Suppression de postes dans des big pharma : le tour de NOVARTIS !

Suppression de postes dans des big pharma : le tour de NOVARTIS !

Après SANOFI la semaine dernière, c’est NOVARTIS qui annonce des suppressions d’emploi dans le secteur de la recherche et développement.

La semaine dernière nous parlions de 331 postes supprimés en R et D chez SANOFI.

Cette semaine c’est NOVARTIS qui annonce une réorganisation du développement.

Le groupe suisse vient d’annoncer à ses représentants du personnel la suppression en Suisse de plus de 400 postes de développement dans les deux ans qui viennent. 240 postes seraient aussi menacés aux Etats-Unis. 

La restructuration doit s’accompagner d’une concentration d’activités sur des sites où Novartis dispose déjà d’une masse critique, comme la Slovénie, l’Autriche ou l’Inde, ainsi que d’un renforcement dans les centres d’innovation, à Bâle tout particulièrement. Le géant pharmaceutique prévoit ainsi d’embaucher une quarantaine de personnes sur son site historique.

Promettant de traiter chaque collaborateur concerné de manière équitable et transparente, le groupe rappelle disposer d’un certain historique de succès dans le replacement de collaborateurs dans ou à l’extérieur de l’entreprise.

L’organisation de développement de Novartis emploie plus de 12 500 personnes à l’échelle mondiale, dont 3 000 en Suisse. L’engagement de nouveaux collaborateurs sur les deux à trois prochaines années doit modérer la contraction de ces effectifs dans un couloir de 1 à 2%. Le total des effectifs dépassait encore les 76 000 équivalents plein temps en fin d’année dernière.

Source : Rts.ch

Suppression de postes dans des big pharma : le tour de NOVARTIS !

Un nouveau traitement dans l’herpès labial. 

Zambon et Vectans Pharma annoncent le lancement de Virpax® en France, traitement muco-adhesif à base d’aciclovir inhibiteur spécifique des herpès virus. 

L’herpès labial ou « bouton de fièvre », une infection courante provoquée par le virus Herpès simplex (HSV1). 

Selon les données épidémiologiques les plus récentes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans, soit 67 % de la population mondiale, sont porteuses du virus. 

La plupart ne présentent aucun symptôme ou développent des symptômes bénins. Les personnes atteintes sont donc nombreuses à ne pas savoir qu’elles peuvent transmettre le virus à leur insu. A l’inverse, il se déclare chez 1 Français sur 7, soit environ 10 millions de personnes. La première contamination a généralement lieu durant l’enfance, entre 6 mois et 3 ans. Les personnes souffrant d’herpès labial en France sont plus souvent des femmes, et 33 % ont moins de 29 ans.

La maladie a également un impact négatif sur la vie professionnelle : en France, 14 % des patients se sont vu prescrire un arrêt maladie d’une durée médiane de 4,3 jours.

Traitements

Actuellement, il existe des traitements sous forme de crème à base d’aciclovir, disponibles en automédication, qui permettent de réduire la durée des symptômes et leur gravité. Des dispositifs médicaux (patchs, gels) peuvent également être utilisés. Des antiherpétiques oraux peuvent par ailleurs être prescrits par les médecins. Cette liste n’est pas exhaustive.

Virpax® est un médicament qui contient la substance active aciclovir. Il est indiqué dans le traitement des récurrences de l’herpès labial chez l’adulte immunocompétent ayant de fréquentes poussées d’herpès (voir la rubrique 5.1 du RCP). Il doit être appliqué directement sur la gencive dès l’apparition des premiers symptômes (brûlures, picotements, démangeaisons) ou signes (rougeur, gonflement). Une dose de 50 mg d’aciclovir suffit par épisode, soit un seul comprimé, qui se dissout progressivement au cours de la journée dans la salive et la muqueuse labiale.

L’étude clinique a démontré une réduction significative de la durée et de l’intensité des symptômes de l’herpès labial avec ce traitement.

Virpax® est fabriqué en France. Il est disponible en pharmacie sans ordonnance. Il peut être dispensé dès l’apparition des premiers symptômes ou bien être délivré en amont d’un épisode.

