Quelques nominations dans le pharma et son environnement

Quelques nominations dans le pharma et son environnement

Une nouvelle présidente de BOEHRINGER INGELHEIM France. C’est une des nominations de cette rubrique.

Christiane WIJSEN / BOEHNRINGER INGELHEIM

Christiane WIJSEN (ex directrice Corporate Strategy & Consulting au niveau global) a été nommée présidente de Boehringer Ingelheim en France. Elle prendra ses fonctions le 17 avril 2023 et sera basée à Lyon (siège du laboratoire en France). Cette nomination fait suite au prochain départ à la retraite d’Erick Lelouche, président de la filiale française depuis le 1er janvier 2020. Comme son prédécesseur, Christiane Wijsen aura la responsabilité de toutes les activités de Boehringer Ingelheim en France : santé animale, santé humaine, sites de R&D, sites industriels et fonctions supports. 

Conseillers scientifiques / TRANSGENE

TRANSGENE, société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies virales pour le traitement du cancer, annonce en tant que Conseillers Scientifiques, la nomination du Dr John C. Bell (Directeur Scientifique de BioCanRx) et du Dr Pedro Romero (professeur à la faculté de biologie et de médecine de l’université de Lausanne, rédacteur en chef du Journal for ImmunoTherapy of Cancer).

Ignacio FAUS / NFL BIOSCIENCES

NFL Biosciences, société biopharmaceutique développant des médicaments botaniques pour le traitement des dépendances et addictions, et en particulier NFL-101, son candidat médicament pour le sevrage tabagique, annonce la nomination d’Ignacio Faus, actuel directeur général, à la présidence du Conseil d’administration.

Goeffroy de RIBAINS / AdBio Partners

AdBio partners, société de capital-risque spécialisée dans l’investissement en amorçage dans des sociétés en sciences de la vie, a annoncé la nomination de Geoffroy de Ribains (ex Gamut Therapeutics) en tant que Managing Partner.

Sources : Communiqués d’entreprises

Faire connaître au grand public les sites industriels pharmaceutiques.

Faire connaître au grand public les sites industriels pharmaceutiques.

L’initiative du G5 va permettre aux associations de patients, donc au grand public, de visiter des sites industriels pharmaceutiques français.

Le G5 Santé se mobilise depuis des années pour l’indépendance sanitaire de la France. Du 13 au 31 mars prochains, les 8 entreprises du G5 Santé, bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa ouvrent les portes d’une dizaine de sites de production et de recherche aux représentants d’associations de patients partenaires, afin de poursuivre un dialogue durable et fructueux avec les usagers de la santé.

84 % des patients bénéficient d’un traitement produit par l’une des entreprises du G5 Santé et globalement, 83 % des médicaments du G5 Santé ont au moins un site de fabrication du principe actif sur le sol européen.

Les visites programmées en région Île-de-France aux Ulis, en région Normandie à Dreux, en région Auvergne-Rhône-Alpes à Marcy l’Étoile et à Clermont-Ferrand, en région Hauts-de-France à Lille et Arras, en région Occitanie à Soual et à Montpellier, en région Centre-Val-de-Loire à Gidy, en région Poitou-Charentes à Marans, permettront de découvrir comment sont conçus et fabriqués les diagnostics, les médicaments et les produits d’imagerie en France.

Pour Didier Véron, Président du G5 Santé : « Les entreprises du G5 Santé sont un atout majeur pour l’indépendance sanitaire de la France. Le G5 Santé travaille depuis de nombreuses années avec le gouvernement et toutes les parties prenantes afin de renforcer la souveraineté sanitaire et l’accès des patients français aux produits de santé, innovants comme bien établis. Il nous paraît donc légitime de montrer très concrètement aux représentants des associations de patients comment les industries de santé françaises s’organisent, innovent et produisent sur le territoire national les solutions thérapeutiques et diagnostiques dont chacun peut bénéficier dans notre pays. Un avenir qui se construit avec et pour les patients, dont nos solutions améliorent chaque jour les parcours de soin ».

Ensemble, les entreprises du G5 Santé disposent de plus de 50 usines et d’une trentaine de sites de recherche en France, qui rassemblent au total plus de 30 000 personnes.

