Suppression de postes chez BOEHRINGER Santé animale

publié le 9 Déc, 2025

Après l’annonce de la suppression d’environ 150 postes en France, des sites du laboratoire Boehringer Ingelheim, spécialisés dans la santé animale, ont été touchés la semaine dernière par un mouvement de grève.

En octobre, la direction du groupe pharmaceutique allemand a annoncé la suppression de 149 postes sur un total de plus de 2.500 employés en France. Selon l’intersyndicale, le plan de restructuration concerne une « soixantaine » de postes au siège à Lyon et autant sur le site voisin de Saint-Priest, ainsi que 15 postes à Saint-Vulbas (Ain) et 3 à Toulouse.

Suite à cette annonce, des sites du laboratoire Boehringer Ingelheim, spécialisés dans la santé animale, ont été touchés par un mouvement de grève après l’annonce de la suppression d’environ 150 postes, principalement à Lyon et dans sa banlieue, ont indiqué à l’AFP les syndicats.

Quelque 470 salariés ont débrayé deux en matinée dans le Rhône, l’Ain et la Haute-Garonne pour dénoncer un plan social « qui n’est pas justifié, qui est purement économique« , a déclaré Serge Cécillon, porte-parole d’une intersyndicale FO-CGT-CFE-CGC.

Contactée par l’AFP, la direction a justifié son plan par la volonté de renforcer la compétitivité de l’entreprise sur « le marché mondial de la santé animale qui évolue très vite« . « C’est particulièrement vrai en France, où l’on constate également une forte concentration des acheteurs, une montée des regroupements de cliniques vétérinaires, et une pression importante sur les prix« , a-t-elle souligné.

En 2024, le laboratoire a enregistré un chiffre d’affaires de 439 millions d’euros sur le marché français et 359 millions d’euros réalisés à l’export, 75% des vaccins vétérinaires produits en France étant exportés, selon le site internet de la compagnie.

Dans le monde, le groupe pharmaceutique, présent dans plus de 130 pays et employant plus de 54.500 personnes, en santé humaine et en santé animale, a réalisé un chiffre d’affaires de 26,8 milliards d’euros.

Sources Usine Nouvelle, Lyon Capitale

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