Informations concernant les dispositifs médicaux

Informations concernant les dispositifs médicaux

Addendum à un guide MDCG, inquiétude de l’Académie européenne de pédiatrie, ANSM et annexe XVI, Agence Numérique en Santé, rapport d’activité du SNITEM et creation d’une page dédiée au UKCA par le BSI. 

Sur le site de la Commission Européenne, un addendum au guide MDCG 2022-18 a été publié. Ce guide concerne l’article 97 du règlement (UE) 2017/745 dans les situations où un certificat délivré en vertu de la directive 93/42/CEE (MDD) ou de la directive 90/385/CEE (AIMDD) a expiré ou expire avant la délivrance du ou des certificats nécessaires conformément au MDR et l’addendum fait suite au règlement 2023/607 relatif au prolongement des périodes de transition. Le MDCG considère que l’application de l’article 97 MDR conformément au MDCG 2022-18 aux situations où un certificat MDD/AIMDD a expiré avant la délivrance d’un certificat MDR a atteint son objectif et n’est plus pertinente.

Le 05/07/2023, a été publiée au JOUE la DÉCISION D’EXÉCUTION (UE) 2023/1410 DE LA COMMISSION modifiant la décision d’exécution (UE) 2021/1182 en ce qui concerne des normes harmonisées pour la stérilisation des produits de santé et l’évaluation biologique des dispositifs médicaux. Ce qui fait maintenant 17 normes harmonisées globales pour le MDR. 

Un 39ème organisme notifié a été désigné selon le règlement 2017/745. Il s’agit d’un organisme chypriote HTCert (Health Technology Certification Ltd).  

L’Académie européenne de pédiatrie a averti qu’une action urgente était nécessaire “pour garantir un accès continu aux dispositifs médicaux essentiels pour les enfants et les patients atteints de maladies orphelines”. Dans une lettre adressée à Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, les dirigeants de l’EAP et d’autres organismes pédiatriques ont expliqué comment le règlement sur les dispositifs médicaux (MDR) affecte la disponibilité des produits qui ciblent de petites populations de patients. Étant donné que le MDR a « considérablement » augmenté les contraintes de temps et de coûts pour l’industrie, les fabricants retirent les dispositifs vendus en plus petit nombre. La lettre cite le retrait du marché des ballons utilisés dans une manœuvre de sauvetage et des rapports de pénuries de dispositifs de dialyse utilisées chez les jeunes enfants. Les pédiatres ont déclaré que les nouveaux délais du MDR “n’arrêteront pas la disparition des dispositifs médicaux essentiels du marché de l’UE”. Pour corriger le problème, l’EPA et ses coauteurs souhaitent que l’UE crée des statuts de dispositifs pédiatriques et orphelins éligibles à une évaluation de conformité “simplifiée, rapide et peu coûteuse”. Les pédiatres ont cité en exemple le règlement américain Humanitarian Device Exemption.

Sur sa page dédiée au Webinaire – Spécifications communes pour les produits sans finalité médicale listés à l’annexe XVI du règlement (UE) 2017/745, l’ANSM a publié la presentation power point du webinaire ainsi qu’une presentation de la DGCCRF présentant la repartition des rôles entre l’ANSM et la DGCCRF. 

Le SNITEM a publié son rapport d’activité 2023. Ce document propose une rétrospective détaillée des événements les plus marquants qui se sont déroulés au cours des 12 derniers mois. Il met notamment en lumière les réalisations des groupes de travail du Snitem, ainsi que les différentes actions de communication entreprises tout au long de cette année, qu’elles soient à destination des entreprises adhérentes ou de l’éco-système santé dans son ensemble.

