Dans le cadre du plan Innovation Santé 2030, le projet de biocluster européen en infectiologie BCF2I va permettre de développer des solutions innovantes pour traiter les maladies infectieuses et l’antibiorésistance.
Ce projet qui rassemble les principaux acteurs nationaux et régionaux de la lutte contre les maladies infectieuses et qui est porté par Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes, vient d’être désigné par le Président de la République lors d’un déplacement à l’Institut Curie comme l’un des cinq lauréats de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour faire émerger en France, des bioclusters de dimension mondiale.
Porté par Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes en association avec bioMérieux, Sanofi, Boehringer-Ingenheim, l’ensemble de l’écosystème régional associé à la lutte contre les maladies infectieuses, l’Université Claude Bernard Lyon 1, les Hospices Civils de Lyon, l’Institut Pasteur, l’Inserm-ANRS-MIE, l’APHP et l’Université de Paris Cité, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et des métropoles de Lyon et de Grenoble, ce projet a pour ambition d’accompagner le développement et la mise sur le marché de solutions innovantes et opérationnelles pour accélérer la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et l’émergence de l’antibiorésistance, dans le cadre d’une approche One Health.
Baptisé BCF2I (pour Biocluster for Innovation in Infectious Diseases), cette structure aura pour ambition :
- D’anticiper les risques d’épidémies et de pandémies, l’émergence des maladies infectieuses (principalement les zoonoses) et l’émergence de la résistance aux agents antimicrobiens.
- D’identifier les signaux faibles et profils des futures maladies infectieuses à potentiel épidémique pour réagir et contrôler leur propagation.
- De jouer le rôle d’incubateur afin de favoriser le développement rapide de services, d’informations et de produits de santé destinés à maitriser le risque infectieux à destination du marché.
Cette démarche sera développée autour de 6 plateformes :
- La santé personnalisée et l’IA au service de la surveillance épidémiologique
- Le développement de nouveaux vaccins
- Le développement de stratégies de diagnostics et de texte
- Le développement de traitements
- La mobilisation des biobanques et banques de données existantes en lien avec le développement de modèles d’essais précliniques et cliniques avancés
- L’incubation et l’accélération de projets.
Le périmètre de ce biocluster devra intégrer une relation forte avec les activités autour des centres de vaccinologie du CEA et de l’Institut Pasteur.
Source : Lyonbiopole