Coopération en R & D Public-Privé : L’exemple INSERM-SANOFI !

Coopération en R & D Public-Privé : L’exemple INSERM-SANOFI !

Inserm, Inserm Transfert et Sanofi annoncent la signature d’un nouvel accord de coopération. C’est la troisième étape d’une alliance basée sur une relation de long terme au bénéfice de l’innovation en recherche biomédicale.

Depuis 2017, Sanofi et Inserm Transfert, coopèrent dans le cadre du programme Sanofi iAwards Europe qui vise à soutenir des projets de recherche académique disruptifs afin d’accélérer la mise à disposition de nouvelles solutions thérapeutiques pour les patients.

En 2022, un second partenariat a été signé dans le cadre du programme Sanofi iDEA-TECH Awards, dont l’ambition est d’identifier et contribuer au développement de nouvelles technologies, de nouveaux outils et d’approches innovantes permettant d’améliorer de manière significative le process de R&D, la découverte, le développement et l’optimisation de traitements dans les domaines prioritaires de Sanofi.

Fort de ces deux partenariats, Sanofi, l’Inserm et Inserm Transfert ont souhaité renforcer leurs liens pour les trois années à venir au travers d’une alliance de plus grande envergure. 

L’objectif est la mise en place d’actions coordonnées et conjointes au bénéfice des laboratoires de l’Inserm et de Sanofi afin de favoriser et d’accompagner l’émergence de projets collaboratifs spécifiques et leur mise en œuvre. Ces actions seront focalisées sur des thématiques d’intérêt commun telles que, par exemple, l’immunologie, les maladies neurologiques, les vaccins, la santé numérique ou les biothérapies et la bioproduction de thérapies innovantes.

Pour atteindre ces objectifs, les partenaires s’appuieront sur des équipes qualifiées et s’engageront à déployer leur savoir-faire, compétences et moyens tant humains que matériels nécessaires à la mise en œuvre de cette alliance stratégique.

Ce nouveau partenariat s’inscrit pleinement dans le cadre du Plan Innovation Santé 2030, dont l’objectif est de faire émerger, par la recherche et l’innovation, des champions tricolores capables de positionner la France comme un leader mondial de la santé.

Source : SANOFI

Coopération en R & D Public-Privé : L’exemple INSERM-SANOFI !

Comment créer des vaccins thérapeutiques individualisés ?

Transgene et ProBioGen annoncent la signature d’un accord de licence pour la lignée cellulaire en suspension de ProBioGen. Ce partenariat a pour but de créer de la valeur pour la production de vaccins individualisés par Transgène.

Transgene est une société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies, basées sur des vecteurs viraux, pour le traitement contre le cancer, 

ProBioGen est une CDMO de référence en produits biologiques, vaccins et vecteurs viraux.

Ces deux sociétés annoncent la signature d’un accord de licence pour la lignée cellulaire en suspension AGE1.CR.pIX® de ProBioGen. Ce partenariat a pour but de créer de la valeur en combinant la technologie de production de ProBioGen avec les capacités de production du programme de vaccins individualisés de Transgene et de sa plateforme myvac®.

La lignée cellulaire en suspension AGE1.CR.pIX® de ProBioGen a fait la preuve de son caractère innovant et de sa fiabilité dans les bioprocédés. Elle est actuellement utilisée dans plusieurs essais cliniques de Phase III. Cette plateforme, reconnue pour son rendement et son évolutivité, permet la mise en place de procédés de fabrication industrielle efficaces, qui augmentent la rentabilité et la productivité. La lignée cellulaire AGE1.CR.pIX offre, de plus, une croissance continue associée à une excellente stabilité génétique qui garantissent une production constante de haute qualité.

Le partenariat entre Transgene et ProBioGen reflète un engagement commun de faire progresser la médecine individualisée et améliorer le processus de production.

« Nous sommes heureux de nous associer à Transgene pour faire progresser les vaccins individualisés contre le cancer », a déclaré le Dr Volker Sandig, Directeur scientifique de ProBioGen. « Notre collaboration représente un important potentiel dans le domaine des vaccins personnalisés, pour offrir de nouveaux traitements et un nouvel espoir aux patients atteints de cancer. »

Source : Globenewswire

Coopération en R & D Public-Privé : L’exemple INSERM-SANOFI !