 L’Agence du Numérique en Santé a annoncé l’ouverture en mode nominal du guichet “ligne générique” sur Convergence grâce à la publication des arrêtés des lignes génériques (voir notre article Télésurveillance des DM et remboursement). La phase transitoire du parcours en ligne générique pour la certification de conformité des dispositifs médicaux numériques au référentiel est donc terminée. L’ANS est désormais en mesure de valider la recevabilité sur Convergence, de rendre un avis officiel et définitif sur les preuves déposées par les ENS et de délivrer un certificat de conformité. L’arrêté concernant les prothèses cardiaques implantables sera publié ultérieurement. En attendant, les preuves concernant cette ligne générique ne sont pas publiées dans Convergence. Si vous êtes candidats et concernés, vous pouvez avancer sur les exigences interopérabilité et sécurité en mode nominal.

La Haute autorité de santé (HAS) a mis en ligne le 29 juin, un guide d’aide au choix des dispositifs médicaux numériques (DMN) à usage professionnel. A destination des professionnels de santé (libéraux comme hospitaliers) et des structures d’achats, ce document généraliste a pour objectif de guider ces potentiels acheteurs et utilisateurs de DMN dans la sélection de ces outils « en listant les questions clés à se poser en amont de leur achat », précise la HAS. L’instance souligne par ailleurs que le guide « n’a pas pour vocation d’apporter des réponses spécifiques pour évaluer un DMN particulier ou d’associer un score d’évaluation à chaque question ». 

Le BSI a créé une page dédiée au marquage UKCA (obligation légale pour mettre un dispositif sur le marché en Grande-Bretagne). 

Sources : Commission Européenne, RAPS, ANSM, ANS, SNITEM, BSI

Demande de modifications au projet de législation pharmaceutique

Demande de modifications au projet de législation pharmaceutique

Les nouveaux dirigeants de l’EFPIA partagent leur liste de souhaits concernant les changements à apporter au projet de législation pharmaceutique. 

L’équipe de présidence nouvellement élue de l’EFPIA a partagé une liste des modifications demandées au projet de législation pharmaceutique de l’UE. L’EFPIA, un groupe commercial représentant les grandes entreprises pharmaceutiques, souhaite que l’UE travaille à “optimiser davantage le cadre réglementaire et à maximiser l’utilisation des voies accélérées”.

Les dirigeants de l’industrie ont critiqué le projet de législation de l’UE avant et après sa publication en avril. La directrice générale de l’EFPIA, Nathalie Moll, a averti que les propositions “sapaient la recherche et le développement en Europe tout en omettant d’aborder l’accès aux médicaments pour les patients” et a fait valoir que “pénaliser l’innovation si un médicament n’est pas disponible dans tous les États membres dans les deux ans est fondamentalement erroné et représente une cible impossible pour les entreprises”.

Depuis lors, l’EFPIA a élu une nouvelle équipe de présidence pour travailler aux côtés de Moll. Le PDG de Novo Nordisk, Lars Fruergaard Jørgensen, a pris le poste de président, avec Stefan Oelrich, responsable des produits pharmaceutiques chez Bayer, et David Loew, PDG d’Ipsen, servant respectivement de premier et deuxième vice-présidents.

La nouvelle équipe s’est réunie à Bruxelles la semaine dernière pour réitérer ses préoccupations concernant le projet de loi et faire savoir aux responsables de l’UE que l’EFPIA souhaite collaborer à la révision du document. Tout en notant que “la législation proposée commence à faire évoluer le système réglementaire européen, qui n’a pas été largement modernisé au cours des vingt dernières années et est de plus en plus lent que les États-Unis et d’autres régions leaders”, l’EFPIA a demandé cinq modifications au projet.

La première demande de l’EFPIA est que les propositions “réalisent l’objectif principal de la législation pharmaceutique européenne en optimisant davantage le cadre réglementaire et en garantissant une utilisation maximale des voies accélérées pour répondre aux besoins des patients”.

Le groupe commercial souhaite également que l’UE “renforce, plutôt que de réduise”, la base de protection des données réglementaires et l’exclusivité du marché des médicaments orphelins tout en “créant des incitations distinctes pour stimuler l’innovation et relever les défis des soins de santé”. La réduction de la période minimale de protection réglementaire de 10 ans à huit ans est l’un des changements les plus controversés du projet, du point de vue de l’industrie. 

