Les sprays nasaux en OTC

Les sprays nasaux en OTC

Un essai montre que les sprays nasaux en vente libre pourraient contribuer à réduire les infections des voies respiratoires supérieures, ainsi que l’utilisation d’antibiotiques.

Un nouvel essai mené par des chercheurs de l’université de Southampton en partenariat avec l’université de Bristol a révélé que les sprays nasaux en vente libre pourraient contribuer à réduire les infections des voies respiratoires supérieures, ainsi que l’utilisation d’antibiotiques. 

L’étude, publiée dans le Lancet Respiratory Medicine et financée par le National Institute for Health and Care Research, a révélé que les sprays nasaux pouvaient prévenir l’apparition de symptômes graves d’infections des voies respiratoires supérieures. Touchant une personne sur cinq en Angleterre, les infections des voies respiratoires supérieures sont des infections des parties du corps impliquées dans la respiration, notamment les sinus, la gorge, les voies respiratoires ou les poumons. Affectant les parties supérieures du système respiratoire, telles que les sinus et la gorge, les infections des voies respiratoires supérieures se manifestent par un écoulement nasal, des maux de gorge et de la toux. 

Les chercheurs ont analysé les données de près de 14 000 adultes issus de 322 cabinets de médecins généralistes qui présentaient des problèmes de santé ou des facteurs de risque d’infection, notamment deux problèmes de santé existants, un système immunitaire affaibli par une maladie grave ou des médicaments, ou des infections respiratoires récurrentes dans le passé.

Les participants ont reçu soit un spray nasal à base de gel Vicks First Defence – un microgel qui piège les virus, soit un spray nasal salin – un mélange de sel et d’eau qui réduit les niveaux de virus, soit une ressource en ligne promouvant l’activité physique et la gestion du stress. 

L’étude a révélé que les trois groupes ont connu une réduction de 25 % du nombre de jours de symptômes graves et d’utilisation d’antibiotiques, tandis que les deux sprays nasaux ont raccourci la durée de la maladie de 20 %, entraînant une réduction des jours d’arrêt de travail pouvant aller jusqu’à 30 %, tandis que le groupe pratiquant une activité physique et réduisant le stress a connu une réduction de 5 % des symptômes. 

Le Dr Adam Geraghty, professeur agrégé de psychologie et de médecine comportementale à l’université de Southampton, a commenté l’étude : “Si elles sont largement utilisées, ces interventions pourraient jouer un rôle précieux dans la réduction de l’utilisation des antibiotiques et de la résistance aux antimicrobiens, ainsi que dans la réduction de l’impact des virus respiratoires sur les patients, les services de santé et l’économie en général.”

Source : Pharmatimes

DM numériques et accès au marché : Connaissez-vous PECAN ?

DM numériques et accès au marché : Connaissez-vous PECAN ?

Des représentants de la Haute autorité de santé (HAS), de la Délégation au numérique en santé (DNS) et du Comité économique des produits de santé (CEPS) étaient invités à tirer un premier bilan du dispositif de prise en charge anticipée numérique (PECAN), entré en vigueur en mars 2023 pour les DM numériques individuels à visée thérapeutique (DTx) et la télésurveillance.

Ce dispositif est entré en vigueur en mars 2023 pour les DM numériques individuels à visée thérapeutique (DTx) et la télésurveillance

Rappel du dispositif PECAN:

Ce remboursement dérogatoire d’un an est conditionné à une demande d’inscription au remboursement de droit commun, qui doit être déposée dans les six mois suivant le démarrage de la prise en charge pour les DTx et dans les neuf mois pour la télésurveillance.

Depuis plus d’un an, cinq avis ont été rendus par la commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) dans le cadre de ce dispositif, dont deux favorables, pour Techcare (Cureety) dans la télésurveillance des adultes atteints d’un cancer sous traitement systémique et/ou traités par radiothérapie et pour Continuum+ Connect (Continuum Plus Santé) dans le suivi des adultes sous traitement anticancéreux, qui avait essuyé un premier refus.

Interrogée sur le faible nombre d’avis positifs, Corinne Collignon, responsable de la mission numérique en santé de la HAS, a estimé qu’il y avait “plusieurs facteurs explicatifs”. D’abord, “peu de dossiers” ont été déposés car “les industriels ont attendu de voir comment cela se passait”.

Actuellement, une “petite dizaine” de dossiers sont en cours d’instruction dans le cadre de la Peca, dont un seul DTx à visée thérapeutique, a-t-elle indiqué. La “maturité du système” et le temps de préparation des dossiers expliquent aussi ce délai de “démarrage”.

Quant aux avis négatifs, ils s’expliquent par “plusieurs motifs”. La Cnedimts évalue deux choses en priorité: elle apprécie le potentiel innovant à partir de “premières données disponibles” et elle s’assure que l’industriel sera en capacité d’apporter les éléments permettant à la HAS de statuer lors de l’évaluation clinique pour l’entrée dans le droit commun, soit un an au maximum après l’obtention de la Pecan, a rappelé Corinne Collignon. Or, parmi les dossiers évalués, “certains industriels n’avaient pas de données spécifiques pour montrer le potentiel innovant de leur dispositif.

L’article complet est disponible sur le site TIC PHARMA

DM numériques et accès au marché : Connaissez-vous PECAN ?

