LFB développe ses capacités de bioproduction sur son site d’Alès.

LFB développe ses capacités de bioproduction sur son site d’Alès.

LFB Biomanufacturing, filiale du Groupe LFB spécialisée dans la production de protéines thérapeutiques par culture cellulaire, lance l’augmentation de ses capacités de bioproduction, co-financé par le plan « France 2030 ».

Ce projet stratégique pour le LFB d’un coût total de plus de 20M€, permettra de doubler les capacités industrielles de son site alésien, renforçant ainsi la bioproduction de thérapies innovantes en France.

Grâce à son statut de CDMO, le site industriel d’Alès, agréé par la FDA, met à disposition de ses clients son savoir-faire et ses équipements industriels. LFB Biomanufacturing leur offre un accompagnement, qui va du développement de lignées cellulaires et de procédés à l’échelle industrielle jusqu’à la fabrication de lots cliniques et commerciaux. 

Pour Jacques BROM, Directeur Général du LFB : « Avec cet investissement industriel majeur, LFB Biomanufacturing disposera d’un site industriel plus flexible, lui permettant de répondre à la demande croissante des entreprises pharmaceutiques et des biotechs en matière de biomédicaments. 

Pour Herbert GUEDEGBE, Directeur du site industriel d’Alès et Directeur Général de LFB Biomanufacturing : « Les nouvelles capacités de production, toujours à usage unique, nous permettront de fournir à nos clients un spectre plus large de production de biomédicaments avec du 2 000L comme échelle de référence. Cette extension d’envergure à Alès, après celles de 2016 et 2021, reflète le fort ancrage local et l’impact socio-économique important qu’a le LFB dans la région Occitanie, le Gard et l’agglomération d’Alès en particulier : ce projet participera ainsi au dynamisme territorial avec la création d’une cinquantaine d’emplois pérennes d’ici 2026 ».

Source : LFB 

Impact de la réforme de la législation pharmaceutique

Impact de la réforme de la législation pharmaceutique

Le projet de la CE de réformer la législation pharmaceutique pourrait entraîner la mise sur le marché de trois médicaments de moins pour les maladies rares chaque année, selon un rapport commandé par l’EFPIA. 

Le projet de la Commission Européenne de réformer la législation pharmaceutique pourrait entraîner la mise sur le marché de trois médicaments de moins pour les maladies rares chaque année, selon un rapport commandé par l’EFPIA, l’association professionnelle du secteur pharmaceutique.

Dolon, une société de conseil stratégique en matière de prix et d’accès au marché spécialisée dans les maladies rares, a déployé la valeur actuelle nette ajustée au risque (rNPV), un modèle utilisé par les développeurs de médicaments pour informer les décisions d’investissement, afin d’analyser comment les changements en matière de prix, de remboursement et de réglementation peuvent affecter les décisions de dépenses des sociétés pharmaceutiques.

Dans son rapport, Dolon a révisé un modèle de base créé en 2020 et a évalué l’impact des projets visant à plafonner la validité d’une désignation orpheline et à modifier l’exclusivité du marché des médicaments orphelins.

 Le scénario de référence révisé, qui, selon Dolon, reflète mieux la situation économique actuelle des médicaments orphelins, suggère que l’investissement dans la R&D sur les maladies rares est plus marginal qu’on ne le pensait auparavant. La prise en compte des réformes prévues de la législation pharmaceutique affaiblit encore l’argumentaire.

Selon Dolon, le raccourcissement de la période d’exclusivité pour les médicaments orphelins et la limitation à sept ans de la validité des désignations d’orphelins réduiraient de 12 % l’innovation basée sur les incitations européennes. La Commission a estimé que l’UE approuvera 375 médicaments orphelins entre 2020 et 2035. Sur la base de ce chiffre, Dolon a calculé que les réformes pourraient entraîner une diminution de 45 thérapies pour maladies rares sur le marché au cours de cette période de 15 ans.

