Un blister pharmaceutique 100 % recyclable.

Un blister pharmaceutique 100 % recyclable.

La société suisse Aluflexpack lance un blister pharmaceutique 100% recyclable. Un emballage innovant pour l’industrie pharmaceutique qui ouvre la voie à des solutions durable

Aluflexpack (Suisse), acteur majeur de l’industrie européenne de l’emballage et présent en France à travers la société sarthoise Eliopack, a mis au point un emballage révolutionnaire en aluminium. Il sera principalement employé dans l’industrie pharmaceutique.

Le 4∞ Form est un emballage blister développé pour l’industrie pharmaceutique. Entièrement fabriqué en aluminium laqué, il est totalement recyclable, possède d’impressionnantes propriétés protectrices et est conforme aux réglementations et législations en vigueur ou à venir en ce qui concerne les produits pharmaceutiques et les emballages, telles que le PPWR récemment adopté.

Le 4∞ Form est destiné principalement à l’industrie pharmaceutique. Il peut remplacer les solutions existantes utilisées pour l’emballage des comprimés, des gélules et des produits similaires, comme l’OPA/AL/PVC (forme froide) ou le PVC/PVDC (thermoformage). La principale différence réside dans le fait que ce nouvel emballage signé Aluflexpack est entièrement constitué d’aluminium laqué. C’est là le pourquoi du sigle mathématique «infini»(∞) dans le nom du produit : l’aluminium est un matériau qui peut être recyclé indéfiniment sans perdre ses propriétés, ce qui est extrêmement important dans l’industrie de l’emballage pour maintenir la sécurité et la qualité des produits.

L’aluminium est extrêmement léger, résiste à la fois aux températures basses ou élevées et offre une protection de 100% contre l’humidité, la lumière, l’oxygène et d’autres gaz, ainsi que contre les bactéries et les micro-organismes. Les produits conditionnés dans des emballages flexibles en aluminium ont donc une durée de conservation très longue.

Pour le marché français, ce produit sera introduit par une équipe de vente experte d’Eliopack, dont l’usine est située à La Ferté-Bernard.

Aluflexpack, dont le siège social se trouve à Reinach (Argovie), en Suisse, possède des sites de production en Suisse, en France, en Pologne, en Turquie, en Croatie, en Tunisie et, à l’horizon 2024, aux États-Unis. L’entreprise comptait 1 602 employés au 31 décembre 2023.

Plus d’informations sur www.aluflexpack.com

Un blister pharmaceutique 100 % recyclable.

TOP 10 des usines pharmaceutiques en France en effectifs.

Le classement des usines pharmaceutiques en termes d’effectifs est publié par le site Industrie Explorer (Usine Nouvelle). 64 usines sont répertoriées. Voici un extrait avec le top 10. 

Nous avons laissé les liens d’origine.

1  SANOFI PASTEUR  MARCY L’ETOILE Rhône (69) 

2  BOEHRINGER INGELHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE  TOULOUSE Haute-Garonne (31) 

3  BOEHRINGER INGELHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE LENTILLY Rhône (69) 

4 BOEHRINGER INGELHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE SAINT-PRIEST Rhône (69) 

5 SANOFI WINTHROP INDUSTRIE  TOURS Indre-et-Loire (37) 

6 SANOFI WINTHROP INDUSTRIE MAISONS-ALFORT Val-de-Marne (94)

7 GUERBET LANESTER Morbihan (56) 

8 GLAXO WELLCOME PRODUCTION  EVREUX Eure (27) 

9  LFB BIOMEDICAMENTS  LES ULIS Essonne (91) 

10  NOVARTIS PHARMA SAS  HUNINGUE Haut-Rhin (68) 

NB A noter curieusement que l’usine LILLY de FEGERSHEIM n’est pas classée dans cette publication.

Lien complet pour le classement :

Source :  Industrie Explorer (Usine Nouvelle)

Quelques nouvelles parues lors de cet été pharmaceutique.

Quelques nouvelles parues lors de cet été pharmaceutique.

Voici quelques nouvelles qui ont été publiées cet été pendant vos vacances.

