NOVO NORDISK mise sur l’intelligence artificielle pour de nouveaux traitements.

NOVO NORDISK mise sur l’intelligence artificielle pour de nouveaux traitements.

Novo Nordisk et Valo Health ont conclu un accord pour découvrir et développer de nouveaux traitements pour les maladies cardiométaboliques.

Ce projet est basé sur le vaste ensemble de données humaines de Valo et sur des calculs alimentés par l’intelligence artificielle (IA). La collaboration entre les deux organisations tirera parti des capacités de l’Opal Computational Platform™ de Valo, notamment l’accès aux données réelles des patients, la découverte de petites molécules grâce à l’IA et la plateforme de modélisation de tissus humains Biowire® conçue pour accélérer le processus de découverte et de développement.

Les capacités précliniques de Valo permettent l’identification et la validation de nouvelles cibles médicamenteuses, ainsi que le développement de candidats médicaments contre ces cibles, et peuvent aider à prédire la sécurité et l’efficacité des composés. En plus de la découverte et de la validation de cibles dans le cadre de la collaboration, Novo Nordisk accorde une licence à trois programmes précliniques de découverte de médicaments pour les maladies cardiovasculaires découverts et développés par Valo à l’aide d’Opal Computational Platform™.

Selon les termes de l’accord, Valo recevra un paiement initial et un éventuel paiement d’étape à court terme, totalisant 60 millions de dollars, et est éligible à recevoir des paiements d’étape pour un maximum de 11 programmes, totalisant jusqu’à 2,7 milliards de dollars, plus un financement de R&D et paiements de redevances potentiels. Le partenariat entre Novo Nordisk et Valo exploitera des capacités conjointes clés dans les domaines des données humaines et de la génétique, avec une place forte dans les maladies cardiométaboliques.

Opal Computational Platform™ de Valo est une plateforme intégrée de bout en bout de découverte et de développement de médicaments avec une architecture unifiée fondée sur des données de haute qualité, exclusives et différenciées centrées sur l’humain et sur une IA spécialement conçue. Opal est conçu pour permettre une approche entièrement intégrée et efficace pour cibler et faire progresser les produits candidats, depuis la compréhension de la maladie sous-jacente jusqu’à l’approbation réglementaire.

Source : Healthcare packaging

NOVO NORDISK mise sur l’intelligence artificielle pour de nouveaux traitements.

Un vaccin pour lutter contre les germes nosocomiaux antibiorésistants

Des chercheurs américains ont développé un vaccin sans protéines luttant contre les agents pathogènes nosocomiaux.

Une recherche publiée dans Science Translational Medicine et partagée par l’Université de Californie du Sud en octobre 2023 démontre les résultats rapides et efficaces déclenchés par un vaccin sans protéines contre « divers agents pathogènes nosocomiaux résistants aux antimicrobiens ». Ces infections, associées aux établissements de soins de santé, sont connues sous le nom de « superbactéries ». Des données récentes suggèrent que le vaccin constitue une « stratégie prometteuse » pour y faire face.

Le CDC estime que chaque jour, environ 1 patient hospitalisé sur 31 souffre d’au moins une infection nosocomiale. Les infections nosocomiales tuent plus de 90 000 personnes aux États-Unis et entraînent des coûts de santé compris entre 28 et 45 milliards de dollars. 

Ces infections se propagent par des surfaces ou des équipements contaminés, ou de personne à personne, par des mains contaminées par exemple. Les patients des unités de soins intensifs sont les plus à risque. Il n’existe aucun vaccin approuvé pour prévenir les infections résistantes aux antibiotiques les plus graves. Cependant, un vaccin « traditionnel » pourrait ne pas être la solution, suggère le Dr Brian Luna de la Keck School of Medicine de l’USC (University South California).

«Même si de tels vaccins existaient, plusieurs vaccins devraient être déployés simultanément pour protéger contre l’ensemble des microbes résistants aux antibiotiques qui causent des infections nosocomiales.»

