Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

Theranexus, Inria, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon annoncent la création d’une nouvelle équipe-projet de recherche AIstroSight

Cette équipe-projet a pour objectifs de développer des méthodes numériques innovantes pour la recherche de nouveaux médicaments candidats destinés à traiter les maladies du cerveau, en particulier certaines maladies neurologiques rares.

En exploitant le potentiel de l’intelligence artificielle et de la simulation numérique, AIstroSight vise à développer des approches in silico capables d’assister et d’accélérer la recherche de cibles thérapeutiques pertinentes, ainsi qu’à mieux comprendre les processus moléculaires et cellulaires impliqués dans les maladies neurologiques rares et leur traitement.

La stratégie de l’équipe consiste à combiner les données biomédicales disponibles en une source d’information suffisamment riche et homogène pour son analyse efficace par les algorithmes. Dans ce cadre, AIstroSight élargira son champ de recherche au-delà des neurones pour prendre également en compte les cellules gliales. AIstroSight cherchera ainsi des cibles thérapeutiques potentielles dans les neurones et dans les astrocytes, un sous-type majeur de cellules gliales.

Au sein de cette équipe-projet de recherche publique/privée, chaque partenaire apporte ses propres compétences :

–          Inria, à travers son savoir-faire en matière de modélisation in silico, en bio-informatique et en intelligence artificielle. Cela permet notamment l’intégration de données d’échelles différentes, leur analyse automatique pour la découverte de molécules candidates et l’exploration des mécanismes impliqués par la simulation biophysique.

–          L’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices Civils de Lyon pour leur expertise médicale et leurs compétences en neuro-imagerie, pour mieux comprendre l’impact et les mécanismes des cibles innovantes dans le cerveau. En particulier, l’équipe-projet AIstroSight sera étroitement liée à la plateforme d’imagerie in vivo préclinique et clinique du CERMEP.

–          Theranexus en termes de modélisation cellulaire de maladies rares, d’identification, de caractérisation et de développement de candidats médicaments avec sa plateforme de découverte.

Source : La gazette du laboratoire

Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

Candidats médicaments dans les cancers gastro-intestinaux

Le candidat-médicament de la société BiPER Therapeutics élimine les tumeurs en poussant les cellules cancéreuses au burn-out.

BiPER Therapeutics, une société de biotechnologie au stade préclinique qui développe des candidats médicaments first-in-class ciblant la protéine BiP pour traiter les cancers gastro-intestinaux, a annoncé avoir levé un total de 1,25 million d’euros en amorçage. La société a reçu 300k€ en fonds dilutifs de WiSeed via le WiClub Santé 2, 500k€ en obligations convertibles de Bpifrance, et 450k€ de subventions dans le cadre du concours d’innovation i-Lab et de la part de la région Grand Est.

Au cours des quinze prochains mois, ces fonds permettront à BiPER d’avancer sur le développement préclinique de son principal candidat médicament, le BPR001, un inhibiteur de BiP first-in-class, destiné au traitement des cancers gastro-intestinaux. BiPER souhaite avancer jusqu’au stade de la demande d’essai clinique (Clinical Trial Application – CTA en Europe et Investigational New Drug – IND aux Etats-Unis), avec une première indication dans le cancer de l’estomac. La société entend également faire progresser ses programmes de R&D sur les inducteurs de stress du réticulum endoplasmique (Endoplasmic Reticulum – ER). 

BiPER Therapeutics propose une approche unique du traitement du cancer avec le développement d’une molécule first-in-class ciblant la BiP, une protéine clé impliquée dans la survie des cellules cancéreuses. L’intérêt thérapeutique de cette cible a été validé par plusieurs études de preuve de concept in vivo et in vitro. Le BPR001 a déjà montré son efficacité in vivo en monothérapie et en combinaison avec la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le candidat-médicament élimine les tumeurs en poussant les cellules cancéreuses au burn-out, par l’induction sélective d’un stress fort et insoluble.

