L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

C’est ce que révèle un sondage réalisé par le cabinet de consulting Bain & Company auprès de 100 cadres dirigeants de l’industrie pharma.

Alors que le coût d’entraînement et de fonctionnement de l’IA generative (qui permet de générer de nouveaux contenus), est encore largement un frein à son adoption, une grande partie des laboratoires pharmaceutiques espèrent en tirer parti dès cette année pour réaliser des économies.

40% d’entre eux ont intégré dans leur budget 2024 des économies réalisées grâce à l’IA générative, et davantage dans les sociétés de taille moyenne (réalisant 1 à 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel), chez qui 44% des dirigeants comptent sur ces gains, que chez les Big Pharma (plus de 26 milliards de chiffre d’affaires), où ils ne sont que 38%. 

Plus de la moitié des dirigeants interrogés estiment qu’ils auront pu, d’ici la fin de l’année, réaliser plusieurs “preuves de concept” de l’IA générative, et même des produits minimums viables, les cas d’usage les plus courants se trouvant en informatique, dans la recherche préclinique, et dans la veille concurrentielle. 

La plupart ne partent pas de zéro : plus de la moitié des sociétés (56%) utilisent déjà des solutions automatisées pour analyser la littérature médicale et 46% pour la recherche de pathologies cibles. L’élaboration d’une IA générative opérationnelle peut se faire rapidement, a constaté Bain & Company, qui donne l’exemple d’un laboratoire qui a mis au point en six semaines un chatbot capable de répondre aux questions médicales de ses commerciaux sur certains produits. 

Un autre cas emblématique cité par le cabinet est le groupe américain Lilly, qui a annoncé avoir économisé 1,4 million d’heures de travail de ses collaborateurs en 2023 grâce à un partenariat de 250 millions de dollars noué avec XtalPi pour accélérer la découverte et de la conception de médicaments grâce à l’IA. En 2024, le laboratoire souhaite épargner 2,4 millions d’heures “d’activité humaine”. L’histoire ne dit pas à quoi elles seront alors dévolues.

Source : TIC PHARMA

Un traitement permettant de faire baisser les taux de PFAS

Un traitement permettant de faire baisser les taux de PFAS

Selon une étude menée au Danemark, un traitement contre le cholestérol permet de réduire la quantité de “polluants éternels” (PFAS) dans le sang de 60% en trois mois. 

Selon les résultats d’un essai clinique mené au Danemark, publiés mi-février dans la revue scientifique Environment International, en seulement trois mois, un médicament a permis de réduire de 60 % la concentration de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) dans le sang d’une vingtaine de sujets. Soit vingt fois plus vite que le corps est capable de les éliminer sans autre forme d’intervention.

L’objectif de l’étude menée à l’hôpital universitaire de Holbaek, au Danemark, était d’évaluer si le traitement avec un inhibiteurs d’échange d’anions (tel que la Cholestyramine, utilisée dans les traitements contre le cholestérol) pouvait réduire les niveaux sériques de PFOS (perfluorooctanesulfonic acid) dans une population fortement exposée aux PFOS. 

L’essai clinique a donc ciblé des adultes vivant à Korsor, une ville portuaire identifiée comme l’un des principaux « hotspots » de contamination identifiés en Europe. En 2021, des concentrations élevées de deux PFAS, le PFOS et le PFHxS, étaient relevées dans du bétail paissant en contrebas d’un centre de formation à la lutte contre les incendies dont les mousses antifeu contenaient des PFAS. S’il est recommandé aux membres de la coopérative locale d’éleveurs de vaches de cesser de consommer leur viande, il est trop tard pour empêcher la contamination de leurs organismes. 

Au sein de cette communauté, les taux mesurés de PFOS sont largement supérieurs à la normale (21 ng/mL) et c’est sur 45 résidents, avec un taux médian de 191 ng/mL, que l’essai clinique a été réalisé. Malgré la petite taille de la cohorte, l’effet du traitement, car il est très important, est indiscutable, assure Morten Lindhardt, médecin à l’hôpital d’Holbaek, à l’ouest de Copenhague.

“L’effet du traitement se traduit par une baisse (du taux) dans le plasma de 63%, ce qui correspond à environ une baisse de 3% liée au temps qui passe et de 60% grâce au traitement”, dit-il. 