Le vaccin ne comprend que trois ingrédients, dont deux ont déjà été utilisés dans des vaccins approuvés par la FDA. Le troisième est un « petit morceau » provenant de la surface d’un champignon que l’on trouve couramment sur la peau humaine. Son mode opératoire est différent des vaccins que nous connaissons. Au lieu de demander au système immunitaire de réagir à un agent pathogène particulier, il encourage « l’approvisionnement préexistant » du corps en cellules immunitaires « engloutissant les agents pathogènes », ou macrophages. Ceux-ci sont alors capables de « neutraliser rapidement les envahisseurs entrants ».

Source : Vaccinenation

SANOFI continue la pêche aux pépites thérapeutiques

SANOFI continue la pêche aux pépites thérapeutiques

SANOFI communique sur ces acquisitions de produits auprès de big pharma : TEVA et JANSSEN

SANOFI / TEVA

Sanofi et Teva Pharmaceuticals, annoncent avoir conclu une collaboration en vue du co-développement et de la co-commercialisation du TEV’574, un actif qui fait actuellement l’objet d’essais cliniques de phase IIb pour le traitement de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn, deux maladies inflammatoires de l’intestin. 

Selon les modalités de ce nouvel accord de collaboration, Teva recevra un paiement initial de 469 millions d’euros (500 millions de dollars) et jusqu’à 940 millions d’euros (un milliard de dollars) de paiements d’étape, en fonction de la réalisation des objectifs de développement et de commercialisation. 

SANOFI / JANSSEN (JOHNSON & JOHNSON) 

Sanofi annonce aujourd’hui avoir conclu un accord avec Janssen, une entreprise du groupe Johnson & Johnson, en vue du développement et de la commercialisation d’un candidat-vaccin à 9 valences contre les souches pathogènes extra-intestinales d’E. coli développé par Janssen.

Ce candidat-vaccin fait actuellement l’objet d’un essai clinique de phase III. Cet accord associe le solide savoir-faire scientifique de Janssen à l’origine de ce produit potentiellement le premier de sa classe pharmacothérapeutique, et l’empreinte industrielle globale et l’expertise mondialement reconnue de Sanofi dans le lancement de vaccins innovants. Sanofi versera un paiement initial de 175 millions de dollars américains à Janssen, suivi de paiements d’étape en fonction de la réalisation de certains objectifs de développement et commerciaux. Un accord de partage des bénéfices sera mis en place aux États-Unis, dans quatre pays de l’Union européenne (Allemagne, Espagne, France, Italie), ainsi qu’au Royaume-Uni. 

Sources : Sanofi

LFB développe ses capacités de bioproduction sur son site d’Alès.

LFB développe ses capacités de bioproduction sur son site d’Alès.

LFB Biomanufacturing, filiale du Groupe LFB spécialisée dans la production de protéines thérapeutiques par culture cellulaire, lance l’augmentation de ses capacités de bioproduction, co-financé par le plan « France 2030 ».

Ce projet stratégique pour le LFB d’un coût total de plus de 20M€, permettra de doubler les capacités industrielles de son site alésien, renforçant ainsi la bioproduction de thérapies innovantes en France.

Grâce à son statut de CDMO, le site industriel d’Alès, agréé par la FDA, met à disposition de ses clients son savoir-faire et ses équipements industriels. LFB Biomanufacturing leur offre un accompagnement, qui va du développement de lignées cellulaires et de procédés à l’échelle industrielle jusqu’à la fabrication de lots cliniques et commerciaux. 

Pour Jacques BROM, Directeur Général du LFB : « Avec cet investissement industriel majeur, LFB Biomanufacturing disposera d’un site industriel plus flexible, lui permettant de répondre à la demande croissante des entreprises pharmaceutiques et des biotechs en matière de biomédicaments. 

Pour Herbert GUEDEGBE, Directeur du site industriel d’Alès et Directeur Général de LFB Biomanufacturing : « Les nouvelles capacités de production, toujours à usage unique, nous permettront de fournir à nos clients un spectre plus large de production de biomédicaments avec du 2 000L comme échelle de référence. Cette extension d’envergure à Alès, après celles de 2016 et 2021, reflète le fort ancrage local et l’impact socio-économique important qu’a le LFB dans la région Occitanie, le Gard et l’agglomération d’Alès en particulier : ce projet participera ainsi au dynamisme territorial avec la création d’une cinquantaine d’emplois pérennes d’ici 2026 ».

