Le nanobroyage, technique d’optimisation de la solubilité des molécules.

Le nanobroyage, technique d’optimisation de la solubilité des molécules.

Le nanobroyage est l’une des technologies disponibles pour augmenter la solubilité et la biodisponibilité orale des molécules peu solubles développées en tant qu’API, en réduisant leur taille de particules.

Des molécules thérapeutiques prometteuses, même classées comme peu solubles, peuvent être développées avec succès.

Le nanobroyage est une technique universelle qui peut être appliquée à presque tous les API avec une solubilité dans l’eau inférieure à 200 μg/mL. Il s’agit d’une plate-forme d’administration de médicaments très adaptable adaptée aux applications orales, injectables, inhalables et buccales, pour lesquelles de fines particules de médicament sont particulièrement souhaitées dans les formulations.

Le nanobroyage est une opération unitaire où l’énergie mécanique est appliquée pour décomposer physiquement les particules grossières en particules plus fines. Il a de larges applications commerciales et industrielles, car chaque médicament peut être broyé en particules plus fines, qu’elles soient solubles dans l’eau ou non. La diminution de la taille de la molécule API augmente la taille de la surface spécifique ; la plus grande surface permet un plus grand contact avec l’eau, augmentant le taux de dissolution et la biodisponibilité de l’API.

Le nanobroyage utilise un broyeur humide à haute énergie pour décomposer physiquement les particules grossières, réduisant leur taille à moins de 1 000 nm (généralement dans la plage de 100 à 200 nm, parfois même plus petite lorsqu’un milieu de broyage plus petit est utilisé). Une énergie élevée et des forces de cisaillement sont générées par l’impact du milieu de broyage avec le médicament. Cela désintègre davantage le médicament microparticulaire en particules nanométriques. Avec les broyeurs modernes, les temps de broyage peuvent n’être que de quelques minutes, ce qui en fait une technique très efficace.

Source : Dossier Nanommilling rédigé par Altasciences

NOVASEP et PHARMAZELL, fusion aboutie

NOVASEP et PHARMAZELL, fusion aboutie

Cette fusion va permettre de créer l’une des entreprises européennes leader de la production d’API et de principes actifs de spécialités.

NOVASEP est l’un des fers de lance de la production en matière d’API – et notamment des petites molécules.

C’est en septembre 2021 que le processus d’absorption de NOVASEP par l’allemand PHARMAZELL a été initié.

La société va être rachetée par le fonds d’investissement Bridgepoint, qui est l’actionnaire majoritaire de PharmaZell, qui fusionnera dans un second temps les deux sociétés.

L’opération vise naturellement à créer l’une des majors européennes de la production d’API et de principes actifs de spécialités, ce qui constitue le cœur du savoir-faire de PharmaZell.

Le nouvel ensemble, qui affiche un CA proforma de l’ordre de 500 M€ – dont environ 60 % apportés par la CDMO française –, emploiera plus de 2 000 salariés répartis sur dix sites de production et de R&D, dont sept se situent en Europe, deux en Inde et un aux États-Unis.

C’est le Dr. Sylke Hassel, directrice générale de PharmaZell, qui devient CEO de la nouvelle société qui sera renommée.
Michel Spagnol, l’ex-pdg de Novasep, entrant au conseil d’administration.

Sources : Les Echos, Usine Nouvelle, Actu labo

Le nanobroyage, technique d’optimisation de la solubilité des molécules.

SANOFI lance ses GRE !

Sanofi met en place un dispositif mondial de groupes de ressources des employés (GRE) avec 5 GRE mondiaux dédiés : Gender+, Generations+, Pride+, Ability+ et Culture and Origins+.

Les GRE sont des communautés d’intérêts créées et dirigées par des salariés, qui contribuent à la diversité et à l’inclusion au travail. Essentiels à l’épanouissement personnel et au développement professionnel de leurs membres, ainsi qu’à la culture d’un sentiment d’appartenance, les GRE s’assurent que l’entreprise prend en compte et valorise ses communautés d’employés dans toute leur diversité et qu’elle reste à leur écoute.

Sanofi met donc en place 5 GRE mondiaux dédiés : Gender+, Generations+, Pride+, Ability+ et Culture and Origins+. Ils permettront aux GRE locaux déjà en place de prendre de l’envergure et de mieux faire rayonner leur action.

Pour encadrer cette action, Sanofi crée aujourd’hui son Conseil Diversité, Équité et Inclusion (DE&I) – le premier du genre dans l’industrie pharmaceutique à accueillir dans ses rangs des conseillers extérieurs.

Le Conseil DE&I de Sanofi comptera en effet parmi ses membres trois des personnalités parmi les plus influentes des questions de diversité, équité et inclusion, nommées pour un mandat de trois ans : John Amaechi, psychologue organisationnel et auteur à succès, Caroline Casey, entrepreneuse sociale primée pour son action et Rohini Anand, Ph.D., pionnière de la DE&I et leader d’opinion renommée.