En parallèle de ce financement, BiPER accueille Guillaume Vetter-Genoud, directeur de Quest for health, au sein de son conseil d’administration. « Nous sommes fiers, avec nos partenaires Wiseed, de soutenir une start-up aussi prometteuse que BiPER Therapeutics. Il est fondamental d’identifier de nouveaux agents thérapeutiques présentant un mode d’action original pour contourner les phénomènes de résistance dans les traitements standards », déclare Guillaume Vetter-Genoud.

Source : Mypharma-editions

Maladies du cerveau : recherche de nouveaux médicaments candidats

Les ressources des médicaments matures : exemple l’Ambroxol !

Des chercheurs anglais ont découvert que l’ambroxol, un médicament bien connu pour traiter les affections respiratoires, pourrait ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson. 

Des chercheurs de l’Institut de neurologie de Queen Square de l’University College London (UCL), en 2020, ont testé l’ambroxol  (Surbronc, Muxol et leurs génériques) chez des patients touchés par la maladie de Parkinson.

Lors de l’essai clinique de phase 2, ils ont remarqué que le médicament augmentait les niveaux de la GCase (glucocérébrosidase), une protéine qui permet aux cellules d’éliminer plus efficacement les déchets protéiques, en particulier l’alpha-synucléine. Cette protéine s’accumule dans le cerveau des personnes atteintes par la pathologie neurodégénérative et provoque l’apparition des symptômes.

L’ambroxol a également été bien toléré par les patients. L’essai clinique de phase 3, appelé ASPro-PD, débutera prochainement et sera dirigé par l’Institut de neurologie de Queen Square de l’UCL en partenariat avec l’organisation britannique Cure Parkinson’s et l’Institut Van Andel. Près de 330 personnes touchées par la maladie de Parkinson seront recrutées pour cette future recherche. Les participants prendront de l’ambroxol pendant deux ans et leurs résultats seront comparés à un groupe témoin prenant du placebo. 

L’efficacité de l’ambroxol sera évaluée par sa capacité à ralentir la progression de la maladie de Parkinson à l’aide d’une échelle incluant la qualité de vie et les mouvements.

« Je suis ravi de diriger ce projet passionnant. C’est la première fois qu’un médicament appliqué spécifiquement à une cause génétique de la maladie de Parkinson atteint ce niveau d’essai. Cela représente dix ans de travail approfondi et détaillé en laboratoire », a indiqué le Professeur Anthony Schapira, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Institut de neurologie de Queen Square de l’UCL.

Source : University College London

Un nouveau patron américain chez BAYER.

Un nouveau patron américain chez BAYER.

BAYER a nommé Bill ANDERSON pour remplacer l’actuel chef Werner Baumann en tant que prochain PDG. Il vient de ROCHE Pharmaceuticals.

Anderson, qui a quitté la direction de la division pharmaceutique de Roche à la fin de l’année dernière, rejoindra le conseil d’administration de Bayer en avril. Sa nomination au poste de PDG prend effet le 1er juin.

Il est le candidat idéal pour diriger Bayer avec l’équipe dans un nouveau chapitre réussi à un moment d’un cycle d’innovation perturbateur en biologie, chimie et intelligence artificielle“, a déclaré Norbert Winkeljohann, président du conseil de surveillance de Bayer. « La mission de Bill Anderson est claire : permettre à Bayer de réaliser son plein potentiel et de créer une valeur durable pour nos actionnaires, agriculteurs, patients, consommateurs, employés et toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Anderson représente un changement dans la direction de Bayer. Il est un développeur de médicaments expérimenté, ayant dirigé l’unité Genentech de Roche avant d’être promu pour remplacer Daniel O’Day à la tête de la division pharmaceutique de la société suisse. Avant Genentech, Anderson a travaillé chez Biogen dans divers rôles.

En tant que directeur de Roche Pharmaceuticals, Anderson a supervisé le développement et la croissance d’une série de nouveaux médicaments sur lesquels le fabricant de médicaments compte pour remplacer les médicaments anticancéreux autrefois les plus vendus, Herceptin, Avastin et Rituxan.

Américain, Anderson sera basé au siège de Bayer à Leverkusen, en Allemagne.

