Comment susciter l’intérêt des biotechnologies chez les jeunes ?

Comment susciter l’intérêt des biotechnologies chez les jeunes ?

La fondation Amgen et l’Ecole Normale Supérieure (ENS) proposent une expérience biotech aux lycéens.

Comment déclencher l’intérêt des élèves pour les sciences et plus spécifiquement les biotechnologies en réalisant une expérience scientifique en classe ? 

En France, le programme Amgen Biotech Experience (ABE) est piloté par l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et soutenu par la Fondation Amgen.

Depuis près de 30 ans, grâce à une collaboration unique entre des scientifiques d’Amgen et des éducateurs passionnés par le plaisir des sciences et des découvertes, des formations d’enseignants et des kits de matériel sont proposés aux lycées dans 22 régions du monde. 

Grâce au programme Amgen Biotech Experience, des enseignants volontaires sont spécifiquement formés par des équipes de l’ENS et équipés de matériel scientifique de pointe de la Fondation Amgen, pour offrir ainsi aux élèves une immersion concrète dans le domaine des biotechnologies. Clonage bactérien et purification de protéines sont au programme. En France, depuis 2017, 5000 élèves des lycées parisiens et de la région parisienne ont suivi ce programme. Les enseignants volontaires ont été formés pendant deux journées à l’ENS au mois de juillet 2023, puis ils choisissent à quel moment organiser cette expérience au sein de leur classe. Amgen France a décidé de présenter ce programme par la diffusion d’une vidéo qui rassemble les moments forts de la formation des enseignants puis ceux des expériences réalisées en classe avec les élèves.

Au-delà de la simple sensibilisation, ce programme s’engage à propager la connaissance en sciences et à démystifier le domaine des biotechnologies. L’objectif est de susciter l’intérêt des étudiants, des écoles et des enseignants pour ce domaine innovant.

La volonté de la Fondation Amgen et de l’ENS est claire : rendre accessible et attrayant le monde des sciences, en particulier les biotechnologies, pour la nouvelle génération. Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de partage de connaissances et d’inspiration pour les futurs scientifiques en herbe.

Voir la vidéo de présentation sur le lien source 

Connaissez-vous AXPLORA ?

Connaissez-vous AXPLORA ?

AXPLORA est producteur d’actifs biologiques et notamment d’anticorps monoclonaux conjugés (ADC). Le groupe investit sur son site industriel français dans la Sarthe.

La CDMO AXPLORA est née fin 2022 de la fusion du français NOVASEP avec l’allemand PHARMAZELL. 

Doté de neuf sites industriels en Europe et en Inde, et d’un centre de R&D aux États-Unis, Axplora propose des solutions de sous- traitance pharmaceutique (CDMO) aux sociétés innovantes pour leurs petites molécules et biomolécules, ainsi que des produits qui permettent de traiter les maladies respiratoires, inflammatoires et hépatiques. Axplora, dont le siège social est basé à Raubling (à proximité de Munich, Allemagne), emploie 2 400 personnes au niveau mondial. 

AXPLORA annonce un investissement de 8 M € sur son site français du Mans. Cela va permettre d’accroître ses capacités de production des agents cytotoxiques, un des constituants des anticorps monoclonaux conjugés (ADC) en oncologie. 

L’installation sera construite sur des surfaces déjà existantes de 180 m² au sein d’un bâtiment historique du site. Il est prévu une mise en service au dernier trimestre 2024 ainsi que quinze recrutements. Ce programme d’investissements devrait bénéficier du soutien de l’état dans le cadre de l’appel à projets « Industrialisation et capacités santé » de France 2030.

SourcesBiotechinfo

 Quelques nominations dans la pharma.

 Quelques nominations dans la pharma.

De nouvelles nominations sont annoncées chaque semaine dans la pharma.

François-Xavier ROGER / SANOFI

François-Xavier ROGER (ex AVENTIS, TAKEDA, NESTLE) sera nommé Directeur Financier et membre du Comité Exécutif de Sanofi à compter du 1er avril 2024. Il sera basé à Paris et succèdera à Jean-Baptiste Chasseloup de Chatillon.

Valérie FONTAINE / FRESENIUS KABI

Fresenius Kabi annonce la nomination de Valérie FONTAINE en sa qualité de Présidente de Fresenius Kabi France. Elle a débuté sa carrière au sein de la filiale française de Fresenius Kabi il y a 30 ans où elle a exercé des postes de direction sur les zones géographiques de l’Europe et de l’International.

Federico MINGOZZI / SENSORION

Sensorion, société de biotechnologie annonce la nomination par cooptation du Dr Federico Mingozzi (ex GENETHON, SPARKS) en tant que directeur non exécutif du conseil d’administration.

James WENTWORTH / TRANSGENE

Transgene, société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies contre le cancer reposant sur des vecteurs viraux, annonce la nomination de James Wentworth (Ex INVENTIV HEALTH, SHIRE, ADAPTIMMUNE) , PhD, MBA, au poste de Directeur du Business Development (Chief Business Officer) et membre du comité de direction.

Jérôme de LAUNAY / J & J 

Johnson & Johnson MedTech France, le secteur spécialisé dans les dispositifs médicaux du groupe de santé Johnson & Johnson, annonce la nomination du Dr Jérôme DE LAUNAY (ex BECTON DIKINSON) au poste de Directeur des Affaires Médicales et de la Formation Professionnelle.