Ces entreprises investissent 3,5 milliards d’euros en recherche et développement, en France.

Source : Communiqué G5

Diverses informations relatives aux DMs

Diverses informations relatives aux DMs

Report de la période de transition du RDM, mise en ligne d’un webinaire de l’ANSM, remise en question du retraitement des DMs à usage unique…

Le 24 Février, la proposition d’amendement étendant la période de transition du Règlement (UE) 2017/745 a été approuvée par le Conseil Européen et entrera en vigueur lors de la publication au Journal Officiel (vers mi-Mars).

Le 2 Mars, sur le site de la Commission Européenne a été publié un nouvel avis d’expert clinique sur un stent biorésorbable innovant en alliage de fer (DM implantable de classe III).  Deux préoccupations ont été soulevés concernant l’indication et le bénéfice clinique.

Eurofins E&E France est candidat pour être organisme notifié pour le règlement 2017/745.

Les 27/28 Mars aura lieu en Belgique les sessions de l’IMDRF – International Medical Device Regulators Forum. Le premier jour sera consacré au cycle de vie des dispositifs médicaux : l’importance des activités post-commercialisation.

Une nouvelle norme, l’ISO/IEC 23894 a été publiée. Ce document fournit des recommandations relatives à la manière dont les organismes qui développent, produisent, déploient ou utilisent des produits, systèmes et services faisant appel à l’intelligence artificielle (IA) peuvent gérer le risque spécifiquement lié à l’IA.

La vidéo du webinaire de l’ANSM « Spécifications communes pour les produits sans finalité médicale listés à l’annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 » a été mis en ligne sur le site de l’ANSM.

L’Agence Numérique en Santé a publié un nouveau référentiel d’Interopérabilité et de sécurité applicable à tous les dispositifs médicaux numériques remboursés par l’Assurance maladie. Afin de garantir l’échange, le partage, la sécurité et la confidentialité des données de santé des patients, et après plusieurs consultations publiques entre septembre 2022 et janvier 2023, le Référentiel d’Interopérabilité et de Sécurité des dispositifs médicaux numériques de télésurveillance du 25 juillet 2022 a évolué et s’applique désormais au large ensemble des dispositifs médicaux remboursés par l’Assurance maladie qui réalisent un traitement de données à caractère personnel au sens du règlement général sur la protection des données (RGPD).

Enfin, au Sénat, une question a été posée par la Sénatrice du Calvados Mme Sonia de La Provôté, à l’attention de M. le ministre de la Santé sur le retraitement des dispositifs médicaux à usage unique. Elle aimerait connaitre les raisons qui ont conduit le Gouvernement à faire le choix d’une interdiction pure et simple du retraitement des dispositifs médicaux à usage unique, le périmètre de celle-ci et si une évolution est envisagée. Elle aimerait, en outre, connaitre la position qui a été adoptée dans l’ensemble des autres États membres et les raisons de cette différence de position.

Compte tenu des enjeux […], particulièrement la disponibilité des dispositifs et la protection de l’environnement, il semble qu’une expérimentation temporaire sur le retraitement des dispositifs médicaux à usage unique pourrait être mise en place, encadrée et évaluée par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Sources : ANSM, Commission Européenne, IMDRF, ISO, Team NB, ANS, Sénat

Combattre les infections pulmonaires résistantes

Combattre les infections pulmonaires résistantes

Des chercheurs ont créé un médicament vivant pour combattre les infections pulmonaires résistantes aux antibiotiques.

Des chercheurs soutenus par les projets MYCOCHASSIS et MycoSynVac, financés par l’UE, ont mis au point les premières bactéries vivantes pour traiter les infections pulmonaires. Ce médicament vivant cible une bactérie appelée Pseudomonas aeruginosa qui résiste à presque tous les antibiotiques et qui est la cause fréquente des infections nosocomiales.

Comme l’explique l’étude publiée dans la revue «Nature Biotechnology», l’équipe de recherche a modifié une bactérie pulmonaire humaine appelée Mycoplasma pneumoniae pour traiter la pneumonie acquise sous ventilation mécanique (PAVM). La PAVM a une mortalité hospitalière élevée lorsqu’elle est associée à P. aeruginosa, un organisme résistant aux antibiotiques. La bactérie M. pneumoniae modifiée est administrée avec de faibles doses d’antibiotiques qui seraient inefficaces s’ils étaient utilisés seuls.