Roche, qui subit elle-même un changement de PDG, a récemment promu Teresa Graham pour remplacer Anderson à la tête de Roche Pharmaceuticals

Les actions de Bayer ont augmenté de 5% suite à, cette annonce.

Source : Communiqué de BAYER et Biopharmadive

Nouvelle stratégie dans la gestion des pénuries.

Nouvelle stratégie dans la gestion des pénuries.

Le ministère de la santé a réuni le jeudi 2 février 2023 un comité de pilotage pour poser les premiers jalons d’une nouvelle stratégie en matière de prévention et de gestion des pénuries.

« Au plus fort de la crise, les actions décidées par le Gouvernement comme le contingentement des stocks, l’interdiction des exportations par les grossistes, les préparations magistrales par les pharmaciens ou encore les informations régulières aux prescripteurs, ont permis de limiter autant que possible les tensions rencontrées sur certains produits », indique le ministère de la santé dans un communiqué.

Le comité de pilotage a acté ce jour le lancement d’une phase de co-construction de deux mois avec l’ensemble des parties prenantes autour de nouveaux axes prioritaires fixés par les ministres.

François Braun et Roland Lescure ont ainsi annoncé la conduite de trois chantiers majeurs, qui ont vocation à renforcer les capacités d’anticipation de notre pays en même temps que de nous doter de nouvelles pratiques pour affronter les crises qui pourraient survenir :

D’ici à la fin du mois de mai, la liste des médicaments dits « critiques » car stratégiques pour la santé de nos concitoyens sera établie – sur la base des recommandations des autorités scientifiques. Il s’agit d’un préalable indispensable qui guidera la stratégie menée par le Gouvernement. À cette liste seront attachées une analyse des risques en matière d’approvisionnement, et des solutions correctrices nécessaires.

Plusieurs axes d’amélioration seront établis, qu’il s’agisse par exemple d’une plus forte transparence sur la disponibilité des produits de santé, de la production à la distribution en officine, d’une amélioration de l’information des Français sur la situation, y compris territorialisée, d’un renforcement de l’information des patients directement concernés. Ces améliorations iront de pair avec un renforcement de la stratégie de souveraineté portée à travers les investissements « France 2030 », en cohérence avec la volonté du président de la République de renforcer notre autonomie et notre souveraineté industrielle en relocalisant en France la production de certains médicaments stratégiques ainsi que leurs principes actifs. Aussi, un travail spécifique sera conduit sur les enjeux attachés au bon usage des médicaments, alors que la France affiche des niveaux de consommation de médicaments tout à fait inédits par rapport à ses partenaires européens. Pour affermir ces orientations, la France prendra toute sa part dans les échanges conduits au plan européen pour mieux structurer la réponse collaborative aux enjeux d’approvisionnement.

– Sous 3 mois, l’ANSM en lien avec la DGS sera en outre chargée d’établir un plan de préparation des épidémies hivernales (sécurisation des stocks, amélioration de la mise à disposition des données, responsabilisation de l’ensemble des acteurs du soin et des patients, etc.) pour anticiper d’éventuelles tensions et renforcer notre capacité à faire face à des pics saisonniers de consommation de médicaments.

– Sous 3 mois, un « Plan blanc Médicaments » activable en cas de situation exceptionnelle, nécessitant de prendre des mesures fortes pour sécuriser la prise en charge de nos concitoyens, sera préparé. Trois ans après le début d’une crise sanitaire mondiale d’une ampleur inédite, et alors que les tensions géopolitiques marquent une nouvelle donne, ce « Plan blanc » dédié aux produits de santé apparaît plus que jamais indispensable.

Enfin, les ministres ont annoncé un moratoire sur les baisses de prix des génériques stratégiques sur le plan industriel et sanitaire. Ils ont également indiqué leur volonté d’opérer des hausses de prix ciblées sur certains génériques stratégiques produits en Europe. Ces hausses de prix se feront en contrepartie d’engagements des industriels sur une sécurisation de l’approvisionnement du marché français.

Source : Ministère de la Santé