658 millions de dollars, c’est ce que va dépenser GILEAD pour avoir accès à la technologie NanoDisc développée par EVOQ.
GILEAD va développer des produits d’immunothérapie dans le cadre d’un accord de 658,5 millions de dollars avec EVOQ Therapeutics utilisant la technologie NanoDisc d’EVOQ.
EVOQ Therapeutics Inc a accepté de concéder sous licence sa technologie NanoDisc pour la polyarthrite rhumatoïde (PR) et le lupus à Gilead Sciences, Inc. Les sociétés collaboreront pour faire avancer le développement préclinique et Gilead sera responsable du développement clinique et de la commercialisation. Selon les termes de l’accord, la somme qu’EVOQ pourrait potentiellement gagner proviendra de paiements initiaux, d’exercice d’options et d’étapes dans tous les programmes, ainsi que de redevances échelonnées sur les ventes de produits.
“Malgré des avancées majeures au cours des deux dernières décennies, il reste d’importants besoins non satisfaits pour les personnes atteintes de maladies inflammatoires et auto-immunes“, a déclaré le Dr Flavius Martin, vice-président exécutif, Recherche chez Gilead. “Nous sommes ravis de collaborer avec EVOQ [dans notre objectif de répondre] aux besoins des personnes vivant avec ces conditions.“
La technologie a le potentiel de changer le paradigme du traitement des maladies auto-immunes. Cette technologie d’EVOQ est conçue pour permettre l’administration ciblée sur la lymphe d’antigènes spécifiques à la maladie qui ont été optimisés afin de restaurer la tolérance immunitaire.
Selon EVOQ, il agit principalement en activant les cellules dendritiques, présentes en grande quantité dans le système lymphatique humain. Les cellules dendritiques préparent différents types de lymphocytes T effecteurs pour coordonner une réponse immunitaire soit vers la tolérance immunitaire, soit vers l’activation immunitaire.
GILEAD aura la possibilité de concéder sous licence exclusive les droits sur la technologie NanoDisc d’EVOQ afin de rechercher des produits candidats pour les indications de PR et de lupus.
Source : European Pharmaceutical Review