Un nouvel acteur dans le traitement de l’obésité : ROCHE

Après NOVO NORDISK (Wegovy), LILLY (Zepbound) et plus récemment PFIZER, voici que ROCHE communique sur des résultats de ses médicaments en développement dans le traitement de l’obésité. Décidément un marché qui ne cesse de « grossir » !

Un médicament contre l’obésité développé par Roche (CT996) a aidé les personnes obèses sans diabète participant à un petit essai de phase 1 à perdre 7,3 % de leur poids corporel en quatre semaines lorsqu’elles étaient prises une fois par jour, soit 6,1 points de pourcentage de plus que celles ayant reçu un placebo, a annoncé mercredi la société. 

Roche a divulgué des données plus détaillées sur ce médicament, indiquant qu’aucun des participants à l’essai n’a arrêté de le prendre en raison d’effets secondaires – une raison pour laquelle les utilisateurs pourraient arrêter de prendre Wegovy ou Zepbound. 

Ces données surviennent deux mois après que le fabricant suisse de médicaments a divulgué les résultats d’un essai portant sur un autre médicament contre l’obésité en cours de développement (CT 388), qui a montré que l’injection hebdomadaire permettait de réduire le poids corporel de 19 % sur six mois chez des patients atteints de diabète et d’obésité.

Les deux médicaments proviennent de l’acquisition par Roche de la start-up de biotechnologie Carmot Therapeutics pour 2,7 milliards de dollars en décembre. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une ruée des sociétés pharmaceutiques pour pénétrer un marché estimé à plus de 100 milliards de dollars par an d’ici le début de la prochaine décennie.

Sources : Biopharmadive
Sources : Biopharmadive
Sources : Biopharmadive

DM numériques et accès au marché : Connaissez-vous PECAN ?

Comment l’ingénierie peut améliorer le traitement des cancers ?

Le cluster Paris Saclay a présenté deux exemples de développement d’ingénierie utilisé dans le développement de molécules en oncologie.

Microscopie et cancer sur puce.

Marie-Claire Schanne-Klein travaille au sein du laboratoire d’Optique et Biosciences de Paris Saclay, qui regroupe des physiciens, des biologistes et des data scientists. Cette pluridisciplinarité permet d’étudier les mécanismes biologiques élémentaires à l’échelle moléculaire, cellulaire et tissulaire, de développer de nouvelles techniques d’imagerie et spectroscopie, de développer des nouveaux outils de diagnostic, et de proposer des nouvelles approches thérapeutiques. L’équipe travaille sur les microscopies avancées et la physiologie tissulaire. Une des études s’attache à la caractérisation de différents modèles de matrices pour le développement de cancers-sur-puce. La technologie de microscopie associée à la technique de microfluidique a permis de montrer 2 types de comportement migratoire des cellules selon la morphologie et la structure de la matrice extra-cellulaire.

Tests biologiques sur puce

Okomera est une start-up qui a pu intégrer des tests biologiques standards dans une puce afin d’accélérer la découverte de nouvelles molécules jusqu’aux étapes de validation et de prédictivité préclinique, mais également de proposer de la médecine de précision. Leur technologie de microfluidique en goutte est brevetée (4 brevets délivrés) et combine la génération d’organoïde dérivé de patient à haut débit, le multiplexage de thérapies sur la même puce et une lecture automatisée du séquençage et imagerie. La société emploie aujourd’hui 23 personnes entre Paris et San Francisco, et a déjà établi des collaborations avec AstraZeneca.

Source : Paris Saclay

Investissements industriels chez NORGINE

Investissements industriels chez NORGINE

Une nouvelle unité de fabrication va être installée chez NORGINE à Dreux. Avec à la clé la création d’une cinquantaine d’emplois.

La direction du groupe pharmaceutique Norgine Pharma a annoncé l’ouverture d’une nouvelle unité de fabrication et conditionnement. 

Ce sera 18 millions d’investissement, avec une cinquantaine d’emplois créés d’ici à 2027 et le doublement de la capacité du site de production de Dreux. 

Selon les journaux locaux, le chantier va durer entre 8 et 10 mois et va commencer d’ici à la fin de l’année 2024.

Olivier Marleix, député LR de Dreux, Christelle Minard, vice-présidente de l’Agglo du Pays de Dreux, Jean-Michel Poisson, premier adjoint au maire de Dreux et bien sûr Christophe Heriard, le sous-préfet de l’arrondissement de Dreux, ont profité de cette annonce officielle de Christopher Bath, le PDG du groupe et Cédric Aillerie, le directeur du site de Dreux pour redire ” l’importance de l’industrie pharmaceutique pour la région et le département et leur volonté d’accompagner Norgine dans ses projets

Cet investissement va permettre d’ouvrir de nouvelles unités de fabrication et de conditionnement de médicaments de gastro-entérologie de nouvelle génération. 

Il s’agit en particulier d’un produit utilisé dans le dépistage du cancer colorectal et d’un autre destiné aux enfants suivant une chimiothérapie,

Cela permet à Norgine de renforcer son engagement pour mieux répondre aux besoins des patients et de favoriser le dépistage du cancer colorectal qui tue encore 17.000 personnes en France chaque année.

Source : Dreux Actualités