MSD France reconnu comme entreprise où il fait bon travailler !

 MSD France reconnu comme entreprise où il fait bon travailler !

MSD France annonce avoir été reconnu par Great Place to Work, un label qui récompense une entreprise où il fait bon travailler.

La filiale obtient pour la deuxième année consécutive la certification Great Place to Work®. Ce label constitue l’un des plus hauts niveaux de reconnaissance de la qualité de l’environnement de travail au sein des organisations. 

Les 30 lauréats ont été sélectionnés sur la base d’un Culture Audit® évaluant les pratiques managériales de l’entreprise et des résultats de l’enquête Trust Index menée auprès de ses collaborateurs et qui s’articule autour de cinq critères : la crédibilité, le respect, l’équité, la convivialité et la fierté. 

89 % des répondants se sont déclarés fiers de travailler pour MSD.

MSD France souhaite en particulier accompagner ses collaborateurs à chaque étape clé de leur vie pour soutenir un équilibre de vie personnelle et professionnelle, au travers de mesures tangibles en matière de parentalité ou d’accompagnement des collaborateurs faisant face à la maladie ou à celle d’un proche. 

Parmi ces mesures :

  • la possibilité pour l’ensemble des salariés de bénéficier d’un congé parental de 12 semaines, rémunéré à 100 % de leur salaire,
  • la possibilité pour les collaborateurs qui assurent un rôle de proche aidant de bénéficier de dons de jours de congés offerts par leurs collègues – abondés par MSD France

Pour Guillaume Jarlot, Directeur des Ressources Humaines : « Chez MSD France, nous sommes attentifs à construire une culture d’entreprise qui permette à chacun de se développer et de s’épanouir. Cela passe par un accompagnement des collaborateurs à chaque étape clef de leur vie afin qu’ils puissent pleinement s’accomplir dans leur vie professionnelle. Nous sommes ravis d’obtenir à nouveau cette reconnaissance qui reflète tout le travail réalisé par les équipes MSD pour aller encore plus loin dans cet accompagnement. »

Source : MSD

Modification du règlement relatif aux variations 

Modification du règlement relatif aux variations 

La Commission européenne modifie le règlement concernant l’examen des demandes de variations pour les médicaments à usage humain.  

La Commission a proposé de modifier la législation relative aux modifications des autorisations de mise sur le marché afin de rendre la gestion du cycle de vie des médicaments plus efficace et mieux adaptée au contexte moderne. Le règlement, qui fait partie de la stratégie pharmaceutique de l’UE pour l’Europe, adapte le système actuel de modification des autorisations de mise sur le marché afin de le rendre plus efficace, de réduire les charges administratives et de mieux répondre aux avancées scientifiques et technologiques.

Depuis sa dernière révision, le règlement Variations a largement contribué à l’harmonisation et à l’alignement de la gestion du cycle de vie des médicaments, après leur autorisation, dans l’ensemble de l’UE. Toutefois, les règles doivent être mises à jour pour tenir compte des progrès scientifiques et technologiques récents et de l’augmentation du nombre de demandes de modification.

La consultation s’est achevée le 29 Février 2024 et un nouveau texte a été adopté par la Commission le 11 Mars. 

Les révisions proposées permettront un traitement plus rapide des modifications, ce qui profitera à la fois aux titulaires d’autorisations de mise sur le marché et aux autorités réglementaires. Elles faciliteront une gestion plus efficace du cycle de vie des médicaments en attendant la réforme plus large proposée de la législation pharmaceutique de l’UE.

Disponible en 23 langues, le règlement est disponible en téléchargement ainsi que l’annexe sur le site de la Commission. Il entrera en vigueur au 1er janvier 2025. 

Source : Commission Européenne 

Informations relatives aux dispositifs médicaux

Informations relatives aux dispositifs médicaux

Parmi les informations, publication de normes harmonisées, un nouvel organisme notifié, un webinaire du MHRA, biais dans la conception et l’utilisation des DM au UK… 

De nouvelles normes harmonisées selon les règlements DM et DMDIV ont été publiées au JOUE avec l’adoption des normes harmonisées pour la stérilisation des produits de santé et l’emballage des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal : EN 455-3:2023, EN ISO 10993-15:2023, EN ISO 10993-17:2023 et EN ISO 17664-2:2023, et des amendements EN ISO 10993-18:2020/A1:2023, EN ISO 11137-2:2015/A1:2023, EN ISO 11607-1:2020/A1:2023 et EN ISO 11607-2:2020/A1:2023.

Un 44ème organisme notifié a été désigné selon le règlement 2017/745. Il s’agit d’un organisme suédois : RISE Medical Notified Body AB (3033). 