Dans le cadre des autres demandes, l’EFPIA pousse les responsables de l’UE à lever les obstacles à l’accès aux nouveaux médicaments “sur la base d’une compréhension commune des preuves générées par le portail européen Industry European Access Hurdles Portal récemment publié ;” ” inclure une définition large et centrée sur le patient des besoins médicaux non satisfaits ” pour encourager la recherche ; et s’assurer que “les exigences de la chaîne d’approvisionnement et de l’environnement sont proportionnées et adaptées à l’objectif”.

Source : RAPS

Comment PFIZER investit dans l’écosystème biotechnologique français ?

Comment PFIZER investit dans l’écosystème biotechnologique français ?

Pfizer vient d’annoncer lors du Sommet Choose France son intention de doubler son investissement en France avec 500 millions d’euros supplémentaires sur les quatre prochaines années pour soutenir la recherche et l’innovation en santé.

    Ils s’ajoutent aux 520 millions d’euros d’investissement annoncés en 2022 dont plus de la moitié a déjà été engagée pour contribuer à l’avancement de projets de R&D, d’essais cliniques et de fabrication de médicaments en France. L’entreprise s’est aussi engagée à évaluer l’avancement des projets dans les prochaines années, en vue d’investir un milliard d’euros supplémentaires entre 2025 et 2026.

    Dans ce contexte, Pfizer annonce un parrainage stratégique pluriannuel avec BioLabs, le réseau international d’incubateurs ouvert aux scientifiques, start-ups en biotechnologies et sciences de la vie à haut potentiel.

    Dans le cadre de ce partenariat, Pfizer devient l’un des 3 sponsors fondateurs pharmaceutiques du site BioLabs Hôtel-Dieu à Paris dont l’ambition est de créer un écosystème puissant d’innovation dans les sciences de la vie. BioLabs Hôtel-Dieu offre depuis février 2023 un lieu unique au cœur d’un pôle d’innovation biotechnologique avec des espaces de laboratoire entièrement équipés. Sa collaboration avec l’AP-HP crée un espace de coworking de premier plan pour les sciences de la vie à Paris, connecté aux 39 hôpitaux de l’AP-HP, offrant ainsi un lieu idéal pour l’innovation.

    Pfizer renforce son intégration dans l’écosystème des start-ups en biotechnologies en France, en offrant aux chercheurs et entrepreneurs en résidence à BioLabs Hôtel-Dieu l’accès aux meilleures expertises scientifiques et technologiques, pour qu’ils puissent expérimenter, développer et approfondir leurs idées.

    Source : PFIZER

    Quelques nominations avant les vacances d’été.

    Quelques nominations avant les vacances d’été.

    Quelques nominations dans la pharma, pour des postes opérationnels ou au siège des conseils d’administration.

    Sara DOLCETTI / QUBIT PHARMACEUTICALS

    Qubit Pharmaceuticals, société deeptech spécialisée dans la découverte de médicaments grâce à la simulation et la modélisation moléculaire accélérée par le calcul hybride HPC et quantique, annonce le recrutement de Sara Dolcetti ( ex Koninklijke Philips, Boston Consulting Group) au poste de vice-Présidente en charge du Business Développement.

    Xavier LASSERRE / ETHYPHARM

    Le 12 juin dernier, Denis DELVAL, Président & Directeur Général du groupe Ethypharm, a annoncé la nomination de Xavier LASSERRE (Ex ZENTIVA) au poste de Directeur Commercial.

    GOUVERNANCE DE MAAT PHARMA

    MaaT Pharma, société de biotechnologies en stade clinique avancé, leader dans le développement de Microbiome Ecosystem TherapiesTM (MET) visant à améliorer la survie des patients atteints de cancers, a annoncé de nouvelles nominations au sein de son Conseil d’Administration et de son équipe de direction.