Diminution de l’attrait de l’Europe pour la recherche clinique 

Bien que les essais cliniques mondiaux aient augmenté de 38 % au cours de la dernière décennie, la part mondiale des essais de l’Espace économique européen a diminué de moitié au cours de la même période. 

Un nouveau rapport d’IQVIA pour l’EFPIA et Vaccines Europe montre que la part de l’EEE dans les essais commerciaux – ceux qui sont parrainés par une société pharmaceutique – est passée de 22 % en 2013 à 18 % en 2018 et à 12 % en 2023. Cela se traduit par 60 000 patients de moins accédant à un essai impliquant un pays de l’EEE et 20 000 places de moins disponibles dans les essais réservés à l’EEE, ce qui signifie que les personnes vivant en Europe n’ont pas la possibilité d’accéder aux médicaments les plus récents. 

Les données révèlent d’importantes variations entre les pays de l’EEE ; toutefois, le nombre d’essais a diminué dans tous les pays sauf trois, ce qui suggère l’existence d’un problème systémique dans la région. 

La Chine a doublé son nombre d’essais commerciaux depuis 2018, et représente maintenant une part de 18% des essais cliniques commerciaux mondiaux. 

Les essais cliniques offrent aux patients l’accès le plus précoce aux nouveaux médicaments, jusqu’à 5 à 10 ans avant le lancement ; les données d’IQVIA estiment que les systèmes de santé de l’EEE bénéficient chaque année de 1 à 1,5 milliard d’euros provenant des paiements d’essais et des économies de coûts des médicaments ; une réduction des essais dans l’EEE sera donc ressentie au-delà des soins aux patients.

L’étude suggère que la diminution de l’attrait de l’Europe pour la recherche clinique peut être attribuée à des environnements réglementaires et de financement moins favorables. L’EEE, par exemple, est plus lente que les États-Unis pour la mise en place et l’accès aux essais dans tous les domaines thérapeutiques étudiés (oncologie, maladies infectieuses et maladies rares). La nécessité de mener des essais dans plusieurs pays est également un défi pour l’Europe, alors que les États-Unis et la Chine, en particulier, bénéficient de populations de patients plus importantes. 

L’EFPIA et Vaccines Europe demandent aux États membres et à la Commission européenne d’agir pour stopper et inverser ces tendances, de s’appuyer sur les récents rapports Letta et Draghi et de procéder à une évaluation immédiate de l’impact du règlement sur les essais cliniques (CTR). 

Une série de facteurs sont considérés comme susceptibles d’améliorer l’écosystème des essais cliniques, qu’il s’agisse de minimiser la complexité réglementaire ou de simplifier et d’harmoniser les processus contractuels. Pour renforcer les capacités de l’Europe en matière d’essais cliniques et améliorer l’écosystème, l’EFPIA et Vaccines Europe proposent les recommandations suivantes : 

– Développer un écosystème d’essais cliniques harmonisé, agile et favorable aux essais cliniques multi-pays. 

Réaliser d’urgence l’ambition promise par le règlement de l’UE sur les essais cliniques pour simplifier, accélérer et harmoniser les processus dans les États membres. 

– Augmenter la capacité des essais cliniques, améliorer les infrastructures et réduire les goulets d’étranglement en améliorant la préparation des sites, en remédiant aux contraintes de personnel et en réduisant la variabilité de la sensibilisation du système de santé aux essais cliniques.

– Mettre en œuvre de nouvelles conceptions d’essais cliniques centrées sur le patient afin d’améliorer l’efficacité de la prestation tout en augmentant l’attrait pour les patients. 

– S’inspirer des bons résultats de l’Espagne, qui s’appuient sur un cycle d’adoption précoce des politiques et d’adoption rapide de la CTR grâce à une coordination entre les parties prenantes, à des investissements dans les principaux sites d’essais cliniques et à une collaboration étroite entre les secteurs commercial et non commercial.

Source : EFPIA

Des capteurs plus fins que le papier pour la surveillance des ondes de pouls

Des capteurs plus fins que le papier pour la surveillance des ondes de pouls

Un projet financé par l’Europe a permis la mise au point d’un capteur ultra-mince innovant qui promet de révolutionner la surveillance cardiovasculaire continue.

Mené avec le soutien du programme Actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA), le projet UNOPIEZO a mis au point un capteur ultra-mince innovant qui promet de révolutionner la surveillance cardiovasculaire continue.

«L’idée de rendre le capteur ultrafin lui permet de se plier au maximum pendant la pulsation artérielle, ce qui lui confère une sensibilité maximale», explique Mika-Matti Laurila, titulaire d’une bourse de recherche MSCA.

