Quelques acquisitions dans la pharma, mais aussi une liquidation et une recherche de partenaire, voire de M&A.
MSD (USA) / PROMETHEUS (USA)
MSD va en effet s’emparer de la biotech californienne spécialisée dans le traitement des maladies inflammatoires, Prometheus Biosciences, pour 9,8 Mrds €. La transaction devrait être finalisée au troisième trimestre 2023.
« L’accord avec Prometheus accélérera notre présence croissante dans le domaine de l’immunologie, là où il reste d’importants besoins non satisfaits chez les patients. Cette transaction ajoute de la diversité à notre portefeuille global et constitue un élément de base important, alors que nous renforçons le moteur d’innovation durable qui stimulera notre croissance au cours de la prochaine décennie », a commenté Robert M. Davis, le p-dg de MSD.
SAMSUNG (Corée du sud) / ARARIS (Suisse)
Araris Biotech AG, une société pionnière d’une technologie propriétaire de conjugué anticorps-médicament (ADC), a annoncé que Samsung Venture Investment Corporation, une société d’investissement créée pour promouvoir le développement de nouvelles technologies, a investi dans la société dans le cadre d’un accord indépendant avant son financement de série A en cours.
Araris Biotech est une société pionnière d’une technologie propriétaire de conjugué anticorps-médicament (ADC), où sa plateforme de liaison permet la fixation de la charge utile aux anticorps standard sans avoir besoin de reconcevoir ou de réduire les anticorps, ce qui donne un ADC hautement homogène, stable et puissant thérapies d’une manière efficace en termes de coûts et de temps. Il a également le potentiel de relever les défis associés aux ADC, y compris les problèmes de solubilité et de liaison instable.
ZEISS (Allemagne) / INSPHERO (Suisse)
ZEISS investit dans la start-up des sciences de la vie InSphero pour faire progresser l’adoption des microtissus 3D dans la recherche et le développement de médicaments. InSphero AG est un pionnier des essais 3D sphéroïdes et cellulaires dans la découverte de médicaments pharmaceutiques et les tests de sécurité.
GSK (UK) / BELLUS (Canada)
GSK va acquerir BELLUS, une société biopharmaceutique canadienne qui réalise des études à un stade avancé visant l’amélioration de la qualité de vie des patients qui souffrent de toux chronique réfractaire, au prix de 2 milliards de dollars américains (1,6 milliard de livres sterling). L’acquisition permet à GSK de mettre la main sur le camlipixant, actuellement à la phase III du développement clinique, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints de toux chronique réfractaire. Cette molécule pourrait être la meilleure de la classe des antagonistes hautement sélectifs du récepteur P2X3.
RECHERCHE DE PARTENAIRE : GENSIGHT (France)
Le développeur français de thérapie génique GenSight Biologics retire une demande d’approbation pour un traitement expérimental des maladies oculaires en Europe après que les régulateurs ont contesté les données à l’appui de son utilisation, a annoncé la société. Les dirigeants de GenSight veulent des conseils sur les données qui seraient suffisantes pour justifier une autorisation.
Les liquidités devant s’épuiser en juin, les dirigeants de GenSight ont déclaré qu’ils envisageaient “des options de financement et stratégiques, y compris des opportunités de fusions et acquisitions“. Au 31 mars, la société disposait de 8,5 millions d’euros (9,3 millions de dollars), après avoir dépensé 2,1 millions d’euros au cours des trois premiers mois de l’année.
La thérapie génique, appelée Lumevoq, vise à traiter une maladie causant la cécité appelée neuropathie optique héréditaire de Leber, ou LHON. Mais son chemin vers l’approbation a été affecté par la recherche clinique dans laquelle les participants à l’essai ont constaté des améliorations inattendues de l’acuité visuelle des yeux qui n’ont pas reçu d’injections de Lumevoq.
LIQUIDATION ? : LYSOGENE (France)
Aucune offre de reprise n’a été déposée pour la société biopharmaceutique Lysogene, qui avait fixé au 12 avril la date limite de dépôt d’offres éventuelles. L’entreprise, spécialisée dans les thérapies géniques ciblant les maladies du système nerveux central, était à la recherche dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire ouverte par la justice au mois de janvier. Le Tribunal de Commerce de Nanterre devrait maintenant se prononcer sur les suites à donner à la procédure de redressement et sur la possible ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire dans les semaines à venir.
Sources : Communiqués de presse