Quelques informations relatives aux DM

Quelques informations relatives aux DM

Parmi les actualités, exigences linguistiques, proposition d’un temps supplémentaire pour les DMDIV, le compte rendu du groupe de travail Règlements DM/DMDIV, une fiche pratique du SNITEM. 

La Commission Européenne a publié des tableaux MDR et IVDR crées par la Commission et les États membres. Ces tableaux fournissent une vue d’ensemble des exigences linguistiques pour chaque État membre. Ils visent à aider les fabricants de dispositifs médicaux et de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, en particulier les petites et moyennes entreprises, à comprendre les exigences linguistiques relatives aux informations et aux instructions qui accompagnent un dispositif dans un pays donné. 

La Commission a annoncé qu’elle propose de donner plus de temps aux entreprises pour appliquer le règlement relatif aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV), sous certaines conditions. Avec cette révision, la Commission vise à garantir les soins aux patients en améliorant la disponibilité de ces produits de santé essentiels. La Commission propose également des mesures visant à renforcer la transparence dans le secteur des dispositifs médicaux, notamment en accélérant le lancement de certains éléments de la base de données européenne sur les dispositifs médicaux (EUDAMED). La proposition va maintenant être soumise au Parlement européen et au Conseil pour adoption.

Le groupe de coordination en matière de dispositifs médicaux (GCDM) a apporté des ajouts à l’ensemble du guide MDCG 2019-7, notamment sur les qualifications, l’expérience professionnelle, les rôles et les responsabilités de la PRRC, ainsi que des références aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.

Le compte rendu du Comité d’interface Groupe de travail « Règlements DM/DMDIV » du 13/11/2023 a été publié sur le site de l’ANSM. 

Le SNITEM a publié une fiche pratique « Conformité réglementaire des dispositifs médicaux et rédaction des cahiers des charges des procédures d’achat ». Cette fiche pratique est une proposition de bonnes pratiques de rédaction des cahiers des charges dans un contexte de procédure d’achat complétées par une notice des situations réglementaires pouvant se présenter lors de l’analyse de la conformité règlementaire des documents de marquages CE des dispositifs proposés par les candidats lors d’une procédure d’achat. 

Le TUV organise un webinaire gratuit le 21 février 2024 intitulé « Naviguer dans l’innovation : approfondissement des opportunités et des défis dans le paysage réglementaire ». 

Le Règlement (UE) 2023/2482 de la Commission du 13 novembre 2023 modifiant le Règlement (CE) no 1907/2006 (REACH) du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne la substance phtalate de bis (2-éthylhexyle) (DEHP) dans les dispositifs médicaux (DM), est paru au Journal Officiel de l’Union Européenne. Ce dernier modifie les dispositions transitoires prévues à l’Annexe XIV du règlement REACH relatives à l’utilisation du DEHP dans les DM et DM de diagnostic in vitro, en cohérence avec celles mentionnées dans les Règlements (UE) 2017/745 (RDM) et (UE) 2017/746 (RDMDIV). Les dispositifs incorporant du DEHP et pour lesquels aucune demande d’utilisation de ladite substance n’a été déposée auprès de l’Agence européenne des produits chimiques avant le 1er janvier 2029 pourront continuer d’être mis sur le marché jusqu’au 1er juillet 2030. Le Règlement (UE) 2023/2482 introduit ainsi ce délai supplémentaire et permet aux fabricants concernés de concentrer leurs efforts sur la mise en conformité de leurs dispositifs aux exigences du RDM ou du RDMDIV, sans être contraints d’arrêter la mise sur le marché de leurs « legacy devices ».

Source : Commission européenne, SNITEM, ANSM, TUV SUD, GMED

Un exemple de potentiel d’un traitement de maladies auto-immunes.

Un exemple de potentiel d’un traitement de maladies auto-immunes.

Un traitement contre la polyarthrite rhumatoïde pourrait permettre de stopper le diabète de type 1. 