Le 5 mars 2024, l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a organisé un webinaire sur la réforme réglementaire des technologies médicales. Ce séminaire en ligne a donné un aperçu des intentions du gouvernement britannique concernant la future loi sur les dispositifs médicaux et les DIV. Plus précisément, la MHRA a abordé le champ d’application, la classification et les exigences essentielles de la réglementation. La MHRA britannique a donné un aperçu du futur cadre réglementaire des dispositifs médicaux et des DIV, qui sera composé de trois instruments statutaires :

  • Surveillance après la mise sur le marché
  • Future Core Regulation Future 
  • Enhancement Regulation

Le gouvernement britannique a annoncé des mesures pour lutter contre les biais potentiels dans la conception et l’utilisation des dispositifs médicaux, en acceptant les recommandations d’une étude indépendante, la première au Royaume-Uni, sur l’équité dans les dispositifs médicaux. Le ministère de la santé et des affaires sociales a demandé à des experts en santé d’identifier les biais potentiels dans ces dispositifs et de recommander des solutions pour y remédier. Le gouvernement a pleinement accepté les conclusions du rapport et a pris une série d’engagements, notamment en veillant à ce que les oxymètres de pouls utilisés dans le NHS puissent être utilisés en toute sécurité par des personnes de différentes couleurs de peau, et en supprimant les préjugés raciaux des ensembles de données utilisés dans les études cliniques.

Sources : MDLaw.eu, Commission Européenne, MHRA

Base de données et Intelligence artificielle : une combinaison d’avenir !

Base de données et Intelligence artificielle : une combinaison d’avenir !

Elsevier, leader mondial de l’information et de l’analyse de données, annonce la signature d’un accord pluriannuel avec Iktos, société spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) pour la découverte de nouveaux médicaments.

Ce partenariat va renforcer Reaxys, la base de données chimiques d’Elsevier, la plus riche au monde, grâce à l’apport des technologies d’intelligence artificielle pour la planification de synthèse (ou rétrosynthèse) développées par Iktos, cela afin de permettre aux laboratoires pharmaceutiques d’accélérer la recherche en chimie.

Ce partenariat vise à aider les centres de R&D à réduire sensiblement le temps nécessaire à la réalisation des cycles de « conception-fabrication-essai-analyse » des petites molécules, réduisant ainsi la durée et le coût de la découverte de médicaments à un stade précoce.  Dans ce cadre, de nouveaux modèles prédictifs seront lancés dans le domaine de la prédiction de rétrosynthèse et de l’accessibilité synthétique, ainsi que d’autres prédicteurs basés sur les réactions. Ces nouveaux outils seront fournis via l’interface conviviale de Reaxys ainsi que par Application Programming Interface (API), ce qui accélérera la recherche pour les équipes de chimie synthétique, médicinale, computationnelle et de process dans les entreprises pharmaceutiques, agrochimiques et les organismes de recherche sous contrat (CRO).

L’outil utilise un modèle de prédiction de déconnexions des molécules basé sur des modèles d’IA, pour ensuite appliquer un filtre propriétaire qui évalue la faisabilité de la réaction et inclut des paramètres de chimio-sélectivité et de régio-sélectivité. L’univers des solutions est exploré efficacement à l’aide d’une fonctionnalité de recherche avancée qui fournit des voies de synthèse prometteuses en quelques minutes. Les nouveaux outils offriront de nombreuses fonctionnalités intéressantes, notamment la prise en charge de la stéréochimie, la définition de la première déconnexion, la possibilité d’inclure ou d’exclure des intermédiaires, d’éviter les conflits de régio-sélectivité et de définir la limite de prix des matériaux de départ. En outre, les clients auront la possibilité de personnaliser le modèle sous-jacent avec des réactions propriétaires et des bibliothèques de matières premières.

Les nouveaux outils de prédiction de rétrosynthèse et d’accessibilité synthétique seront disponibles en tant que modules complémentaires pour les clients de Reaxys. 

Source : Iktos / Elsevier

EUROAPI affiche son plan stratégique.

EUROAPI affiche son plan stratégique.

EUROAPI, spin off de SANOFI, devient un acteur majeur de la production d’API en Europe. Mais ses résultats nécessitent une adaptation industrielle.

Le chiffre d’affaires d’Euroapi a atteint 1,013 milliard d’euros en 2023, soit une augmentation de 3,8%.

La revue stratégique a provoqué l’arrêt de la production d’environ 13 APIs à marge faible ou négative. 

Le résultat net est ressorti au final avec des pertes de -189,7 ME en 2023. 

Au cours de cette année de transition, nous nous attacherons à remettre l’entreprise sur la voie d’une croissance durable et rentable en nous concentrant sur les produits à forte valeur ajoutée, en donnant la priorité aux projets CDMO à fort rendement, et en améliorant le besoin en fonds de roulement“, a indiqué le management.

Par conséquent, les perspectives 2024 sont désormais les suivantes :

– Une diminution du chiffre d’affaires comprise d’entre 4% et 7% à base comparable, due notamment à une baisse des ventes à Sanofi

– Un impact matériel des coûts de transformation et de début de restructuration, comprenant une sous-activité industrielle résultant de la mise en oeuvre du projet Focus-27

– Une marge de Core Ebitda se situant entre 6% et 9%, 

– Des investissements industriels ciblés et une forte amélioration du besoin en fonds de roulement, grâce à une réduction significative des stocks.

Source : Les Echos