Face aux défis liés aux économies d’énergie, les laboratoires pharmaceutiques s’organisent. L’objectif est la réduction des GES pour 2030 et la décarbonation en 2050.
Les ambitions concernant le climat (réduction des gaz à effet de serre, GES) imposent aux laboratoires d’accélérer les projets de transition énergétique.
Quelques exemples :
NOVO NORDISK, dans son usine de Chartres, a lancé une feuille de route « décarbonation ». Une initiative : les employés sont invités à imaginer les solutions de demain au sein d’un laboratoire d’innovation accessible à tous.
CHIESI, dans son usine de Blois, s’est engagé dans la certification ISO 50001, un modèle de management de l’énergie. L’usine utilise des outils 4.0 dans ses procédés de fabrication. Sans compter les actions concrètes (éclairages basse consommation, systèmes de détections des allumages, maintenance de température, mise à l’arrêt de moyens de production,…
Chez les façonniers comme CHEMINEAU, on travaille sur la récupération de la chaleur produite par les compresseurs pour alimenter les chaudières. En collaboration avec SUEZ, l’objectif est de valoriser 99 % des déchets.
Quant à ASPEN PHARMA, près de Rouen, le site étudie l’installation d’une chaufferie biomasse en collaboration avec l’ADEME.
De son côté, EXPANSCIENCE, labellisée B-Corp, a formé tous ses collaborateurs aux enjeux du climat. Le groupe développe un plan impACT RSE à 20 ans !
Depuis le 1er janvier 2021, tous les sites de SANOFI en France sont alimentés par de l’électricité d’origine 100 % renouvelable. Cette avancée majeure marque une étape importante pour l’entreprise, qui prévoit une baisse de 55 % de ses émissions de gaz à effet de serre sur tous ses sites dans le monde d’ici 2030.
Sources : Entreprises