MODERNA Vaccin ARN m

La Commission européenne a donné son accord, vendredi 23 août, à la commercialisation d’un vaccin à ARN messager, le mResvia (Moderna), destiné à protéger les seniors de plus de 60 ans contre le virus respiratoire syncytial (VRS), principale cause de la bronchiolite. Il s’agit du premier produit adoptant cette technologie, en dehors des vaccins autorisés contre le Covid-19, à obtenir une approbation sur le continent.

NOVO NORDISK

Le groupe pharmaceutique danois a reçu le feu vert des autorités de santé chinoises pour commercialiser son coupe-faim Wegovy en Chine, un pays qui compte 600 millions de personnes obèses ou en surpoids.

Pierre FABRE

Les Laboratoires Pierre Fabre annoncent l’entrée en négociations exclusives avec Jubilant Biosys Limited, filiale du groupe pharmaceutique Jubilant Pharmova pour la repise du site de recherche et développement immunologique de Saint-julien en Genevois.

KOBAYASHI

Le géant japonais de la pharmacie, Kobayashi, est secoué depuis des mois par un scandale d’intoxications mortelles provoquées par la consommation de ses suppléments alimentaires à base de levure de riz rouge, ou beni koji.

VALNEVA

Valneva, société spécialisée dans les vaccins et LimmaTech Biologics AG, société de biotechnologie développant des vaccins pour la prévention des maladies potentiellement mortelles, ont conclu un partenariat stratégique pour le développement, la production et la commercialisation de Shigella4V (S4V), un candidat vaccin bioconjugué tétravalent contre la shigellose.

SERVIER

SERVIER a constitué depuis 2020 une équipe de 130 personnes consacrée à la data et l’intelligence artificielle (IA), dont la moitié travaille sur la R&D.

POLEPHARMA – SFSTP

Polepharma, la filière industrielle pharmaceutique française, et la SFSTP (Société Française des Sciences et Techniques Pharmaceutiques) officialisent leur rapprochement par la Fusion-Absorption de la SFSTP par Polepharma.

Sources : Communiqués d’entreprise.

Un blister pharmaceutique 100 % recyclable.

Plateforme européenne de surveillance des pénuries

L’EMA met en place une plate-forme ESMP afin de centraliser les informations sur les pénuries de médicaments « critiques ».

L’EMA met en place l’ESMP pour recueillir des informations sur l’offre et la demande de médicaments afin de prévenir, détecter et gérer les pénuries de médicaments humains dans l’UE/EEE dans le cadre de son mandat pour les crises et la préparation aux crises, conformément au règlement (UE) 2022/123. L’EMA collectera les données via la plateforme des autorités nationales compétentes (ANC) et des titulaires d’AMM. 

Cette plate-forme vient en plus de la déclaration de rupture de stock auprès de l’ANSM.

La pénurie doit être signalée lorsque le MAH est informé que l’approvisionnement ne répondra pas à la demande au niveau national. La pénurie commence au moment où l’approvisionnement ne satisfait plus la demande.

Lorsque l’EMA est informée par un titulaire d’autorisation de mise sur le marché (MAH) d’une pénurie d’un produit obtenu par procédure centralisée (CAP), l’EMA recueille toutes les informations requises sur la pénurie auprès du MAH et contacte le MAH pour obtenir des renseignements supplémentaires, si besoin.

Le titulaire doit créer un compte sur la plate-forme ESMP.

La liste de l’Union des médicaments critiques (Union list of critical medicines) n’a pas vocation à remplacer les listes nationales existantes. Les États membres de l’UE continueront d’utiliser les listes existantes pour soutenir l’action nationale, sur la base de décisions politiques nationales. 

Les titulaires d’une AMM notifient les pénuries le plus tôt possible. Il faut suivre les orientations sur la détection et la notification des pénuries de médicaments pour les AMM dans l’UE/EEE qui a été publiée déjà en juillet 2019. La déclaration doit être notifiée le plus tôt possible et au plus tard deux mois avant la pénurie.