Un essai clinique mondial, mené par une équipe du St Vincent’s Institute (SVI) of Medical Research (Melbourne), offre un nouvel espoir pour le diabète de type 1 (maladie auto-immune qui tue par erreur les cellules du pancréas productrices d’insuline.) grâce à un médicament couramment prescrit contre la polyarthrite rhumatoïde, sous forme de comprimés, et qui pourrait permettre de stopper la progression de la maladie. Les résultats apportent l’espoir d’alléger considérablement le traitement de la maladie et de restaurer la qualité de vie des patients diabétiques de type 1. L’essai apporte l’espoir que le baricitinib (OLUMIANT, LILLY), un médicament indiqué dans le traitement de la dermatite atopique, la pelade et la polyarthrite chronique, puisse préserver de manière sûre et efficace la production d’insuline de l’organisme et arrêter la progression du diabète chez les diabétiques de type 1, à condition que le traitement soit débuté suffisamment tôt, dans les 100 jours qui suivent le diagnostic. 

L’essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo a suivi la glycémie et la production d’insuline de 91 participants pendant 1 an. 60 participants ont reçu du baricitinib et 31 un placebo. Tous les participants étaient âgés de 10 à 30 ans et ont commencé l’essai dans les 100 jours suivant leur diagnostic de diabète de type 1. Les participants ont continué leur insulinothérapie, conformément à leur prescription, pendant toute la durée de l’étude. Les chercheurs ont surveillé la dose quotidienne totale d’insuline, la quantité d’insuline produite de manière endogène, la glycémie et le taux d’HbA1C des participants.

L’analyse montre que si le traitement est débuté suffisamment tôt après le diagnostic, il permet alors bien de préserver la production d’insuline ; les cellules immunitaires sont comme désactivées et deviennent incapables de tuer les cellules productrices d’insuline ; les participants ayant reçu le médicament ont ensuite eu besoin de beaucoup moins d’insuline. Le baricitinib bloque une enzyme impliquée dans la transmission des signaux qui régulent le système immunitaire et l’inflammation. Les chercheurs suggèrent également que le médicament atténue la réponse auto-immune qui se développe contre les cellules productrices d’insuline chez les diabétiques de type 1 nouvellement diagnostiqués, retardant ainsi l’apparition des symptômes, améliorant le contrôle de la glycémie et réduisant le risque de complications sévères.

Source : NEJM

Un exemple de potentiel d’un traitement de maladies auto-immunes.

Un nouvel antibiotique prometteur contres des germes ultra-résistants.

La firme d’analyse GlobalData souligne le potentiel d’un nouvel antibiotique contre les infections à acinetobacter. Neuf autres médicaments, parallèlement à ce traitement prometteur, sont en développement clinique pour cette indication.

Selon GlobalData, avec une efficacité démontrée contre l’Acinetobacter Baumanni (CRAB) résistant aux carbapénèmes, la zosurabalpine de Roche « a le potentiel de traiter les infections mortelles à l’hôpital », a expliqué Anaelle Tannen, analyste des maladies infectieuses chez GlobalData. 

Actuellement en phase I de développement, le nouveau mécanisme d’action de l’antibiotique a été démontré par son efficacité contre l’agent pathogène dans des études in vitro.

Le CRAB est un « agent pathogène de priorité 1 », tel que classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon un article publié en 2023 dans The Lancet, le CRAB est un « coccobacille à Gram négatif qui provoque des maladies graves, notamment une pneumonie, une infection des voies urinaires, une bactériémie, une méningite ou des infections de la peau et des tissus mous, en particulier chez les patients hospitalisés ».

Le CRAB est connu pour être une bactérie très difficile à vaincre, notamment en raison de sa membrane externe à double lipopolysaccharide (LPS), qui constitue une couche protectrice contre le traitement antibiotique. Par conséquent, les infections invasives au CRAB peuvent entraîner une mortalité dans jusqu’à 60 pour cent des cas, démontrant le niveau élevé de besoins non satisfaits dans cette indication.

« Cette découverte pourrait donc être révolutionnaire », a affirmé Tannen. Zosurabalpin inhibe le complexe protéique bactérien LptB2FGC, ce qui fait que le LPS atteint un niveau toxique dans le microbe, provoquant sa mort, a noté la société d’analyse.

