Nouvelles de la Health tech en France en 2024.

Nouvelles de la Health tech en France en 2024.

Annonce d’une Convention de partenariat stratégique et édition du panorama de la Healthtech 2024.

France Biotech, France Deeptech et Future4Care, annoncent la signature d’une convention de partenariat stratégique. Cette action vise à structurer et développer la filière TechBio en France par la création d’une commission de travail dédiée.
Cette nouvelle commission aura pour mission de favoriser les collaborations entre les acteurs de la TechBio, d’améliorer l’accès aux données de santé, essentielles pour ces entreprises innovantes et structurer la filière française de la TechBio.

Source My Pharma

PANORAMA HEALTHTECH 2024

France Biotech, l’association des entrepreneurs de l’innovation en santé, présente la 22ème édition du « Panorama France HealthTech », étude réalisée en collaboration avec Banque Populaire, Bpifrance, la banque publique d’investissement, Euronext, première bourse paneuropéenne, EY, leader mondial de l’audit, du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions et Howden, courtier et leader mondial européen en assurance. Cette étude a été réalisée avec le soutien du réseau des pôles de compétitivité et clusters en santé français. Elle met en lumière les grandes évolutions du secteur HealthTech en France.

2700 entreprises, en biotechnologies, dispositifs médicaux (medtech) et santé numérique/IA. Ces entreprises ont généré un chiffre d’affaires d’1,7 milliard d’euros en 2023 (+21 % par rapport à 2022) soit une moyenne de 3,9 M€ par entreprise. Les dépenses de R&D du secteur ont atteint 1,4 milliard d’euros en 2023, soit une hausse de 10 % par rapport à 2022. Les entreprises de biotechnologie y concentrent 60% de leurs dépenses et 40% de leurs effectifs en moyenne, tandis que les medtech connaissent une progression record (+85 % des montants moyens investis entre 2022 et 2023).
75 600 emplois en France, dont près de 14 000 emplois directs dans les entreprises étudiées. Si 64 % des entreprises ont recruté en 2024, elles ont également été plus nombreuses à procéder à des licenciements (14 % contre 11 % en 2023) ou à reporter leurs recrutements.

Panorama complet

Quelques nouvelles de site industriels pharmaceutiques.

Quelques nouvelles de site industriels pharmaceutiques.

Des nouvelles des évolutions de sites industriels (SANOFI, GSK, ACPLORA).

Site LE TRAIT / SANOFI

Le site normand du Trait continue d’investir pour accompagner l’évolution du pipeline R&D de Sanofi. Ce site stratégique pour le groupe, représente la plateforme anticorps. L’expertise industrielle repose sur le remplissage stérile en seringues de principes actifs issus des biotechnologies. Sur l’installation, des équipes réceptionnent des principes actifs venus du réseau de production de Sanofi, avant d’effectuer les opérations de remplissage, d’inspection visuelle, puis de conditionnement et d’expédier ensuite ces produits dans le monde entier.
Source Usine Nouvelle

Site d’EVREUX / GSK

L’an dernier, GSK a annoncé un investissement de 350 millions d’euros pour son usine d’Évreux (1000 personnes), avec un objectif ambitieux : remplacer le gaz propulseur de la Ventoline par une version moins émettrice de CO2.
Ce projet d’envergure se déroule en deux temps : Adapter la formulation et la valve de l’inhalateur au nouveau gaz, tout en maintenant ses performances. Et transposer le procédé à l’échelle industrielle, avec l’objectif de produire les premiers lots fin 2025.
Ce défi industriel nécessitera 20 à 30 recrutements.
Source Innovations.fr

Site de MOURENX (64) / AXPLORA

La CDMO Axplora, née de la fusion de Novasep, PharmaZell et de Farmabios (500 M€ de CA, quelque 2 000 salariés répartis sur neuf sites), annonce qu’elle va investir 50 M€ sur son site de Mourenx (64), une ex-unité Novasep qui compte 140 collaborateurs. Le programme vise à renforcer les capacités de chromatographie d’API à grand volume dans le but d’accueillir de nouvelles productions de GLP-1 (glucagon-like peptide 1), des molécules indiquées principalement dans le traitement des maladies métaboliques.
Source Actu Labo

Quoi de neuf en IA cette semaine ?

Quoi de neuf en IA cette semaine ?

Chaque semaine, des annonces concernant l’IA et son apport dans le développement pharmaceutique.

