Vers un conditionnement pharmaceutique 100 % biodégradable ?

Vers un conditionnement pharmaceutique 100 % biodégradable ?

Bayer Consumer Health se tourne vers des technologies externes pour l’aider à accélérer ses efforts pour atteindre son objectif de conditionnements 100 % recyclables ou renouvelables d’ici 2030.

La division Consumer Health de Bayer collabore avec un partenaire d’innovation ouverte de longue date, yet2, pour lancer un défi d’innovation en matière de conditionnement durable.

Bayer invite les innovateurs et les technologues à partager des matériaux d’emballage durables, y compris des solutions de conditionnement biodégradables ou compostables, flexibles et rigides, à utiliser dans le conditionnement des produits de santé grand public de Bayer. Ce défi accélérera les efforts de Bayer pour atteindre un objectif de 100 % des conditionnements Consumer Health recyclables ou réutilisables d’ici 2030, sans compromettre son engagement à améliorer la santé de ses consommateurs.

 « Nous sommes impatients d’apporter l’expertise de spécialistes dans le domaine des conditionnements durables. Concevoir et développer des conditionnements plus durables, le plus tôt possible dans les phases de conception et de développement des produits, est essentiel pour réduire l’impact sur notre environnement et atteindre les objectifs ambitieux de développement durable de Bayer », déclare Keiko Tago, responsable de la durabilité des conditionnements, Bayer Consumer Health.

Les domaines potentiels de solutions de matériaux de conditionnement comprennent ceux dérivés de sources telles que les algues ou les extraits de plantes tels que l’alginate, l’amidon, la bagasse, la cellulose ou le mycélium ; chitosane; déchets agricoles, etc.

 Les principales exigences pour les soumissions potentielles comprennent :

  • Conditionnement durable et fin de vie des matériaux
  • Potentiel d’adaptation aux volumes de conditionnements industriels
  • Atteindre les taux de transmission de vapeur d’eau et d’oxygène requis
  • Les solutions issues de matériaux biosourcés ou renouvelables sont privilégiées.

Les soumissions doivent inclure uniquement des informations non confidentielles qui couvrent :

  • Un aperçu de la solution technologique
  • Données sur les taux de transmission de vapeur d’eau et de transmission d’oxygène
  • Échelle actuelle ou potentiel d’échelle
  • Brevets pertinents

 Source BAYER

Un banquier président du conseil d’administration de SANOFI !

Un banquier président du conseil d’administration de SANOFI !

Frédéric OUDEA, actuel patron de la Société Générale, sera le probable prochain Président du Conseil d’administration de SANOFI

Le Conseil d’Administration de Sanofi s’est réuni le 2 septembre 2022 et a nommé, à l’unanimité, Frédéric Oudéa en qualité de Censeur avec effet à compter de cette date.

Par ailleurs, la nomination de Frédéric Oudéa en qualité d’administrateur sera soumise pour approbation à la prochaine Assemblée Générale. Suite à cette Assemblée Générale, il sera proposé au Conseil d’Administration de Sanofi la nomination de Frédéric Oudéa en qualité de Président non exécutif de ce conseil, en remplacement de Serge Weinberg dont le mandat sera arrivé à échéance.

Frédéric Oudéa, Directeur Général de la Société Générale : «  Je suis très heureux de rejoindre le Conseil dAdministration de Sanofi comme censeur, avec, sous réserve de laccord de ses actionnaires, la perspective den prendre la Présidence, et remercie le Conseil dadministration et son Président Serge Weinberg pour leur confiance. Je suis extrêmement motivé par la perspective de contribuer dans les prochaines années à la stratégie et au développement durable de Sanofi, entreprise leader dans un secteur de la santé stratégique, à fort impact et en pleine transformation, et d’être le garant de la qualité de la gouvernance du groupe ».

Frédéric Oudéa est né le 3 juillet 1963. Il est ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration. Frédéric Oudéa est Directeur Général de la Société Générale qu’il a rejoint en 1996. Il a été successivement Adjoint au Responsable puis responsable du département Corporate Banking au Royaume-Uni, responsable de la supervision globale et du développement du métier Actions, Directeur financier délégué puis Directeur financier en 2003, avant de devenir Directeur Général du groupe en 2008, et Président directeur général en 2009. A l’occasion de la dissociation des fonctions imposée pour des raisons réglementaires aux banques systémiques en Europe, il a été nommé directeur général en 2015. Avant de rejoindre la Société Générale, il a travaillé 8 ans dans l’Administration d’abord à l’Inspection des Finances, puis au Ministère du Budget. Frédéric Oudéa est également administrateur référent de Capgemini.

Source : Sanofi

EUROAPI : succès d’activité et flambée de la valeur boursière.

EUROAPI : succès d’activité et flambée de la valeur boursière.

EUROAPI a affiché des bons résultats pour son premier semestre. Les analystes financiers  l’intègre dans les valeurs préférées.

L’analyste Oddo BHF qui vient d’intégrer Euroapi dans sa liste des valeurs préférées pour le second semestre 2022, après l’annonce de solides résultats semestriels.

Euroapi qui affiche une hausse de plus de 40% depuis son entrée en Bourse début mai.

Cinq mois après sa scission du géant pharmaceutique Sanofi, Euroapi fait toujours l’unanimité auprès des analystes.

Oddo BHF loue notamment « l’excellente dynamique du business development de la franchise CDMO (la production de principes actifs dont Euroapi ne possède pas la propriété intellectuelle)  sans aucun ralentissement à ce jour du fait de l’économie actuelle. »

Cette activité a vu sa croissance bondir de 22,2% sur les six premiers mois de l’année. La dynamique a été principalement soutenue par le chiffre d’affaires réalisé avec Sanofi, en hausse de 56,%, tandis que la progression du chiffre d’affaires réalisé avec les Autres clients a atteint 5,2 %. Ainsi, les revenus globaux d’Euroapi ont progressé de 10,1% sur un an à 483,8 millions d’euros contre 439,4 millions d’euros, un an plus tôt.