Le capteur détecte les ondes du pouls artériel grâce à l’effet piézoélectrique qui convertit la déformation mécanique causée par les pulsations de l’artère sous la peau en un signal électrique. 

Grâce à sa flexibilité, le capteur peut se plier plus efficacement à chaque pulsation, maximisant ainsi la déformation mécanique et produisant un signal électrique plus clair et plus précis. Cette capacité permet non seulement d’obtenir des mesures précises de l’onde de pouls, mais aussi de réduire la quantité de matériau nécessaire à la production, ce qui rend le capteur à la fois rentable et durable sur le plan environnemental.

Le capteur est fixé à la peau grâce à une unité de transmission de données (DTU pour «data transmission unit») à base d’élastomère souple, qui favorise la transmission de données sans fil. Les deux unités sont fixées au poignet, le capteur étant placé directement sur l’artère. 

En utilisant un cœur artificiel qui générait une onde de pouls simulée, les chercheurs ont démontré que le capteur était capable de capturer une onde de pouls qui correspondait étroitement à la version simulée. En outre, le système a été testé sur des humains, où il a mesuré avec succès l’onde de pouls artérielle à partir du poignet d’un sujet humain. La forme de l’onde de pouls obtenue correspondait aux formes d’ondes de pouls artérielles typiques, ce qui souligne le potentiel du système pour des applications dans le monde réel.

L’un des principaux avantages du capteur UNOPIEZO est sa faible consommation d’énergie. Contrairement à d’autres systèmes qui nécessitent une source d’énergie externe constante, le capteur piézoélectrique est auto-alimenté, convertissant l’énergie mécanique de la pulsation en énergie électrique.

Une innovation à suivre donc…

Source : CORDIS

SANOFI et ASTRA ZENECA gèrent le succès du vaccin anti VRS.

SANOFI et ASTRA ZENECA gèrent le succès du vaccin anti VRS.

Le vaccin anti-VRS de SANOFI est un succès thérapeutique, commercial et industriel. Le marché est néanmoins concurrentiel avec la présence de PFIZER et MSD.

Lors de l’annonce de ses résultats, SANOFI a déclaré que les ventes de Beyfortus, son anticorps anti-VRS (Virus respiratoire syncitial) pour nourrissons, s’élevaient à 645 millions d’euros, soit environ 700 millions de dollars. Au total, la division vaccins de Sanofi a généré environ 3,8 milliards d’euros, portant les ventes totales de l’entreprise à 13,4 milliards de dollars. « Notre performance a été stimulée par la mise en place progressive de la grippe et de Beyfortus », déclare Paul HUDSON. Beyfortus est approuvé aux États-Unis pour prévenir les infections par le virus respiratoire syncytial chez les nourrissons jusqu’à 24 mois qui entrent dans leur première saison de VRS ou qui restent vulnérables pendant leur deuxième saison. Le médicament à base d’anticorps a été approuvé l’été dernier. Récemment, Sanofi et son partenaire AstraZeneca ont obtenu l’approbation réglementaire pour une nouvelle ligne de fabrication afin d’augmenter l’approvisionnement du vaccin Beyfortus. 

Les entreprises ont eu du mal à maintenir l’approvisionnement pendant la première saison de Beyfortus sur le marché, car une demande plus élevée que prévu a entraîné une pénurie de sa dose de 100 milligrammes pour les nourrissons pesant 5 kg ou plus. Les Centers for Disease Control and Prevention ont réagi en recommandant que les doses soient prioritaires pour les nourrissons à haut risque et ont encouragé les femmes enceintes à recevoir le vaccin contre le VRS Abrysvo de Pfizer, si elles y étaient éligibles. Sanofi a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’augmentation des capacités de Beyfortus favorise l’accès au médicament pour tous les bébés éligibles aux États-Unis. Le seul autre traitement disponible pour la prévention du VRS chez les nourrissons est l’anticorps Synagis, mais l’utilisation de ce médicament est limitée à certains nourrissons à haut risque. Merck & Co. pourrait bientôt mettre sur le marché un autre anticorps concurrent appelé clesrovimab, qu’elle vise à rendre disponible pour la saison du VRS 2025-2026, s’il est approuvé. La saison typique du VRS commence à l’automne et dure tout l’hiver aux États-Unis.

Source : Biopharmadive