LEEM

L’intelligence artificielle (IA) est en passe de transformer en profondeur le secteur du médicament. Grâce à ses capacités d’analyse et de traitement de données massives, elle offre des perspectives inédites à toutes les étapes du développement, de la production, de l’usage et de la distribution du médicament. Le LEEM définit sa position et ses attentes dans un communiqué de presse/

Source LEEM et Gazette Labo

Institut CURIE / GOOGLE

À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle, Anne-Vincent Salomon, pathologiste et directrice de l’IHU Institut des Cancers des Femmes, a accueilli Sundar Pichai, PDG de Google, à l’Institut Curie, pour officialiser un nouveau partenariat visant à utiliser l’IA pour faire avancer la recherche au bénéfice des femmes atteintes de cancers du sein et gynécologiques.

Objectifs de ce partenariat avec Google :

Conjuguer l’expertise mondialement reconnue de l’Institut Curie avec les capacités avancées de Google en matière d’IA pour faire avancer la recherche afin de mieux comprendre et traiter les cancers féminins.

Contribuer à la prévention en diffusant des informations de santé fondées sur la science, accessibles, compréhensibles et culturellement pertinentes.

Favoriser la collaboration avec la communauté académique en soutenant les travaux de chercheurs postdoctoraux.

Source My Pharma

Quoi de neuf en IA cette semaine ?

Les orientations de la HAS dans les prochaines années.

La HAS dévoile son projet stratégique 2025-2030.

Ce plan identifie également les thématiques phares sur lesquelles la HAS compte renforcer son attention : la prévention, la santé mentale et la psychiatrie, ainsi que le numérique et l’intelligence artificielle. Des priorités stratégiques pour guider l’exercice de ses missions

Promouvoir l’approche intégrée du parcours de vie des personnes
Il s’agit notamment d’éviter les ruptures de parcours et de renforcer la prise en compte des attentes des personnes (comme la qualité de vie à domicile et en établissement), en s’appuyant sur des innovations technologiques et organisationnelles. L’exercice coordonné et les modalités d’ «aller vers» seront ainsi valorisés. Cette ambition implique plus généralement de fonder la qualité des soins et des accompagnements sur le pouvoir d’agir des personnes.

Défendre la qualité dans un système de santé en tension
La HAS souhaite renforcer l’éclairage qu’elle fournit aux professionnels, au décideur public et aux citoyens, en donnant une nouvelle impulsion à ses évaluations médico-économiques (comme en témoigne la création récente d’un service dédié à l’évaluation médico-économie), en perfectionnant ses indicateurs de mesure de la qualité, et en s’appuyant davantage sur les sciences humaines et sociales.

Préparer l’avenir pour consolider le modèle français
La HAS compte renforcer sa capacité à valoriser les véritables innovations parmi les nombreuses nouveautés technologiques et organisationnelles, en adaptant ses méthodes pour répondre rapidement aux attentes des citoyens tout en garantissant la qualité de ses évaluations. Par ailleurs, elle entend poursuivre sa stratégie d’influence à l’international, en participant activement à la construction de l’Europe de la santé, et notamment au déploiement du règlement européen sur l’évaluation des technologies de santé.

Des thématiques phares pour mettre l’accent sur des sujets transversaux
La HAS est fortement engagée dans la prévention et la promotion de la santé. En travaillant en complémentarité avec l’ensemble des acteurs concernés, elle entend identifier les besoins du système de santé en matière de prévention, pour mettre en avant les bénéfices médico-économiques de la prévention, et pour aider les professionnels à mieux prendre en compte les déterminants sociaux de la santé (revenus, niveau d’éducation, emploi…).

Autres enjeux majeurs de santé publique, la santé mentale et la psychiatrie nécessitent un engagement sans précédent. Au cours des cinq prochaines années, la HAS souhaite contribuer à améliorer le repérage, le diagnostic et la prise en charge des troubles les plus sévères, en se concentrant tout particulièrement sur les soins et accompagnements sociaux des populations les plus vulnérables.

Concernant le numérique et l’intelligence artificielle en santé, devenus omniprésents et apportant leur lot de défis et d’opportunités au système de santé, la HAS aspire à ce que cette révolution se fasse au service de l’humain. Elle s’attachera à éclairer les choix des utilisateurs et à rechercher la juste place de la technologie. De plus, elle encouragera par des lignes directrices une utilisation réfléchie des outils numériques.