Source : Challenges.fr

Traitements pour la stéatohépatite non alcoolique (NASH)

Traitements pour la stéatohépatite non alcoolique (NASH)

L’EMA envisage une autorisation conditionnelle pour les médicaments contre la NASH utilisant des critères d’évaluation intermédiaires. 

L’EMA a indiqué dans un nouveau document de réflexion qu’elle envisagerait d’accorder une autorisation de mise sur le marché conditionnelle aux promoteurs qui développent des traitements pour la stéatohépatite non alcoolique (NASH) en se basant sur l’utilisation de critères d’évaluation intermédiaires pour répondre à un besoin important non satisfait pour ces produits.

Le document traite de la NASH non cirrhotique, des stades de fibrose 2 et 3, et de la NASH cirrhotique (stade de fibrose 4).

L’EMA a déclaré que le document décrit une stratégie de développement “préliminaire” pour ces produits, étant donné que son expérience dans ce domaine est encore en cours d’évolution. L’EMA a déclaré que la NASH “est considérée comme le phénotype nécro-inflammatoire progressif de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), qui est elle-même la maladie hépatique chronique la plus répandue dans le monde, avec une prévalence estimée à environ 25 % dans le monde occidental, et l’on estime qu’environ 20 à 50 % d’entre eux souffrent de NASH”.

Malgré la prévalence de la maladie, il n’existe pas de traitement approuvé pour la NASH dans l’UE. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé le 14 mars le Rezdiffra (resmetirom) de Madrigal Pharmaceuticals pour le traitement des adultes atteints de stéatohépatite non alcoolique non cirrhotique (NASH) avec cicatrisation hépatique modérée à avancée (fibrose).

L’EMA a déclaré qu'”en raison des besoins médicaux non satisfaits dans ce domaine, une stratégie visant à obtenir une approbation précoce et conditionnelle (autorisation de mise sur le marché conditionnelle ; AMC) de nouvelles molécules sur la base de ces critères intermédiaires pourrait être envisagée”. Cette stratégie ne sera acceptable que si un besoin non satisfait est toujours présent, si un rapport bénéfice-risque positif peut être conclu et si le demandeur peut fournir des données complètes après la mise sur le marché.

Pour la NASH non cirrhotique, stade de fibrose 2 et 3, les critères d’évaluation intermédiaires acceptables seraient les suivants :

  • La résolution de la NASH – avec la présence d’une stéatose de n’importe quel grade, sans ballon, avec une inflammation lobulaire minime (grade 1) et sans aggravation du stade de fibrose.
  • Amélioration de la fibrose d’au moins un stade sans aggravation de la NASH, sans aggravation du ballonnement et de l’inflammation lobulaire, et sans augmentation de plus d’un grade de la stéatose.

Pour la NASH cirrhotique, le stade de fibrose 4 ou la cirrhose compensée, l’inversion de la cirrhose peut être considérée comme un critère d’évaluation intermédiaire. “Le critère devrait exclure la survenue de tout événement de décompensation, une augmentation du MELD [Model for End-Stage Liver Disease] ainsi qu’une détérioration (ou une réapparition) des caractéristiques de l’activité de la NASH (inflammation, ballonnement et graisse) en même temps (amélioration de la cirrhose d’au moins un grade de fibrose sans survenue d’un événement de décompensation et sans détérioration du MELD et du score NAS).

Le document entrera en vigueur le 1er octobre 2024.

Source : RAPS

Suppression de postes dans des big pharma : le tour de NOVARTIS !

Le vaccin anti-covid en spray nasal : le développement avance !

Le vaccin mucosal en spray nasal serait plus efficace que les vaccins intramusculaires. De plus les chercheurs ont montré qu’il était facile à produire.

Les vaccins à ARN contre la Covid sont efficaces sur les formes graves. En revanche, ils ne le sont pas face à la transmission du virus. C’est un écueil important, qui ne permet pas d’éradiquer ce dernier. Une forme de vaccin permettrait pourtant d’empêcher la transmission : les vaccins mucosaux, qui se présentent sous forme de spray nasal. 

