Au cours des dernières décennies, des progrès continus ont été accomplis dans le traitement et la gestion du diabète.
Par conséquent, les directives cliniques ont été mises à jour pour refléter les dernières preuves scientifiques. Malgré cela, pour une grande partie des personnes atteintes de diabète, la maladie reste incontrôlée.
L’EFPIA appelle donc les pays européens à mettre à jour leurs politiques d’accès et de remboursement des médicaments contre le diabète afin de soutenir l’intensification précoce du traitement et d’aligner leurs politiques sur les directives internationales actuelles.
La fédération européenne pharmaceutique a poussé au changement en conjonction avec la publication d’un rapport décrivant les obstacles politiques qui conduisent à des résultats sous-optimaux pour les patients. L’analyse, développée en collaboration avec PwC, a identifié des obstacles tels que :
- Politiques liées aux lignes directrices : comment les politiques locales et nationales peuvent nuire à la capacité de s’adapter et de respecter les meilleures normes cliniques conformément aux lignes directrices internationales
- Politiques liées à l’accès : délais et restrictions de remboursement ; limites de prescription et problèmes d’accessibilité
- Politiques liées aux processus : voies bureaucratiques, processus et quotas de prescription, et temps et connaissances limités des professionnels de la santé.
“Les preuves montrent que dans certains pays de l’UE, moins de 10 % des professionnels de la santé initient [les personnes atteintes de diabète] à l’insuline au moment recommandé. Cela conduit à une aggravation des résultats de santé et à une augmentation des coûts des soins de santé », a écrit l’EFPIA. “Davantage peut être fait pour améliorer les résultats et contribuer aux systèmes de santé et à la résilience et à la durabilité de la société.”
L’EFPIA a identifié les mises à jour des politiques d’accès et de remboursement comme un moyen de faire tomber les barrières. Le groupe professionnel souhaite également que les États membres examinent et optimisent tout processus complexe susceptible de nuire à la capacité des médecins à prescrire le meilleur traitement, évaluent régulièrement les mises à jour des lignes directrices et révisent les critères d’éligibilité pour les antidiabétiques non insuliniques.
Source : RAPS