Le groupe allemand Merck poursuit son développement à Molsheim

Le groupe allemand Merck poursuit son développement à Molsheim

Merck annonce un investissement de 130 millions d’euros sur son site de Molsheim et le recrutement de 800 personnes à l’horizon 2028.

En 2021 déjà, Merck avait déjà investi 25 millions d’euros sur le site alsacien et créé 350 emplois.

Les nouvelles installations concernent la construction d’un bâtiment de production d’ici 2024, d’un centre logistique, d’un bâtiment à usage tertiaire comprenant un nouveau restaurant d’entreprise et d’un second parking aérien. Installé depuis 50 ans à Molsheim, Merck emploie déjà plus de 2.100 salariés et devrait atteindre les 3.000 personnes en 2028.

L’objectif de la phase 3 du programme baptisé Mobius est de créer une nouvelle (la troisième) unité d’assemblage de poches à usage unique, destinées aux industries pharmaceutiques dans le développement de leurs produits. Merck veut faire de son site de Molsheim son usine phare en Europe pour la production de ces équipements jetables qui accélèrent considérablement la production des vaccins.

Merck dit enfin avoir pensé au problème de la flambée des coûts de l’énergie pour construire  sa nouvelle usine de production. Les nouveaux bâtiments seront pensés pour récupérer l’énergie produite par le site et la réutiliser en circuit fermé. Ils auront tous des panneaux solaires et du triple vitrage.

Source : France Bleu

COVID-19 : Débats au Parlement Européen

COVID-19 : Débats au Parlement Européen

Le 5 septembre, les députés ont échangé avec des représentants de l’industrie pharmaceutique ayant travaillé sur le développement de vaccins et de thérapies durant la pandémie de COVID-19.

En mars 2022, le Parlement européen a mis en place une nouvelle commission spéciale sur la pandémie de COVID-19 : leçons tirées et recommandations pour l’avenir (COVI).

Le travail de cette commission couvre quatre domaines: la santé, la démocratie et les droits fondamentaux, l’impact social et économique de la pandémie ainsi que ses conséquences dans le monde.

Le 5 septembre, la commission spéciale du Parlement sur le COVID-19 (COVI) a mené un premier échange avec quatre représentants de l’industrie pharmaceutique :

  • Dr Rudolf Ertl, vice-président des opérations commerciales, Gilead Sciences
  • Thomas Triomphe, vice-président exécutif de Sanofi
  • Iskra Reic, vice-présidente exécutive Europe et Canada, AstraZeneca
  • Stéphane Bancel, PDG de Moderna

Les échanges ont porté sur la production actuelle et passée de médicaments, la distribution et l’accès équitable aux vaccins et aux thérapies contre le COVID-19 mais également sur le développement de vaccins contre de nouveaux variants, les processus d’autorisation, la transparence des contrats.

Les débats ayant eu lieu peuvent être visionnés en ligne.

Le 10 octobre prochain, COVI organisera un second débat avec d’autres représentants de l’industrie pharmaceutique (Pfizer, GSK, CureVac, Novavax, Hipra et Valneva).

Source : Parlement Européen

Vers un conditionnement pharmaceutique 100 % biodégradable ?

Vers un conditionnement pharmaceutique 100 % biodégradable ?

Bayer Consumer Health se tourne vers des technologies externes pour l’aider à accélérer ses efforts pour atteindre son objectif de conditionnements 100 % recyclables ou renouvelables d’ici 2030.

La division Consumer Health de Bayer collabore avec un partenaire d’innovation ouverte de longue date, yet2, pour lancer un défi d’innovation en matière de conditionnement durable.

Bayer invite les innovateurs et les technologues à partager des matériaux d’emballage durables, y compris des solutions de conditionnement biodégradables ou compostables, flexibles et rigides, à utiliser dans le conditionnement des produits de santé grand public de Bayer. Ce défi accélérera les efforts de Bayer pour atteindre un objectif de 100 % des conditionnements Consumer Health recyclables ou réutilisables d’ici 2030, sans compromettre son engagement à améliorer la santé de ses consommateurs.

 « Nous sommes impatients d’apporter l’expertise de spécialistes dans le domaine des conditionnements durables. Concevoir et développer des conditionnements plus durables, le plus tôt possible dans les phases de conception et de développement des produits, est essentiel pour réduire l’impact sur notre environnement et atteindre les objectifs ambitieux de développement durable de Bayer », déclare Keiko Tago, responsable de la durabilité des conditionnements, Bayer Consumer Health.

Les domaines potentiels de solutions de matériaux de conditionnement comprennent ceux dérivés de sources telles que les algues ou les extraits de plantes tels que l’alginate, l’amidon, la bagasse, la cellulose ou le mycélium ; chitosane; déchets agricoles, etc.

 Les principales exigences pour les soumissions potentielles comprennent :

  • Conditionnement durable et fin de vie des matériaux
  • Potentiel d’adaptation aux volumes de conditionnements industriels
  • Atteindre les taux de transmission de vapeur d’eau et d’oxygène requis
  • Les solutions issues de matériaux biosourcés ou renouvelables sont privilégiées.