    Karim Dabbagh, PhD, est nommé Président et administrateur indépendant ; Basé aux États-Unis, Karim Dabbagh, président et directeur général de Second Genome Inc., est reconnu pour son travail novateur dans la science du microbiote. Ancien cadre chez Pfizer et Roche, il apporte une forte expérience dans le développement pharmaceutique.

    Nadia Kamal, PhD, directrice des divisions Technologie, Santé et Innovation au sein d’Harmonie Mutuelle, a été nommée administratrice indépendante et présidente du Comité RSE. 

    Intégration au sein du comité de direction de MAAT PHARMA :

    Pr. Gervais Tougas (ex NOVARTIS) en tant que directeur médical par intérim (CMO) Il supervisera la stratégie médicale notamment dans le cadre du parcours d’enregistrement de MaaT Pharma en hémato-oncologie et dans la phase clinique en immuno-oncologie. 

    Philippe Moyen (ex PTC therapeutics) en tant que directeur des opérations (COO). Guilhaume Debroas, PhD, rejoint la Société en tant que responsable des Relations Investisseurs. 

    Jean-Frédéric PAULSEN / FERRING

    Ferring Pharmaceuticals a annoncé la nomination de Jean-Frédéric Paulsen (petit-fils du fondateur) en tant que Président exécutif du groupe Ferring, alors que s’amorce une nouvelle phase de croissance suite à l’approbation de deux médicaments innovants par la Food and Drug Administration des États-Unis.

    Kathrin U JANSEN / VALNEVA

    Kathrin U Jansen (ex Senior Vice-President et responsable de la recherche et du développement de vaccins de  PFIZER) , docteur en microbiologie, âgée de 65 ans, de nationalité allemande avec plus de 30 ans d’expérience dans la recherche et le développement de vaccins, a été nommée au Conseil de surveillance de Valneva pour un mandat de trois ans. 

    Source : Communiqués d’entreprise

    Comment PFIZER investit dans l’écosystème biotechnologique français ?

    Comment comprendre toutes les pathologies dermatologiques ?

    Pierre FABRE, qui a une franchise importante en dermatologie, a lancé la plus grande enquête épidémiologique concernant ce domaine thérapeutique. Elle permettra de collecter 3 millions de données afin de comprendre les pathologies et les traitements

    Le projet ALL mis en place par Pierre FABRE, est une enquête de grande envergure, qui la plus importante jamais réalisée en dermatologie. Ce projet, lancé fin 2022, avec l’aide de la société EMMA, a pour objectif de collecter des données sur tous les types de peaux (ALL Skins), toutes les maladies de peaux (ALL Dermatoses) et tous les phototypes (ALL Colors) afin de construire la plus grande base de données privée internationale.

    50 552 personnes, issues des populations adultes de 20 pays (représentant à eux seuls plus de 50 % de la population mondiale) répartis sur 5 continents, ont répondu aux 65 questions du projet ALL.

    Les principales thématiques abordées sont liées à la prévalence et à l’impact des pathologies, mais également aux comportements, aux parcours de soins et aux besoins des patients concernés par une ou plusieurs dermatoses comme la dermatite atopique, le psoriasis, l’acné, la rosacée, ou encore le vitiligo.

    La base de données ALL a été construite avec analyse des résultats dans le temps (analyse longitudinale), pendant 5 ans (2023-2027). Les 3,3 millions de données permettront d’identifier les informations essentielles à une meilleure compréhension du vécu des patients.

    Ce projet, unique en son genre, a déjà obtenu le soutien de leaders d’opinion de renommée internationale : le Professeur Jean Hilaire SAURAT de l’Université de Genève pour l’acné, le Professeur Gil YOSIPOVITCH de l’Université de Miami, pour le prurit, les Professeurs Henry LIM de l’Université de Detroit et Khaled EZZEDINE, dermatologue à l’APH Paris, pour la photoprotection, le Professeur Julien SENESCHAL, dermatologue au CHU de Bordeaux pour le vitiligo et le Professeur Marie Aleth RICHARD, dermatologue à l’APH Marseille et ancienne présidente de la SFD.

    Source : Pierre FABRE