« La vaccination mucosale est stérilisante », explique Ludger Johannes, directeur de recherche Inserm à l’institut Curie à Paris. « Le virus est éliminé dès le premier contact avec la muqueuse nasale ». Son équipe a identifié un vecteur capable d’acheminer un antigène – un morceau de la protéine Spike du virus SARS-CoV‑2 – jusqu’aux cellules dendritiques de la muqueuse.

Ce vaccin – le vecteur et l’antigène – a été testé sur des souris, au niveau des voies aériennes et des poumons, dans un contexte d’infection au SARS-CoV‑2. Et les résultats sont prometteurs, comme l’explique Ludger Johannes : « Nous avons observé deux types de réponse. Une première, cellulaire, avec la prolifération de lymphocytes T résidents mémoires, qui sont des cellules antitumorales et antivirales. Et une seconde, humorale, avec l’induction des anticorps IgA (immunoglobuline de type A) dans la muqueuse, et IgG ». Ces deux réactions sont primordiales. D’abord, parce que les lymphocytes T résidents mémoires persistent dans les tissus, conférant une immunité à long terme. Ensuite, parce que les IgA ont une capacité à neutraliser les virus bien supérieurs aux IgG. Or, les IgA ne sont pas synthétisés suite à une vaccination classique.

Non seulement, le vaccin mucosal serait plus efficace que les vaccins intramusculaires, mais les chercheurs ont montré qu’il était facile à produire. « Nous sommes parvenus à synthétiser le vecteur chimiquement », explique en effet Ludger Johannes. Ainsi, pas besoin de l’extraire des bactéries et de le copier par clonage. Le coût de production en est grandement réduit, ce qui ouvre la voie à une possible industrialisation. Et surtout, cette méthode est facilement adaptable à d’autres pathologies. 

Source : INSERM

J & J et LILLY dans le feu de l’actualité du business !

J & J et LILLY dans le feu de l’actualité du business !

J & J se renforce dans le dispositif médical en cardiologie avec l’achat de SHOCKWAVE. Dans le même temps LILLY passe un accord avec AMAZON

J & J  (USA) / SHOCKWAVE (USA)

J & J va racheter la société californienne de dispositifs médicaux Shockwave Medical pour 13,1 milliards de dollars afin de se renforcer dans la cardiologie, ont annoncé les entreprises dans un communiqué commun. L’opération devrait être finalisée d’ici à la mi-2024. Shockwave a mis au point une technologie destinée aux maladies coronariennes entraînant des lésions artérielles calcifiées. Il s’agit d’un traitement mini-invasif, via un cathéter, qui va aider à rétablir la circulation sanguine en visant les lésions calciques. Alors que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde selon l’OMS., 400.000 patients ont déjà été traités dans le monde par cette technologie.

«L’acquisition de Shockwave étend encore la position de Johnson & Johnson MedTech dans le domaine de l’intervention cardiovasculaire», a fait valoir J&J, 

ELI LILLY (USA) / AMAZON (USA)

Eli Lilly a annoncé un partenariat avec le géant du commerce en ligne AMAZON pour la livraison de médicaments via son service de vente directe aux consommateurs, LillyDirect. Eli Lilly a lancé cette plateforme en janvier pour permettre aux patients d’obtenir leurs médicaments, dont le populaire traitement de l’obésité Zepbound, directement par livraison via sa pharmacie en ligne Truepill.

Les médicaments envoyés à Lilly Direct Pharmacy Solutions seront livrés directement par Amazon Pharmacy ou Truepill, selon la couverture maladie du patient.

Le vice-président des services de santé de Lilly, Frank Cunningham, a dit prévoir de scinder les commandes entre les deux entreprises. Il ajoute que Lilly était “très heureux” avec le nombre de commandes passées via LillyDirect sans communiquer de chiffres.

Le site internet a généré un grand intérêt depuis son lancement et le fabricant de médicaments “se réjouit de continuer à améliorer LillyDirect avec des médicaments, des partenaires et des prestataires de services supplémentaires dans un avenir proche”, a déclaré un porte-parole du groupe dans un email.

Source : LILLY Communiqués de presse