D’ici à 2025, le groupe vise un taux de croissance annuel de son chiffre d’affaires compris entre 6% et 7%, dont environ 35% provenant de ses activités CDMO, tandis que le poids relatif de Sanofi dans le chiffre d’affaires devrait être ramené entre 30 et 35% à cet horizon (autrement dit la croissance des ventes aux tiers sera supérieure à la croissance moyenne du marché).

RAPPEL sur EUROAPI

Un leader mondial des principes actifs pharmaceutiques offrant une large gamme de technologies, tout en développant des molécules innovantes grâce à l’organisation Contract Development and Manufacturing (CDMO).

3350 employés, 6 sites de production en Europe, + de 80 pays couverts par les ventes, 200 Principes actifs pharmaceutiques en portefeuille

Sources EUROAPI, Boursorama et Tradingsat

 

Les lipides dans le développement pharmaceutique

Les lipides dans le développement pharmaceutique

Cayman Chemicals propose un guide pour en savoir plus sur les systèmes LBDD (lipid-based drug delivery)

Le succès des vaccins contre la COVID-19 à base d’ARNm n’aurait pas pu être possible sans des décennies de recherche sur l’administration de médicaments à base de lipides (LBDD). Les systèmes LBDD sont très polyvalents et ont été utilisé pour délivrer diverses molécules bioactives aux cellules et tissus ciblés. Le LBDD a plusieurs avantages par rapport aux méthodes conventionnelles d’administration de médicaments, y compris une stabilité accrue des médicaments, la biodisponibilité et la distribution.

Les nanoparticules lipidiques (LNP) sont une avancée significative pour l’administration de thérapies à base d’oligonucléotides. Les oligonucléotides encapsulés dans les LNP sont protégés contre les dégradations enzymatiques pendant le processus de livraison et sont livrés efficacement aux cellules, où la cargaison thérapeutique est libérée.

Cayman Chemicals propose donc un guide pour en savoir plus sur les systèmes LBDD, les cargaisons qu’ils livrent et pour explorer les concepts et les procédures de base pour la préparation des LNP.

Source : La Gazette du Laboratoire

Les lipides dans le développement pharmaceutique

Une nouvelle piste dans la trisomie 21

Des chercheurs français et suisses ont démontré l’implication d’une hormone connue dans le processus cognitif.

A défaut de guérir la trisomie 21, l’on pourrait d’ici quelques années disposer de nouvelles thérapies à même d’améliorer les symptômes cognitifs des patients atteints. Deux essais cliniques doivent démarrer en Europe d’ici la fin de l’année.

L’un est promu par la société bordelaise Aelis Farma et testera l’efficacité d’un inhibiteur spécifique de la signalisation d’un récepteur cannabinoïde sur la mémoire de travail.

L’autre s’appuiera sur les travaux d’une équipe Inserm lilloise et de chercheurs du CHU Vaudois à Lausanne, sur une hormone, la GnRH (Gonadotropin-Releasing Hormone). Cette hormone impliquée dans la régulation des fonctions liées à la reproduction est déjà utilisée comme thérapie de certains troubles de la puberté, produite par le laboratoire Ferring, sans effet secondaire majeur connu. La démonstration de son implication et de son potentiel dans les troubles cognitifs fait aujourd’hui l’objet d’une publication dans Science.

« Nous avons démontré que quatre micro-ARN codés par des gènes du chromosome 21 jouent un rôle fondamental dans le contrôle de l’expression de la GnRH par les neurones. D’où l’hypothèse qu’un chromosome 21 supplémentaire pourrait perturber la sécrétion neuronale de la GnRH », indique Vincent Prévot, responsable du laboratoire Inserm Développement et plasticité du cerveau neuroendocrine à Lille. S’appuyant sur des financements de l’ANR, son équipe a ainsi étudié l’effet de l’administration de GnRH à des souris modèles de la trisomie 21 humaine. L’amélioration des fonctions cognitives chez les animaux traités a encouragé ses partenaires du CHUV à conduire un essai pilote chez sept patients, des hommes âgés de 20 à 50 ans porteurs d’une trisomie 21.

Une pompe leur a été implantée au niveau du bras, délivrant durant six mois une dose d’hormone toutes les deux heures. Chez six d’entre eux, les chercheurs ont constaté une amélioration significative de certaines fonctions cognitives. En outre, l’imagerie par IRM fonctionnelle a montré chez les patients de l’étude la restauration de certaines connexions cérébrales altérées chez les patients porteurs de trisomie 21.

Ces résultats doivent absolument être confirmés par une étude plus vaste, incluant des femmes et un bras contrôle. Celle-ci devrait démarrer dans le courant de l’automne 2022 selon le même protocole d’administration de la GnRH par pompe pulsatile durant six mois.

« Le laboratoire Ferring, qui avait déjà fourni le traitement pour l’étude pilote, va également le mettre à disposition gratuitement pour cette étude clinique : nous l’en remercions vivement, car le médicament représente une part importante de son coût », salue Nelly Pitteloud, cheffe du service d’endocrinologie, diabétologie et métabolisme du CHUV. L’industriel aurait en revanche déjà prévenu ne pas vouloir s’engager dans des développements en neurologie. Mais les découvertes de l’équipe lilloise ayant déjà fait l’objet d’un brevet, la création d’une start-up est envisagée.

Source : Pharmaceutiques