GlobalData a indiqué que neuf autres médicaments, aux côtés de la zosurabalpine, sont en cours de développement clinique pour traiter les infections à acinetobacter.

Source : European Pharmaceutical Review

BAYER va réduire sa voilure pour devenir moins bureaucratique.

BAYER va réduire sa voilure pour devenir moins bureaucratique.

Dans le cadre d’une restructuration promise l’année dernière, Bayer entame un processus de réduction de personnel visant à éliminer la bureaucratie.

Le PDG, Bill Anderson, impute à la bureaucratie, la performance médiocre de l’entreprise. Le groupe allemand a précisé que les licenciements seraient importants. Les représentants des salariés de Bayer ont accepté à contrecœur ces mesures, affirmant que la vision d’Anderson représente une voie prometteuse pour l’entreprise en difficulté.

L’entreprise prévoit de commencer rapidement les licenciements et espère achever les suppressions d’emplois d’ici fin 2025. En Allemagne, les salariés bénéficieront d’un filet de sécurité étendu après négociations avec les représentants des syndicats, ce qui signifie que les personnes qui perdent leur emploi et n’ont pas trouvé de nouveau poste seront accompagnées, grâce à ce filet, jusqu’en fin 2026.

Anderson vise à responsabiliser les petites équipes autogérées et à réduire le nombre de niveaux entre lui et les clients de l’entreprise. Surnommé « Dynamic Shared Ownership», le modèle d’Anderson est conçu pour accélérer la prise de décision et améliorer les performances, mais signifie qu’il n’y aura plus de rôles pour de nombreux employés de Bayer ayant des responsabilités de gestion et de coordination.

L’entreprise pharmaceutique, phytosanitaire et de santé grand public emploie environ 22 000 personnes en Allemagne et comptait 101 000 personnes dans le monde au cours de l’exercice 2022. Dans le cadre du dernier accord, Bayer a réaffirmé son engagement à développer ses activités en Allemagne et a déclaré qu’elle prévoyait développer davantage son siège social et améliorer son régime de retraite.

Bayer n’est pas le seul à vouloir réduire ses effectifs. Les licenciements de l’entreprise font suite aux projets du fabricant pharmaceutique suisse Novartis de supprimer jusqu’à 8 000 employés dans le monde. Et le géant de la biotechnologie Biogen a annoncé en juillet qu’il supprimerait 1 000 emplois dans le cadre d’une campagne de réduction des coûts. Les licenciements dans le secteur pharmaceutique en 2023 ont touché au moins 4 000 postes, selon les données recueillies par BioPharma Dive.

Source : Biopharmadive

BAYER va réduire sa voilure pour devenir moins bureaucratique.

TAKEDA, toujours reconnu comme « top employer » !

Takeda a annoncé avoir reçu pour la septième année consécutive la certification mondiale de Top Employer pour 2024.

Takeda est l’une des 17 entreprises à avoir reçu cette reconnaissance mondiale, et elle a également été certifiée comme Top Employer dans 24 pays.

Le programme Top Employers Institute certifie les organisations sur la base de la participation et des résultats de son enquête sur les meilleures pratiques de RH. 

L’enquête couvre vingt domaines relatifs aux RH, notamment : 

  •  la stratégie du personnel, 
  •  l’environnement de travail, 
  • l’acquisition de talents, 
  • l’apprentissage, 
  • la diversité et l’inclusion,  le bien-être. 

Les entreprises sont évaluées sur la base de leurs politiques et pratiques existantes.

« Nos collaborateurs travaillent dur pour aider les patients du monde entier, et c’est pourquoi nous sommes tant attachés à la qualité exceptionnelle de l’expérience humaine que nous créons chez Takeda », a déclaré Lauren Duprey, directrice des ressources humaines de Takeda. 

« Au sein de cette communauté d’organisations exceptionnelles, Takeda a prouvé son engagement envers ses employés à l’échelle mondiale », a confié pour sa part David Plink, président-directeur général du Top Employers Institute. 

Voici les domaines où Takeda a excellé : éthique et intégrité, objectif et valeurs, stratégie commerciale, positionnement de la marque de l’employeur, et organisation et changement. 

Sources : TAKEDA et  https://www.top-employers.com.