“La perte d’environ un cinquième des futurs médicaments orphelins représente une baisse significative de l’innovation et contraste avec l’ambition de la Commission d’élargir les options thérapeutiques pour les patients atteints de maladies rares, ainsi qu’avec l’aspiration de l’Union à rester un pôle industriel de premier plan”, selon le rapport Dolon. Le rythme de l’innovation pourrait rester le même si d’autres pays continuent à soutenir la R&D sur les maladies rares, mais “les patients européens dépendraient de la bonne volonté d’autres pays – une bonne volonté qui pourrait s’éroder”.

Un deuxième scénario évaluait l’impact potentiel de mises à jour réglementaires plus importantes. Si l’UE devait réduire davantage l’exclusivité et restreindre l’éligibilité aux désignations orphelines pour les produits à indications multiples, le cabinet de conseil s’attend à ce que l’innovation diminue de 36 % par rapport au scénario de base. Ce chiffre se traduit par une diminution estimée à 135 produits de maladies rares entre 2020 et 2035.

La publication du rapport a coïncidé avec la publication d’autres avis et rapports sur les réformes prévues dans le secteur pharmaceutique de l’UE. Le Service de recherche du Parlement européen (EPRS) a publié un rapport sur les évaluations de l’impact des réformes réalisées par la Commission. L’EPRS a conclu que les évaluations d’impact semblent “solides en substance, étayées par une base de données apparemment solide”.

L’association professionnelle Medicines for Europe a également mis à jour sa position, appelant l’UE à donner la priorité à cinq améliorations qui soutiendront la création d’un cadre réglementaire simplifié et numérique et conduiront à un accès équitable aux médicaments. Les priorités de Medicines for Europe comprennent la simplification du cadre afin de réduire les retards et l’investissement dans un réseau numérique et interconnecté d’agences du médicament.

Source : RAPS

Diverses informations relatives aux dispositifs médicaux

Diverses informations relatives aux dispositifs médicaux

Parmi les informations, des nouveaux documents publiés par la Commission Européenne, le dernier comité d’interface ANSM relatif aux ruptures de stock et d’approvisionnement…

La Commission Européenne a publié de nouveaux documents : 

  • Une nouvelle version du guide des produits borderlines. Ce manuel doit être lu conjointement avec d’autres documents fournissant des conseils sur les situations limites, tels que : 
    • MDCG 2022-5 et MDCG 2019-11
    • MDCG 2021-24 et MDCG 2020-16
  • Un Q&A portant sur les dispositions transitoires pour les produits sans usage médical prévu couverts par l’Annexe XVI du RDM. Il offre aux parties prenantes une compréhension commune des actions requises et des délais à respecter pour bénéficier des dispositions transitoires modifiées. Cette FAQ distingue différents scénarios possibles, notamment ceux liés à la mise en œuvre ou non d’investigation clinique ou ceux applicables aux dispositifs couverts par un certificat Directive 93/42/CEE
  • Une nouvelle version du document présentant un aperçu des principales nouvelles fonctionnalités d’EUDAMED Production v2.12 par rapport à la version précédente.

      L’ANSM a publié les documents relatifs au Comité d’interface avec les représentants des industries des dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro – Groupe de travail Ruptures de stock et d’approvisionnement des DM et DMDIV ayant eu lieu en Juin 2023 : 

      Swissmedic a publié les résultats d’une enquête sur les dispositifs médicaux. L’enquête a recueilli plus de 450 réponses sur la base de données suisse sur les dispositifs médicaux pour orienter le développement du module d’enregistrement des DM.

      BSI a annoncé qu’un guide relatif à la règle 21 du RDM est en cours de rédaction et devrait être publiée au cours du dernier trimestre 2023 par Team-NB. 

      Source : Commission européenne, GMED, ANSM, RAPS, BSI

      Diverses informations relatives aux dispositifs médicaux

      Un nouveau DM : Le soutien-gorge anticancéreux !

      Pour améliorer les chances de survie des patientes atteintes de cancer du sein, des chercheurs du MIT ont conçu un dispositif d’échographie portable (dans le soutien-gorge) pouvant détecter les tumeurs mammaires de manière précoce.