Pour mener à bien ses ambitions, la HAS s’engage à faire évoluer son organisation dans le cadre d’une démarche qualité proactive, en adaptant de manière continue ses outils et méthodes de travail, en renforçant les échanges avec les autres acteurs du système de santé et en garantissant la qualité de son environnement de travail. Le projet sera, si besoin, ajusté au fil de l’eau, afin d’en garantir la pertinence.

Source HAS

Quoi de neuf en IA cette semaine ?

Un hackathon contre le glioblastome

Plus d’une centaine d’experts en intelligence artificielle et en sciences biomédicales rassemblé par à l’initiative d’Owkin et de Servier.

A l’initiative d’Owkin et de Servier, plus d’une centaine d’experts en intelligence artificielle et en sciences biomédicales ont rivalisé d’imagination pour faire émerger de nouvelles pistes contre le glioblastome, un cancer très agressif, en s’appuyant sur des jeux de données multimodales exceptionnellement mis à leur disposition.

Si les hackathons internationaux sont fréquents dans la sphère de la tech, celui-ci serait le premier en France, et peut-être au monde, dans le champ de la santé, à être porté par un laboratoire pharmaceutique tout en étant ouvert à tous. Servier s’est associé à la société française Owkin, avec le soutien d’Amazon Web Services (AWS) et de 10X Genomics, pour organiser et financer l’évènement, dans le cadre du Sommet pour l’action sur l’IA, accueilli par la France les 10 et 11 février.

Tumeur cérébrale la plus fréquente chez l’adulte, le glioblastome reste un cancer rare, qui touche deux à trois personnes sur 100 000 par an en Europe et aux Etats-Unis. Servier fait partie des laboratoires investis contre les tumeurs cérébrales : son Voranigo® a été approuvé en août dernier dans deux formes de gliomes. « Mais il aura fallu 15 ans entre la découverte de la cible et cette autorisation, relate Claude Bertrand, vice-président R&D du groupe pharmaceutique. Et dans le glioblastome, malgré des centaines d’essais, aucun progrès notable n’a été enregistré depuis 25 ans. » Collaborant sur divers projets depuis 2017, Owkin et Servier misent sur l’intelligence artificielle pour réduire les cycles de développement des nouveaux médicaments, lutter contre le taux d’attrition très élevé, et surtout améliorer les connaissances.

C’est Owkin qui a proposé au laboratoire français de co-organiser ce hackathon pour « craquer » le glioblastome en mettant à la disposition d’experts internationaux les meilleures données. Quelques 130 candidats, venant d’une dizaine de pays, ont été retenus (spécialistes en médecine computationnelle, data-scientifiques, ingénieurs, cliniciens…), dont 30 % de femmes, parmi lesquels cinq collaborateurs de Servier.

Durant ces deux jours, les candidats répartis en 17 équipes ont pu s’appuyer sur des outils précieux : un jeu de données multi-omiques de la cohorte glioblastome du projet MOSAIC porté par Owkin et les données spatiales multi-omiques de la base de données américaine BRUCE du Parker Institute for Cancer Immunotherapy. Ils ont également bénéficié des moyens de calcul et des modèles des fondations fournis respectivement par AWS et Bioptimus, partenaires de l’évènement. « Nous n’avions jamais eu affaire à ce type de jeu de données, mais nous avons pu travailler avec des personnes qui les comprenaient », témoigne Antoine, étudiant à CentraleSupélec, qui participait à son 3e hackathon. Avec ses deux camarades centraliens, ces trois spécialistes de l’IA se sont associés pour l’occasion à des chercheurs étrangers étudiant en France pour bénéficier de leurs connaissances sur le glioblastome.

Le lendemain soir, la cérémonie de remise des prix aux lauréats est clôturée par Clara Chappaz, ministre déléguée en charge de l’IA et du numérique. Trois équipes sont distinguées. Le prix Impact clinique a récompensé un projet de classification des tumeurs en unités fonctionnelles, au sein desquelles des cibles thérapeutiques spécifiques pourront être identifiées. Le prix AI Technology est attribué à une proposition d’intégration complexe de six modalités de données (contre deux dans la plus récente publication) pour exploiter le potentiel de MOSAIC. Enfin, le jury a décerné un prix spécial à l’équipe proposant « la meilleure combinaison de l’association de méthodes d’IA de façon originale avec l’utilité clinique et une très bonne utilisation des connaissances existantes », selon les organisateurs. Les équipes gagnantes se répartiront chacune une dotation de 5 000 € et conserveront pendant trois mois l’accès aux bases de données et aux capacités de calcul pour consolider leurs projets.

Source : pharmaceutiques