Le sud-africain ASPEN taille dans ses effectifs de production

publié le 2 Sep, 2025

ASPEN va déclencher une suppression de 200 employés sur son site normand.

Confronté à la baisse des commandes de vaccins contre le Covid-19 et des anticoagulants (héparine de bas poids moléculaire HBPM), le site Aspen de Notre-Dame-de-Bondeville va supprimer un quart de ses effectifs. Le groupe sud-africain souhaite désormais se repositionner sur le marché des analogues du GLP-1.

L’annonce a été faite pendant l’été : le site Aspen va donc se séparer de près de 200 employés, sur les 880 que compte l’usine. Un plan de rupture conventionnelle collective (RCC) qui doit débuter par le non-renouvellement des contrats précaires – 60 intérimaires et 40 employés en CDD – et être complété par un plan de départ volontaire pour une centaine de postes en CDI, à partir de janvier 2026.

« Nous avons été surpris d’apprendre que notre site affichait de très mauvais résultats depuis 2021, alors que la direction avait récemment entrepris plusieurs projets d’agrandissement », s’étonne une source syndicale. Pour le moment, aucune décision concernant les fonctions visées ne semble avoir été actée. Les négociations démarreront en septembre. Sollicité par la rédaction de Usine Nouvelle, Aspen n’a pas souhaité s’exprimer sur ce plan social.

L’usine construite en 1968 par les laboratoires Choay, intégrée en 1984 à Sanofi, rachetée vingt ans plus tard par GSK et propriété du sud-africain Aspen depuis 2014, tente depuis plusieurs années de se diversifier vers les anesthésiques et d’autres traitements exigeant des conditions de production stérile.

Sources : Usine Nouvelle et Actu Labo.

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