Un nouveau président du LEEM

Un nouveau président du LEEM

Le Conseil dadministration du Leem a élu Thierry Hulot (PDG de Merck en France) à la présidence du Leem, pour un mandat de deux ans.

La déclaration de Thierry Hulot* : « Mon objectif est que notre industrie soit encore plus entendue, quelle prépare son avenir et celui de ses collaborateurs. Elle doit trouver des marges de croissance et de progrès qui lui permettront demain de servir encore mieux les patients. Sassurer quun patient a et aura accès au traitement qui lui est nécessaire – même si ce traitement nexiste pas encore – est à lorigine de ma vocation de pharmacien. Je suis convaincu que pour y arriver il faut une industrie forte, portée par un syndicat professionnel fort, ambitieux et présent sur tous les sujets de la chaine de valeur du médicament ».

Quatre objectifs stratégiques pour répondre aux principaux enjeux de notre secteur :
1. Défendre un modèle de croissance des médicaments matures et innovants pour garantir aux patients leur accès sur le long terme.
2. Se battre pour faire de la France un leader de la recherche, du développement et de la production durable.
3. Faire du Leem un contributeur incontournable au niveau européen.
4. Repenser nos métiers et anticiper les carrières de demain.

« La présidence du Leem nécessite un engagement fort. Le Leem que je défends est au service de lensemble de ses adhérents. Il porte des revendications et sait être ferme sur ses lignes « rouges », tout en étant un partenaire et une force de proposition vis-à-vis de lensemble des parties prenantes », souligne Thierry Hulot.

*Thierry Hulot intègre le Groupe Merck en 1995, où il occupe différents postes en R&D en France et en Allemagne. En 2007, il poursuit son activité en Suisse chez Merck Serono, après lacquisition de Serono par le groupe Merck. Il crée la fonction Management de Projets au sein de la nouvelle entreprise. Il dirige ensuite le cabinet du Président de Merck Serono jusquen 2012, avant de créer lactivité Biosimilaires en 2013. En octobre 2013, il est nommé Directeur des activités industrielles et supply monde.

Depuis le 1er février 2017, Thierry Hulot est Président Directeur Général de Merck en France (avec 3 domaines dactivités : santé, sciences du vivant, électronique). Il est également Directeur Général de la division Biopharma en France.

Source : LEEM

Impuretés élémentaires : nouvelle révision du guide ICHQ3D

Impuretés élémentaires : nouvelle révision du guide ICHQ3D

La révision du guide ICHQ3D a atteint le stade 4 en Avril 2022.

Le guide ICHQ3D(R2) actuelle a atteint l’étape 4 en avril 2022, ce qui signifie que le projet final est recommandé pour adoption aux organismes de réglementation des régions de l’ICH. La révision de ce guide est axée sur l’établissement de limites pour les impuretés élémentaires par la voie d’exposition cutanée.

 Cette nouvelle révision comprend donc :

  • une correction des expositions journalières autorisées (PDE) pour l’or, l’argent et le nickel en annexe 2 ;
  • une correction des monographies pour l’or et l’argent en annexe 3
  • l’ajout d’une annexe 5 – limites pour les impuretés élémentaires par voie cutanée et transcutanée
  • et l’ajout d’une référence à l’annexe 5 en section 3.2.

 Une présentation résumant la nouvelle annexe pour les “Limites pour les impuretés élémentaires par la voie cutanée et transcutanée” et fournissant les résumés des corrections des erreurs de PDE pour les 3 impuretés élémentaires est disponible sur le site de ICH.

Source : ICH

Détruire les cellules cancéreuses du pancréas

Détruire les cellules cancéreuses du pancréas

L’Institut Curie vient de mettre en évidence des molécules d’un genre nouveau

Inactives lorsqu’elles sont administrées, les « prodrogues » deviennent bio-actives à la suite d’une réaction chimique à l’intérieur de la cellule ou de l’organisme. A l’Institut Curie, l’équipe « Chimie et biologie du cancer » menée par Raphaël Rodriguez vient de mettre en évidence in vitro l’efficacité anti-tumorale et spécifique de prodrogues sur des cellules cancéreuses du pancréas métastatiques et résistantes aux traitements conventionnels. Publiés dans le Journal of the American Chemical Society, ces résultats mettent à profit la chimie du fer dans le cancer et ouvrent la voie au développement d’une nouvelle classe de médicaments anti-tumoraux.

Le fer est impliqué dans des mécanismes cellulaires qui conduisent certaines cellules – dites persistantes – à devenir métastatiques, résistantes aux traitements anti-tumoraux conventionnels et donc à l’origine des récidives. Cependant, du fait même de la présence du fer, ces mêmes cellules présentent une sensibilité accrue à la ferroptose : une mort cellulaire provoquée par la formation incontrôlée de certains composés létaux (lipides peroxydés) qui se forme dans un compartiment spécifique de la cellule (le lysosome). C’est sur cette sensibilité que s’appuient les chercheurs pour mettre en œuvre une stratégie ciblant spécifiquement cette voie chimique.

