Ces derniers mois, le marché des médicaments anti obésité est en pleine effervescence. Voici les dernières nouvelles.
Accès au marché
En France La Haute Autorité de santé (HAS) a émis des avis favorables sous conditions au remboursement par l’Assurance-maladie du médicament Mounjaro du groupe pharmaceutique américain Eli Lilly, prescrit dans le traitement de l’obésité et du diabète de type 2. Ce qui va avoir une incidence sur le marché.
Contrefaçons
En juin, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme, indiquant avoir découvert en 2023 plusieurs lots de stylos-injecteurs d’Ozempic contrefaits aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil. Quelques mois plus tôt, l’EMA avait déjà mis en garde les Etats membres contre la circulation de fausses seringues de ce produit en Europe, repérées notamment chez des grossistes allemands et autrichiens.
Potentiel de marché
Avec plus d’un milliard de personnes dans le monde atteintes d’obésité dont 890 millions d’adultes, ces traitements ne manquent pas de clients potentiels. D’autant que ces chiffres ne cessent de croître. En l’espace de trente ans, le taux d’obésité a plus que doublé chez les adultes et quadruplé parmi les enfants et les adolescents. Une aubaine pour le danois Novo Nordisk (qui rentre en Chine, voir news précédente) et l’américain Lilly, les laboratoires pharmaceutiques à l’origine du Wegovy et du Zepbound, ces nouveaux médicaments anti-obésité tant convoités. Les réseaux sociaux se sont chargés d’en assurer la promotion. Tout comme les célébrités, à l’instar d’Elon Musk ou d’Oprah Winfrey.
Pharmacovigilance
Les autorités réglementaires américaines et européennes ont récemment déterminé que les agonistes GLP -1, un groupe de médicaments très prisés pour la perte de poids et le traitement du diabète, n’augmente pas le risque de suicide. De nouvelles données publiées dans le Journal of the American Medical Association semblent confirmer ces estimations, même si les chercheurs préviennent qu’il reste encore beaucoup à faire.
Sources : Communiqués de presse