Généthon s’est fixé l’objectif de “réduire d’un facteur 100 le coût global des produits de thérapie génique” d’ici cinq ans et a noué dans cette optique un partenariat avec Thales afin d’accélérer certaines étapes de bioproduction grâce à l’intelligence artificielle (IA).
Les deux partenaires ont annoncé mi-juillet leur alliance afin de développer un modèle numérique qui permettra, grâce à l’IA, d’améliorer les rendements de la bioproduction dans le domaine de la thérapie génique.
Généthon est promoteur de 13 programmes de thérapies géniques, dont sept pour lesquels des dossiers de production sont en cours chez Yposkesi. Les délais de production d’un lot de thérapie génique peuvent s’élever jusqu’à huit semaines, auxquelles s’ajoutent entre deux et trois mois d’analyses pour libérer les lots.
Le partenariat avec Thales doit permettre dans un premier temps d’accélérer l’étape de la purification des produits, qui demande des analyses longues, chères, qui bloquent le processus en plein milieu. Thales a été choisi pour son “expertise dans le traitement de la data”.
Sa filiale service numérique en a fait son cœur de métier et a “vocation à développer ses activités dans le domaine de la santé, dans le secteur public ou privé“, a fait savoir Carine Capdeville, responsable marché santé social du groupe.
Des premiers modèles mis au point par la société sur son site de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), à partir des données fournies par Généthon,
Pour réduire par 100 le coût d’une thérapie génique, d’autres associations seront nécessaires.
Sources :AFM TELETHON et THALES