Les soumissions doivent inclure uniquement des informations non confidentielles qui couvrent :

  • Un aperçu de la solution technologique
  • Données sur les taux de transmission de vapeur d’eau et de transmission d’oxygène
  • Échelle actuelle ou potentiel d’échelle
  • Brevets pertinents

 Source BAYER

Un banquier président du conseil d’administration de SANOFI !

Un banquier président du conseil d’administration de SANOFI !

Frédéric OUDEA, actuel patron de la Société Générale, sera le probable prochain Président du Conseil d’administration de SANOFI

Le Conseil d’Administration de Sanofi s’est réuni le 2 septembre 2022 et a nommé, à l’unanimité, Frédéric Oudéa en qualité de Censeur avec effet à compter de cette date.

Par ailleurs, la nomination de Frédéric Oudéa en qualité d’administrateur sera soumise pour approbation à la prochaine Assemblée Générale. Suite à cette Assemblée Générale, il sera proposé au Conseil d’Administration de Sanofi la nomination de Frédéric Oudéa en qualité de Président non exécutif de ce conseil, en remplacement de Serge Weinberg dont le mandat sera arrivé à échéance.

Frédéric Oudéa, Directeur Général de la Société Générale : «  Je suis très heureux de rejoindre le Conseil dAdministration de Sanofi comme censeur, avec, sous réserve de laccord de ses actionnaires, la perspective den prendre la Présidence, et remercie le Conseil dadministration et son Président Serge Weinberg pour leur confiance. Je suis extrêmement motivé par la perspective de contribuer dans les prochaines années à la stratégie et au développement durable de Sanofi, entreprise leader dans un secteur de la santé stratégique, à fort impact et en pleine transformation, et d’être le garant de la qualité de la gouvernance du groupe ».

Frédéric Oudéa est né le 3 juillet 1963. Il est ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale d’Administration. Frédéric Oudéa est Directeur Général de la Société Générale qu’il a rejoint en 1996. Il a été successivement Adjoint au Responsable puis responsable du département Corporate Banking au Royaume-Uni, responsable de la supervision globale et du développement du métier Actions, Directeur financier délégué puis Directeur financier en 2003, avant de devenir Directeur Général du groupe en 2008, et Président directeur général en 2009. A l’occasion de la dissociation des fonctions imposée pour des raisons réglementaires aux banques systémiques en Europe, il a été nommé directeur général en 2015. Avant de rejoindre la Société Générale, il a travaillé 8 ans dans l’Administration d’abord à l’Inspection des Finances, puis au Ministère du Budget. Frédéric Oudéa est également administrateur référent de Capgemini.

Source : Sanofi

EUROAPI : succès d’activité et flambée de la valeur boursière.

EUROAPI : succès d’activité et flambée de la valeur boursière.

EUROAPI a affiché des bons résultats pour son premier semestre. Les analystes financiers  l’intègre dans les valeurs préférées.

L’analyste Oddo BHF qui vient d’intégrer Euroapi dans sa liste des valeurs préférées pour le second semestre 2022, après l’annonce de solides résultats semestriels.

Euroapi qui affiche une hausse de plus de 40% depuis son entrée en Bourse début mai.

Cinq mois après sa scission du géant pharmaceutique Sanofi, Euroapi fait toujours l’unanimité auprès des analystes.

Oddo BHF loue notamment “l’excellente dynamique du business development de la franchise CDMO (la production de principes actifs dont Euroapi ne possède pas la propriété intellectuelle)  sans aucun ralentissement à ce jour du fait de l’économie actuelle.”

Cette activité a vu sa croissance bondir de 22,2% sur les six premiers mois de l’année. La dynamique a été principalement soutenue par le chiffre d’affaires réalisé avec Sanofi, en hausse de 56,%, tandis que la progression du chiffre d’affaires réalisé avec les Autres clients a atteint 5,2 %. Ainsi, les revenus globaux d’Euroapi ont progressé de 10,1% sur un an à 483,8 millions d’euros contre 439,4 millions d’euros, un an plus tôt.

D’ici à 2025, le groupe vise un taux de croissance annuel de son chiffre d’affaires compris entre 6% et 7%, dont environ 35% provenant de ses activités CDMO, tandis que le poids relatif de Sanofi dans le chiffre d’affaires devrait être ramené entre 30 et 35% à cet horizon (autrement dit la croissance des ventes aux tiers sera supérieure à la croissance moyenne du marché).

RAPPEL sur EUROAPI

Un leader mondial des principes actifs pharmaceutiques offrant une large gamme de technologies, tout en développant des molécules innovantes grâce à l’organisation Contract Development and Manufacturing (CDMO).

3350 employés, 6 sites de production en Europe, + de 80 pays couverts par les ventes, 200 Principes actifs pharmaceutiques en portefeuille

Sources EUROAPI, Boursorama et Tradingsat