 lauréats ont été sélectionnés sur la base d’un Culture Audit® évaluant les pratiques managériales de l’entreprise et des résultats de l’enquête Trust Index menée auprès de ses collaborateurs et qui s’articule autour de cinq critères : la crédibilité, le respect, l’équité, la convivialité et la fierté. 

89 % des répondants se sont déclarés fiers de travailler pour MSD.

MSD France souhaite en particulier accompagner ses collaborateurs à chaque étape clé de leur vie pour soutenir un équilibre de vie personnelle et professionnelle, au travers de mesures tangibles en matière de parentalité ou d’accompagnement des collaborateurs faisant face à la maladie ou à celle d’un proche. 

Parmi ces mesures :

  • la possibilité pour l’ensemble des salariés de bénéficier d’un congé parental de 12 semaines, rémunéré à 100 % de leur salaire,
  • la possibilité pour les collaborateurs qui assurent un rôle de proche aidant de bénéficier de dons de jours de congés offerts par leurs collègues – abondés par MSD France

Pour Guillaume Jarlot, Directeur des Ressources Humaines : « Chez MSD France, nous sommes attentifs à construire une culture d’entreprise qui permette à chacun de se développer et de s’épanouir. Cela passe par un accompagnement des collaborateurs à chaque étape clef de leur vie afin qu’ils puissent pleinement s’accomplir dans leur vie professionnelle. Nous sommes ravis d’obtenir à nouveau cette reconnaissance qui reflète tout le travail réalisé par les équipes MSD pour aller encore plus loin dans cet accompagnement. »

Source : MSD