Remaniée en 2021, la stratégie DE&I de Sanofi s’articule autour de trois grands axes assortis d’objectifs précis à l’horizon 2025 : construire un leadership représentatif, créer un environnement de travail où chacun peut réaliser tout son potentiel et s’engager auprès des diverses communautés de l’entreprise. Le rôle du Conseil DE&I est de veiller à la bonne exécution de la stratégie DE&I de Sanofi, de suivre la réalisation des objectifs que l’entreprise s’est fixés à l’horizon 2025 et de dispenser des conseils afin de renforcer l’impact exercé par l’entreprise dans ce domaine.

Source : Communiqué SANOFI

Le nanobroyage, technique d’optimisation de la solubilité des molécules.

Parkinson : Résultats positifs pour le médicament de Cerevance

Dans les essais de phase 2, le médicament a réduit les périodes pendant lesquelles les symptômes de la maladie de Parkinson réapparaissent malgré la prise de médicaments.

Cerevance, entreprise privée de découverte et de développement de médicaments au stade clinique, axée sur les maladies du système nerveux central, a annoncé des résultats positifs de l’essai de phase 2 pour le composé “first in class” de la société, administré une fois par jour par voie orale, qui traite la maladie de Parkinson.

En plus d’avoir atteint les objectifs de sécurité, le médicament – CVN424 – a également permis de réduire de manière significative les périodes pendant lesquelles les symptômes de la maladie de Parkinson réapparaissent malgré la prise de médicaments. Ces périodes sont appelées “temps mort”. À forte dose, le CVN424 a permis une amélioration de 1,3 heure du temps d’inactivité par rapport au placebo après quatre semaines.

Le médicament a également présenté un profil d’effets secondaires encourageant, les effets indésirables de nausées, de vomissements et de maux de tête n’étant survenus que chez deux sujets (4%), tous deux à la dose la plus élevée.

Le CVN424 a été évalué dans une étude de phase 2 randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, multicentrique, à deux niveaux de dose chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et présentant des fluctuations motrices.

“Nous sommes ravis d’annoncer ces résultats qui, selon nous, démontrent que le CVN424 peut apporter une amélioration significative aux patients, avec une faible exacerbation des effets secondaires dopaminergiques”, a déclaré Brad Margus, directeur général de Cerevance. “Nous sommes impatients de faire progresser rapidement le CVN424 dans plusieurs études cliniques de plus grande envergure visant à obtenir une autorisation réglementaire.”

Source : PharmaTimes online

L’expérimentation du cannabis médical fête ses 1 an

L’expérimentation du cannabis médical fête ses 1 an

Un an après le lancement de l’expérimentation, près de 1500 patients ont déjà été inclus, accompagnés et suivis par 1522 professionnels de santé participants.

Un an après le lancement de l’expérimentation, près de 1500 patients ont déjà été inclus, accompagnés et suivis par 1522 professionnels de santé participants, parmi lesquels 914 médecins et pharmaciens en structure de de références et PUI, 105 médecins généralistes et 521 pharmaciens en officines de ville. Les structures de références volontaires étaient au nombre de 202 le 26 mars 2021, et 287 aujourd’hui, permettant ainsi un accès facilité à l’expérimentation pour les patients.
L’ANSM est résolument tournée vers l’avenir et l’enjeu majeur de l’issue de l’expérimentation, à savoir la généralisation de l’accès au cannabis à usage médical en France. Afin de réunir toutes les conditions nécessaires :
– le comité scientifique temporaire (CST) de suivi de l’expérimentation qui se réunit chaque mois depuis son lancement en juin 2021, auditionnera prochainement associations de patients et sociétés savantes afin d’enrichir la réflexion sur l’élargissement, à terme, des indications retenues pour les futurs patients qui pourront bénéficier de ce traitement ;
– le CST « Culture en France du cannabis médical » a déjà débuté. La séance de travail du mois de mai sera dédiée aux opérateurs économiques du cannabis médical : un appel à manifestation d’intérêt et contributions écrites sera prochainement publié sur le site de l’ANSM ;
– le comité scientifique permanent (CSP) mixte pharmaco et addictovigilance, mis en place en mars 2022, permettra une discussion collégiale sur le rapport relatif aux effets indésirables recueillis par les centres de pharmacovigilance dans le cadre de l’expérimentation. L’objectif est de confirmer le profil de sécurité du cannabis médical.

En parallèle, l’ANSM participe à la mobilisation des données qui constitueront le rapport d’évaluation de l’expérimentation. Ce rapport doit être remis 6 mois avant la fin de l’expérimentation, soit le 26 septembre 2022, par le Ministère de la santé au Parlement. Il a pour objectif d’apporter des éléments sur les conditions d’une généralisation du cannabis médical en France.

Une vidéo résume les étapes clés de cette première année d’expérimentation.

Source : ANSM