Pas question cependant de traiter toutes les personnes confrontées à des taux faramineux. “Le risque d’effets secondaires est beaucoup trop important, si on traitait tout le monde, ça serait un désastre”, prévient Morten Lindhardt. Il voit un “potentiel” pour les femmes en âge de procréer, pour leur permettre de ne pas transmettre ce haut niveau de PFAS à leur futur enfant. “Ça pourrait rompre la chaine de transmission à la génération future”, dit le médecin.

Par ailleurs, le médicament permet d’éradiquer le “sentiment d’être empoisonné” que peuvent ressentir les personnes à fort taux de polluants, se félicite-t-il.

Source : Le Monde, Science direct

L’IA générative, déjà une source d’économies pour la pharma? 

 Le panorama de l’E-Santé en France

En 2023, la France comptait 450 sociétés actives dans l’e-santé, un chiffre qui a doublé en quatre ans, publié dans le dernier panorama France Healthtech mis en ligne par France biotech.

Le panorama s’appuie sur une étude menée auprès de 516 sociétés healthtech, dont 132 relèvent du secteur du numérique, ainsi que sur des éléments fournis par EY et Bpifrance sur les financements dans le domaine.

Les entreprises de l’e-santé sont parmi les plus jeunes (6 ans en moyenne) mais font partie des plus avancées en matière d’accès au marché parmi les 2.660 PME de la healthtech française, dont seulement la moitié dispose d’un produit commercialisé.

Sources : France Healthtech et TIC Pharma 

Qui va reprendre le site industriel de RECIPHARM à Monts ?

Qui va reprendre le site industriel de RECIPHARM à Monts ?

Le site tourangeau de Monts appartenant à RECIPHARM va être cédé. Deux acteurs sur les rangs : ASTREA et LAPROPHAN.

Rappel du contexte de la reprise : 

L’usine pharmaceutique historique de fabrication de médicaments injectables Recipharm (225 personnes), implantée à Monts (Indre-et-Loire), est menacée de fermeture en 2025. Très sollicitée au plus fort de l’épidémie de Covid avec la fabrication du vaccin Moderna, elle avait lourdement investi dans une nouvelle ligne de production. Mais aujourd’hui, la demande est beaucoup plus faible.

Le premier projet de reprise est porté par ASTREA PHARMA. Société détenue par les familles CHEVRILLON et BESANCON-TREBOUTA (ex DELAGRANGE). Leur site industriel est à Fontaine les Dijon.

https://cdmo-france.com/fr/membres/astrea-pharma

Le deuxième projet vient d’être annoncé par le site Actu Labo. C’est le groupe marocain LAPROPHAN qui se porte acquéreur. C’est un façonnier qui produit en sous-traitance quelques 400 spécialités dans son unité de production de Casablanca. Son offre est ferme est assortie d’une période d’exclusivité de 30 jours (29 mars), soit un jour avant la date délai fixée pour un repreneur.

https://laprophan.com

Résultat du choix le 30 mars prochain

Cela bouge dans le domaine des maladies rares.

Cela bouge dans le domaine des maladies rares.

Cette semaine, trois initiatives françaises concernent le domaine des maladies rares et leur traitement.

TASK FORCE France BIOTECH

A l’occasion de la Journée Internationale des Maladies Rares, France Biotech, l’association des entrepreneurs de l’innovation en santé, annonce le lancement de la task force « Maladies Rares ». L’objectif du groupe de travail initié par France Biotech est de faire remonter les besoins et les freins rencontrés par les start-ups et PME de la filière healthtech sous toutes ses composantes (biotech/medtech/numérique en santé) et impliquées dans le développement de solutions innovantes dédiées aux maladies rares. 

Ces projets devraient se concentrer sur trois principaux défis :

  • assurer un financement continu de la recherche, de la phase préclinique à la clinique ;
  • garantir des modèles économiques durables pour les maladies rares ;
  • développer un cadre institutionnel et réglementaire plus favorable aux maladies rares.

Source 

SANOFI et le diagnostic des maladies rares

A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, Sanofi et la start-up française MIS (Medical Intelligence Service) annoncent dans un communiqué le lancement officiel d’accelRare®. Cette solution d’intelligence artificielle « Made in France » a pour vocation d’accélérer le pré-diagnostic de 2701 maladies rares disposant d’un traitement ou d’une prise en charge.

Source 

ORPHANDEV

ORPHANDEV, réseau pluridisciplinaire d’expertise dans la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques pour les patients atteints de maladie rare, s’associe aux consortiums de deux projets européens majeurs susceptibles de faire avancer la recherche sur ces maladies. Le réseau participe également à la rédaction du nouveau Plan National Maladies Rares.

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