      Cet échographe, qui ressemble à un patch flexible, peut être facilement attaché à un soutien-gorge. Il permet à la personne qui le porte de déplacer facilement la sonde à ultrasons sur le sein et d’obtenir des images du tissu mammaire sous différents angles. « Nous avons changé la forme de la technologie des ultrasons afin qu’elle puisse être utilisée chez vous. Il est portable et facile à utiliser, et fournit une surveillance en temps réel et conviviale du tissu mammaire », explique Canan Dagdeviren, professeur agrégé au Media Lab du MIT et auteur principal de l’étude.

      Les tests réalisés ont montré que l’appareil offrait des images échographiques avec une résolution comparable à celle des sondes à ultrasons utilisées dans les centres d’imagerie médicale. Par exemple, les chercheurs ont pu détecter des kystes d’une taille aussi petite que 0,3 cm de diamètre – ce qui correspond à la taille des tumeurs à un stade précoce – chez une femme de 71 ans. Ils ont également démontré que les tissus pouvaient être échographiés jusqu’à une profondeur allant jusqu’à 8 centimètres.

      Il s’agit des tumeurs mammaires qui se développent entre les mammographies régulières. Elles représentent 20 à 30 % des cas de cancer du sein. De plus, elles ont tendance à être plus agressives que celles trouvées lors des examens de routine. 

      « Mon objectif est de cibler les personnes les plus susceptibles de développer un cancer d’intervalle », explique le Professeur Dagdeviren. « Avec un dépistage plus fréquent, notre objectif est d’augmenter le taux de survie jusqu’à 98 % », assure-t-il.

      Source : Sciences Advances

       ASTRA ZENECA mise aussi sur l’intelligence artificielle

       ASTRA ZENECA mise aussi sur l’intelligence artificielle

      Il ne se passe pas une semaine sans qu’on apprenne qu’une big pharma développe son activité d’intelligence artificielle afin d’optimiser son processus de développement de médicaments. Exemple : ASTRA ZENECA et les essais cliniques.

      SAS – la société d’IA et d’analyse – a été sélectionnée par AstraZeneca pour contribuer à accroître l’efficacité et à automatiser la fourniture d’analyses statistiques pour les soumissions cliniques et post-approbation aux autorités réglementaires. Cela aux équipes de toute l’organisation d’AZ d’accroître l’innovation en recherche clinique à l’aide des logiciels et technologies cloud de SAS.

      SAS soutiendra la refonte du flux de données cliniques et des patients en fournissant des analyses et de l’IA, en repensant les essais cliniques dans un environnement réglementaire en évolution rapide, en permettant la réutilisation des données et en aidant à accélérer les délais de reporting et de soumission.

      Cet objectif sera atteint en prenant en charge les phases d’analyse et de reporting avec SAS Life Science Analytics Framework et SAS Viya – une plate-forme industrielle basée sur le cloud permettant une prise de décision rapide quels que soient les volumes ou la complexité des données grâce aux technologies cloud modernes.

      Bryan Harris, vice-président exécutif et directeur de la technologie de SAS, a déclaré 

      « C’est passionnant car nous avons solidifié une base solide entre nos entreprises, mais nous reconnaissons également que nous ne faisons qu’effleurer la surface. Nous sommes attentifs à la technologie et aux progrès de l’IA, et nous nous efforçons de réfléchir à la manière dont notre technologie, combinée à l’expertise et aux connaissances d’AstraZeneca, peut créer de nouvelles solutions médicales pour leurs clients.

      Christopher J Miller, vice-président de la biométrie chez AstraZeneca, a conclu : « Ce partenariat avec SAS soutient la transformation de la façon dont nous utilisons les données cliniques pour soutenir notre approche centrée sur le patient et nous concentrer sur la fourniture de médicaments aux patients plus rapidement que jamais.

      Cela nous permettra également d’introduire de nouvelles méthodes de travail et d’adopter de nouvelles technologies et de nouveaux modèles d’essai pour accélérer notre portefeuille

      Source : Pharmatimes