Conformément au règlement (UE) 2022/123, il est obligatoire pour tous les titulaires d’une autorisation de mise sur le marché (tant au niveau central qu’au niveau national (NAP, MRP, DCP) produits autorisés dans l’UE/EEE) d’enregistrer un i-SPOC depuis le 2 septembre 2022. 

Il est recommandé de nommer en tant que i-SPOC une personne qui supervise la chaîne d’approvisionnement, la capacité de fabrication et les pénuries de médicaments, et peut servir de principal point de contact pour la communication avec les autorités compétentes.

Les autorités nationales compétentes (NCA) pourront choisir d’utiliser la soumission des données par l’intermédiaire de l’interface utilisateur ou de se connecter à l’ ESMP avec leur système national via une API. L’ESMP n’interagit pas avec TrackStock à moins qu’un État membre qui utilise TrackStock ne décide de le faire utiliser l’API pour son système national.

Au moins un ensemble de données machine-to-machine sera disponible avec le lancement de l’ESMP MVP en février 2025. Ensuite, en fonction de l’utilisation de cette API et en fonction de l’intérêt à utiliser plus d’API, l’EMA développera des API supplémentaires. L’EMA a engagé de nombreuses discussions avec les parties prenantes concernées sur le format et les exigences de la messagerie et a conclu un accord pour utiliser une technologie ouverte sur XML et HTTPS. Il sera disponible à partir de février 2025. L’EMA informera les parties prenantes concernées lorsqu’il sera disponible. Cette option sera mise à la disposition des titulaires d’une autorisation de mise sur le marché qui souhaitent utiliser l’API et adapter les systèmes internes à l’API pour soumettre les données à l’ESMP.

Source : EMA ESMP

Impact de l’IA Act sur les DM

Impact de l’IA Act sur les DM

Le 12 juillet 2024, le règlement sur l’intelligence artificielle (AI Act) a été publié au Journal officiel de l’Union européenne.

Le règlement (UE) 2024/1689 établit des règles harmonisées pour le développement, la mise sur le marché, la mise en service et l’utilisation des systèmes d’IA dans l’Union. La mise en œuvre de la loi sur l’IA a une incidence sur les exigences réglementaires applicables à différents produits et services, y compris les dispositifs médicaux et les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro. 

Le règlement définit les systèmes d’IA comme “un système basé sur une machine qui est conçu pour fonctionner avec des niveaux variables d’autonomie et qui peut faire preuve d’adaptabilité après son déploiement, et qui, pour des objectifs explicites ou implicites, déduit, à partir des données qu’il reçoit, comment générer des sorties telles que des prédictions, du contenu, des recommandations ou des décisions qui peuvent influencer des environnements physiques ou virtuels”. 

Selon les nouvelles règles en matière d’IA, la majorité des dispositifs médicaux utilisant des technologies d’IA sont classés dans la catégorie “à haut risque”. En vertu de la loi sur l’IA, cette catégorie de risque comprend les systèmes qui peuvent présenter un risque important d’atteinte à la santé, à la sécurité ou aux droits fondamentaux des personnes. Pour les dispositifs “à haut risque”, un organisme tiers d’évaluation de la conformité doit vérifier la conformité aux exigences de l’IA et du RDM ou du RDMDIV

Le règlement AI s’applique à partir du 2 août 2026, à quelques exceptions près. Les chapitres I et II, relatifs aux “dispositions générales” et aux “pratiques interdites”, s’appliquent déjà à partir du 2 février 2025. Les dispositions suivantes s’appliquent à partir du 2 août 2025 : 

  • Chapitre III section 4 sur les autorités notifiantes et les organismes notifiés
  • Chapitre V sur les règles de classification 
  • Chapitre VII sur la gouvernance 
  • Chapitre XII sur les sanctions
  • Article 78 sur la confidentialité 

Les obligations pour les dispositifs à haut risque s’appliquent à partir du 2 août 2027.

Par ailleurs, à l’occasion de la publication du règlement IA au JOUE, la CNIL publie un nouveau FAQ sur ce nouveau texte.

Source : MDLAW.eu