Source : LFB 

Impact de la réforme de la législation pharmaceutique

Impact de la réforme de la législation pharmaceutique

Le projet de la CE de réformer la législation pharmaceutique pourrait entraîner la mise sur le marché de trois médicaments de moins pour les maladies rares chaque année, selon un rapport commandé par l’EFPIA. 

Le projet de la Commission Européenne de réformer la législation pharmaceutique pourrait entraîner la mise sur le marché de trois médicaments de moins pour les maladies rares chaque année, selon un rapport commandé par l’EFPIA, l’association professionnelle du secteur pharmaceutique.

Dolon, une société de conseil stratégique en matière de prix et d’accès au marché spécialisée dans les maladies rares, a déployé la valeur actuelle nette ajustée au risque (rNPV), un modèle utilisé par les développeurs de médicaments pour informer les décisions d’investissement, afin d’analyser comment les changements en matière de prix, de remboursement et de réglementation peuvent affecter les décisions de dépenses des sociétés pharmaceutiques.

Dans son rapport, Dolon a révisé un modèle de base créé en 2020 et a évalué l’impact des projets visant à plafonner la validité d’une désignation orpheline et à modifier l’exclusivité du marché des médicaments orphelins.

 Le scénario de référence révisé, qui, selon Dolon, reflète mieux la situation économique actuelle des médicaments orphelins, suggère que l’investissement dans la R&D sur les maladies rares est plus marginal qu’on ne le pensait auparavant. La prise en compte des réformes prévues de la législation pharmaceutique affaiblit encore l’argumentaire.

Selon Dolon, le raccourcissement de la période d’exclusivité pour les médicaments orphelins et la limitation à sept ans de la validité des désignations d’orphelins réduiraient de 12 % l’innovation basée sur les incitations européennes. La Commission a estimé que l’UE approuvera 375 médicaments orphelins entre 2020 et 2035. Sur la base de ce chiffre, Dolon a calculé que les réformes pourraient entraîner une diminution de 45 thérapies pour maladies rares sur le marché au cours de cette période de 15 ans.

“La perte d’environ un cinquième des futurs médicaments orphelins représente une baisse significative de l’innovation et contraste avec l’ambition de la Commission d’élargir les options thérapeutiques pour les patients atteints de maladies rares, ainsi qu’avec l’aspiration de l’Union à rester un pôle industriel de premier plan”, selon le rapport Dolon. Le rythme de l’innovation pourrait rester le même si d’autres pays continuent à soutenir la R&D sur les maladies rares, mais “les patients européens dépendraient de la bonne volonté d’autres pays – une bonne volonté qui pourrait s’éroder”.

Un deuxième scénario évaluait l’impact potentiel de mises à jour réglementaires plus importantes. Si l’UE devait réduire davantage l’exclusivité et restreindre l’éligibilité aux désignations orphelines pour les produits à indications multiples, le cabinet de conseil s’attend à ce que l’innovation diminue de 36 % par rapport au scénario de base. Ce chiffre se traduit par une diminution estimée à 135 produits de maladies rares entre 2020 et 2035.

La publication du rapport a coïncidé avec la publication d’autres avis et rapports sur les réformes prévues dans le secteur pharmaceutique de l’UE. Le Service de recherche du Parlement européen (EPRS) a publié un rapport sur les évaluations de l’impact des réformes réalisées par la Commission. L’EPRS a conclu que les évaluations d’impact semblent “solides en substance, étayées par une base de données apparemment solide”.

L’association professionnelle Medicines for Europe a également mis à jour sa position, appelant l’UE à donner la priorité à cinq améliorations qui soutiendront la création d’un cadre réglementaire simplifié et numérique et conduiront à un accès équitable aux médicaments. Les priorités de Medicines for Europe comprennent la simplification du cadre afin de réduire les retards et l’investissement dans un réseau numérique et interconnecté d’agences du médicament.

Source : RAPS