Dans le cadre d’un effort de transformation sous la direction du PDG Christophe Bourdon, le laboratoire danois spécialiste en dermatologie Leo Pharma se lance dans une nouvelle série de licenciements et de délocalisations.
Dans le cadre de la « prochaine étape » de la stratégie d’évolution de l’entreprise, Leo ferme et délocalise jusqu’à 250 postes, a déclaré un porte-parole de l’entreprise.
La plupart des emplois concernés par le déménagement sont basés au Danemark, pays d’origine de Leo, et couvrent « tous les secteurs d’activité », a déclaré le porte-parole. Selon un rapport de MedWatch, environ 200 postes seront supprimés, les 50 emplois restants devant être transférés en Pologne.
L’effort de réorganisation devrait aider Leo à canaliser les ressources vers les marchés clés, à réinvestir dans la R&D et à assurer la continuité des soins pour ceux qui dépendent des offres de dermatologie de Leo, a expliqué le porte-parole. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’un effort continu visant à redresser la barre de Leo sous la direction du PDG Bourdon, qui a été choisi pour diriger l’entreprise danoise en 2022.
Leo a annoncé en février dernier avoir déjà réduit ses coûts d’exploitation de 14 % en 2023 tout en augmentant ses revenus de 7 %.
Pour l’ensemble de l’année 2023, Leo a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 10 % à taux de change constants. La société s’efforce de concurrencer Incyte sur le marché des inhibiteurs topiques de JAK avec le delgocitinib, qui a obtenu le mois dernier l’autorisation de mise sur le marché de la Commission européenne sous le nom commercial Anzupgo pour traiter l’eczéma des mains modéré à sévère. Le médicament est en cours d’examen par la FDA pour la même indication.
Source : Fiercepharma (article complet)