 « Grâce aux petites molécules chimériques que nous avons développées, notre fenêtre thérapeutique s’élargit : nous parvenons à cibler spécifiquement les cellules tumorales les plus néfastes pour l’organisme tout en épargnant les cellules saines. S’il nous faut poursuivre nos travaux vers la clinique, les perspectives sont prometteuses. » précise Raphaël Rodriguez directeur de recherche au CNRS au sein de l’unité Chimie et Biologie de la Cellule (Institut Curie, Inserm, CNRS). 

 Le Pr Alain Puisieux, directeur du Centre de recherche de l’Institut Curie, co-auteur de l’étude déclare de son côté : « Ces résultats confortent la stratégie choisie de cibler le métabolisme du fer dans les cellules tumorales qui sont impliquées dans les processus métastatiques et les récidives. Ils illustrent concrètement les potentialités de la chemical biology, cette discipline qui vise à utiliser les principes de la chimie physique et la connaissance de la biologie pour avoir un impact sur la médecine. C’est pourquoi, au sein du Centre de recherche de l’Institut Curie, nous avons fait le choix de développer cette expertise à l’avenir prometteur en terme de solutions thérapeutiques pour la cancérologie».

 

Source : La gazette du laboratoire

L’actualité réglementaire liée aux dispositifs médicaux

L’actualité réglementaire liée aux dispositifs médicaux

Quelques conséquences de la règlementation européenne sur la règlementation britannique et française.

Le BSI a publié un guide relatif à la réglementation UK des dispositifs médicaux. L’objectif de ce guide est de rappeler que les règlements DM et DMDIV n’ont pas été transposés en droit en Grande-Bretagne et qu’il faut faire la distinction entre la Grande-Bretagne et le Royaume-Uni. Il est également rappelé que l’Irlande du Nord a un statut spécial car les règles de l’UE continueront à s’y appliquer.

La règlementation DM UK (SI 2002 n°618) implémente les directives DM et DMDIV. Cette réglementation a été amendée plusieurs fois et notamment pour refléter les conséquences du BREXIT. Toutefois, un texte officiel et consolidé incorporant tous les amendements n’a pas encore été rendu public.

Le MHRA indique dans une publication avoir entamé le processus de mise à jour la réglementation britannique (et entend notamment reclasser les dispositifs médicaux et renforcer la surveillance post-commercialisation) et a précisé que le marquage CE européen sera reconnu jusqu’au 30 juin 2023. L’association commerciale britannique des industries de la santé a demandé un report de cette date, mais rien n’indique actuellement que cette demande sera prise en compte.

 La Commission Européenne a publié une mise à jour de son « Guide bleu » relatif aux règles applicables aux produits européens.

Au programme du Guide bleu, version juin 2022 :

  • Réglementer la libre circulation des marchandises en sécurisant les produits mis sur le marché.
  • Les cas d’application de la réglementation.
  • Les acteurs et leurs obligations (fabricant, importateur, mandataire, etc.).
  • Les exigences en matière de produits, dont le marquage CE.
  • L’évaluation de la conformité des produits aux directives de l’UE.
  • L’accréditation.
  • La surveillance du marché.
  • Aspects internationaux donc les accords de reconnaissance mutuelle.

L’ANSM a publié sur sa chaine YouTube, la vidéo du webinaire relatif à la vigilance selon les nouveaux règlements DM 2017/745 et DMDIV 2017/746.

Les sujets abordés ont été les suivants :

  • l’apport des nouveaux règlements et de l’ordonnance DM mise à jour,
  • l’organisation de l’ANSM suite aux nouveaux règlements,
  • les attendus de l’ANSM concernant les déclarations.

Par ailleurs, le power point de la présentation est disponible sur le site internet de l’ANSM.

Sources : BSI, Commission Européenne, International pratique, ANSM

FUJIFILM investit en Europe dans la bioproduction.

FUJIFILM investit en Europe dans la bioproduction.

FUJIFILM va investir 1,4 Md€ afin de développer l’activité de sous traitance de bioproduction de sa filiale FUJIFILM DIOSYNTH BIOTECHNOLOGIES (FDB).

La plupart de ces investissements industriels vont concerner l’usine de Hillerod au Danemark. 450 emplois vont être créés, venant s’additionner aux 1055 employés du site.

Cet investissement va permettre à ce site d’être un des plus performants en Europe dans le domaine de la bioproduction.

Cela représente un équipement de 8 réacteurs de 20 000 litres et deux lignes complètes de processus de bioproduction. De plus les équipements électriques vont remplacer les équipements au gaz, afin de réduire, dans les processus de fabrication, l’utilisation des énergies fossiles. Un programme de réduction de la consommation d’eau va être également mis en place.

Cette nouvelle unité industrielle devrait être opérationnelle  en 2025.

Sources : Fujifilm et Biopharma Reporter