Quelle stratégie industrielle en France chez SANOFI ?

publié le 23 Sep, 2025

Deux sites industriels français de SANOFI ont été cédés. A quand les prochains ?

Il faut d’abord rappeler que le processus de cession des usines d’Amilly (45) à ASTREA pharma et de Maison-Alfort (94) à ADRAGOS PHARMA n’est pas encore achevé.

Mais il semblerait que le groupe souhaite prolonger la revue stratégique du périmètre des sites industriels français qui a été engagée depuis plusieurs mois.

Selon notre confrère Actu Labo, la direction de Sanofi songerait à se séparer à partir de 2026 d’autres plateformes de prodution installées sur le territoire national.

C’est du moins ce que craignent les syndicats qui ne sont pas sortis rassurés d’une récente rencontre avec les dirigeants de SANOFI.

Ce serait l’usine de Tours (37) qui serait dans le colimateur. Cette unité, qui comprend plus de 300 salariés, est spécialisée dans les formes orales solides et notamment dans les formes à libération prolongée.

Cette usine de production devait accueillir dans les prochains mois un process automatisé expérimental utilisant des ressources d’IA, mais le projet aurait été reporté sine die. 

Tours qui n’abrite plus que des fabrications de produits matures semble la première sur la liste, mais les syndicats ont aussi des inquiétudes au sujet d’Ambarès (33) et des usines chimiques d’Aramon (30) et de Sisteron (04) » a indiqué un représentant du personnel.

Décidément SANOFI est au fait de l’actualité, car le groupe vient de sortir d’une semaine de grève et d’une manifestation devant le siège. En jeu les négociations salariales.

Selon les syndicats le mouvement touche désormais plus de 14 sites en France, selon la CGT. Des blocages ont lieu dans certains de ces sites, comme celui de Val-de-Reuil (Eure), spécialisé dans les vaccins. Selon la direction de Sanofi, environ un millier de salariés étaient en grève sur les sites français mardi dernier, et quelque 600 mercredi dernier.

Sources : Communiqués de presse et Actu Labo.

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