Sources : Communiqués d’entreprises

Résultats 2023 pour deux big pharma : J & J et PFIZER

Résultats 2023 pour deux big pharma : J & J et PFIZER

J & J devient la première entreprise mondiale dans l’industrie pharmaceutique. PFIZER perd sa place à causes de la fin de la pandémie et de la baisse de ses ventes de vaccin.

PFIZER

PFIZER perd sa place de numéro un mondial, dépassé par J&J, en attendant de voir les autres laboratoires rendre publics les résultats financiers pour l’année 2023. Son chiffre d’affaires est de 58,5 milliards de dollars (54 Mrds €), en recul de 42 %, contre 85,2 Mrds $ pour J&J. Une diminution importante qui s’explique logiquement par la chute des ventes du vaccin Comirnaty, développé avec la biotech allemande BioNTech contre le SARS-CoV-2.  Si le laboratoire a su tirer profit de la crise du Covid-19 pour générer un chiffre d’affaires important en 2021 et 2022, cette période aura surtout été l’occasion pour le laboratoire de se renforcer sur un segment très porteur de la pharma, celui des ADC ou conjugués anticorps-médicaments. À la fin de l’année dernière, le groupe finalisait l’acquisition de SEAGEN pour un montant record de 43 Mrds $. Une belle enveloppe pour mettre la main sur les trois ADC déjà sur le marché de la biotech, et ses autres ADC encore en clinique. À la fin du mois de février, Pfizer devrait d’ailleurs présenter « la vision de sa nouvelle division consacrée à l’oncologie. » Un rendez-vous attendu de pied ferme pour voir comment Pfizer veut reconquérir les sommets.

JOHNSON & JOHNSON

J&J a publié ses résultats depuis que la société a finalisé la séparation de sa santé grand public Kenvue en août dernier. J&J s’attend à des ventes pour 2023 de 84 milliards de dollars, 

J&J a déclaré 13,89 milliards de dollars de ventes pharmaceutiques, en hausse de plus de 5 % sur un an. Cette division commerciale se concentre sur le développement de médicaments dans différents domaines de maladies. Cette croissance est tirée par les ventes de Darzalex, un produit biologique pour le traitement du myélome multiple, ainsi que d’Erleada, un traitement contre le cancer de la prostate, et d’autres traitements oncologiques. Stelara de J&J, utilisé pour traiter un certain nombre de maladies inflammatoires à médiation immunitaire, a également contribué à cette croissance. J&J perdra la protection de son brevet sur Stelara cette année. 

Dans le même temps, les ventes de l’activité dispositifs médicaux de l’entreprise ont atteint près de 7,46 milliards de dollars, en hausse de 10 % par rapport au troisième trimestre 2022. 

Sources : Communiqué d’entreprises

Nouvelles questions-réponses de l’EMA

Nouvelles questions-réponses de l’EMA

L’EMA répond aux questions soulevées par sa note d’orientation, vieille de 26 ans, sur la durée de conservation maximale des produits stériles à usage humain après la première ouverture ou après reconstitution.

L’Agence européenne des médicaments a finalisé la note d’orientation au début de l’année 1998 et l’a mise en application plus tard dans l’année. Le document d’une page explique qu’il est “difficile de prévoir toutes les conditions possibles dans lesquelles le produit sera ouvert, dilué, reconstitué et stocké” et que “l’utilisateur est responsable du maintien de la qualité du produit qui est administré au patient”. Les demandeurs doivent aider les utilisateurs à assumer cette responsabilité en réalisant des “études appropriées” et en fournissant les informations pertinentes aux utilisateurs. 

Les lignes directrices de 1998 présentent un bref aperçu du type d’informations que les développeurs de produits stériles non conservés et conservés en milieu aqueux doivent fournir. Les nouvelles questions-réponses, plus longues que le guide, développent l’ancien texte pour soutenir la fourniture de détails cohérents sur le stockage en cours d’utilisation.

Dans sa première réponse, l’EMA explique que “la durée de conservation proposée devrait de préférence être couverte par les résultats des tests chimiques et physiques de stabilité en cours d’utilisation”, mais que “d’autres justifications scientifiques pourraient être acceptables”. Au minimum, les entreprises doivent évaluer la stabilité à température ambiante et au réfrigérateur. La durée des études dépend de la manière dont le produit sera utilisé dans le monde réel.

“Les entreprises doivent fournir des données à l’appui de scénarios spécifiques au produit qui pourraient être anticipés dans la pratique réelle, tels que le temps nécessaire entre la première ouverture/reconstitution dans la pharmacie de l’hôpital et l’administration au patient. La durée de conservation en cours d’utilisation demandée pour être incluse dans le RCP ne doit pas être plus longue que ce qui est nécessaire dans la pratique réelle”, a écrit l’EMA.

 Une autre question porte sur la formulation utilisée pour communiquer la durée de conservation. Seul le texte fourni dans le guide doit être utilisé dans les informations sur le produit “en principe”, a écrit l’EMA. Les informations doivent indiquer “clairement et sans équivoque” la durée de conservation en cours d’utilisation et “souligner que les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur”.

D’autres réponses abordent la question de savoir quand utiliser la formulation “générale”, le “texte spécifique pour les préparations pour perfusion ou injection” et la formulation pour les produits conservés aqueux de la note d’orientation. L’EMA a également fourni un organigramme pour aider les entreprises à déterminer le libellé qui convient à leur produit.

Source : RAPS