Le traitement bactérien modifié s’est avéré réduire considérablement les infections pulmonaires lorsqu’il a été testé sur des souris, augmentant ainsi leur taux de survie. Les chercheurs n’ont également observé aucun symptôme clinique indésirable lié au traitement, ce qui suggère qu’une seule dose élevée de M. pneumoniae était efficace sans aucune toxicité. De plus, le système immunitaire a progressivement éliminé la bactérie modifiée une fois le traitement terminé.

«Nous avons mis au point un bélier qui assiège les bactéries résistantes aux antibiotiques. Le traitement perce des trous dans leurs parois cellulaires, offrant ainsi des points d’entrée cruciaux pour que les antibiotiques puissent envahir et éliminer les infections à leur source. Nous pensons qu’il s’agit d’une nouvelle stratégie prometteuse pour lutter contre la principale cause de mortalité dans les hôpitaux», déclare la Dre María Lluch, l’une des autrices correspondantes de l’étude, du CRG.

L’efficacité de M. pneumoniae dans la lutte contre les infections pulmonaires montre que de nouvelles souches de bactéries pourraient être créées pour lutter contre les maladies respiratoires telles que l’asthme ou le cancer du poumon.

Les chercheurs souhaitent réaliser d’autres tests avant de passer à la phase d’essai clinique.

Source : Cordis

Modification de l’accord sur le Brexit

Modification de l’accord sur le Brexit

La réglementation des médicaments à usage humain en Irlande du Nord relève désormais de la responsabilité du MHRA en vertu d’une modification de l’accord sur le Brexit finalisée par le Royaume-Uni et l’UE.

L’Irlande du Nord occupait une position unique dans le cadre de l’accord initial sur le Brexit. Alors que la région faisait toujours partie du Royaume-Uni, l’Agence européenne des médicaments (EMA) est devenue responsable des médicaments à usage humain, créant une situation dans laquelle un médicament était disponible en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles, mais pas en Irlande du Nord. La fin du délai de grâce en 2024 menaçait de perturber l’approvisionnement en médicaments de l’Irlande du Nord, qui s’approvisionne à 80 % dans le reste du Royaume-Uni.

L’année dernière, un amendement législatif de l’UE a résolu certains problèmes, notamment liés aux médicaments génériques, mais les parties prenantes ont continué à faire pression sur la Commission européenne et le Royaume-Uni pour un meilleur système.

« Le régulateur britannique approuvera tous les médicaments pour l’ensemble du marché britannique, y compris l’Irlande du Nord, sans rôle pour l’Agence européenne des médicaments », a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak dans un communiqué. «Cela protège pleinement l’approvisionnement en médicaments de la Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord et affirme une fois de plus la primauté de la réglementation britannique. Les mêmes médicaments, dans les mêmes emballages, avec les mêmes étiquettes, seront disponibles dans toutes les pharmacies et tous les hôpitaux du Royaume-Uni. »

Selon le gouvernement britannique, les fabricants d’Irlande du Nord conserveront un accès au marché de l’UE, mais des mesures sont en place pour empêcher les médicaments à usage humain destinés à la vente au Royaume-Uni de traverser la frontière. Les emballages individuels de médicaments vendus en Irlande du Nord porteront une étiquette réservée au Royaume-Uni et le Royaume-Uni « devrait surveiller en permanence leur mise sur le marché d’Irlande du Nord », a déclaré la Commission. Si le Royaume-Uni ne respecte pas ses obligations, la Commission peut suspendre unilatéralement les nouvelles règles.

Richard Torbett, directeur général du groupe britannique de commerce pharmaceutique ABPI, a réservé un accueil prudent à l’accord, déclarant que « pendant que nous attendons de voir tous les détails, l’accord d’aujourd’hui semble apporter un retour à un marché britannique unique pour les médicaments, offrant la solution permanente que nos membres réclamaient ». Torbett a ajouté que l’industrie aura besoin « d’un certain temps » pour passer aux nouvelles règles.

Source : RAPS