Les salles propres dans « l’air du temps » !

publié le 22 Fév, 2024

Le secteur de la salle propre sort renforcé de la crise du Covid-19. Voici des illustrations industrielles.

Porté par des investissements massifs et une volonté de réindustrialiser, le secteur pharma se voit aussi contraint de continuer à se former, avec l’arrivée de l’Annexe I et des exigences environnementales. Pour l’industrie pharma, beaucoup d’activités de production devraient revenir en France avec notamment la volonté de réinternaliser la production de principes actifs. Sur la salle propre, cela se traduit par environ 50 % de projets de création de salle propre et 50 % de revamping d’installations existantes. Voici quelques exemples :

ASPIDA

Après le modulaire, la salle propre se décline désormais en version gonflable. C’est en effet l’idée de l’entreprise française basée dans l’Ain, Aspida, qui fête en ce début d’année son cinquième anniversaire. « Avec notre plate-forme ERA, nous proposons différentes solutions de salles propres aux industriels, dont la version gonflable » , explique Guillaume Ribot, le directeur général d’Aspida, 

MEDA MANUFACTURING

Meda Manufacturing (groupe Viatris) a entrepris un vaste projet d’évolution du traitement de l’air de ses salles propres sur son site de Mérignac près de Bordeaux. L’entreprise a mené à bien un projet qui lui a permis de réduire considérablement les coûts tout en préservant la qualité.

YPOSKESI

La CDMO basée dans l’Essonne à Evry, Yposkesi, une filiale de SK Pharmteco, va produire ses lots de biothérapies à des fins commerciales, et plus seulement cliniques.  D’où l’importance des salles propres. Le renouvellement de l’air nécessite, selon les zones, des techniques de soufflage et de reprise de l’air à des endroits spécifiques pour permettre une bonne maîtrise des flux d’air.  Le mode veille consiste en fait à arrêter les installations, en cas de sous-activité, pour engendrer des économies partielles d’énergie, le temps de l’arrêt. Un choix plutôt économique en termes d’investissements, puisqu’il n’a pas nécessité d’équipements spécifiques, mais plutôt des stratégies d’arrêt puis de reprise, permettant une absence de contamination ou de dégradation des systèmes.

Sources : Communiqués d’entreprises et Usine Nouvelle

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