Selon une étude de l’EFPIA, le temps d’attente pour accéder aux derniers médicaments pour les patients diabétiques s’étend de 102 à 1626 jours.
Dans l’étude de l’EFPIA relative aux temps d’attente pour les patients afin d’accéder aux dernières thérapies innovantes (W.A.I.T), il est révélé que des disparités majeures existent entre les patients diabétiques.
En examinant les données, le chiffre global qui saute aux yeux est le temps moyen qu’il faut avant qu’un nouveau traitement soit disponible : 647 jours.
Cependant, la fourchette est large. En Suisse, les personnes atteintes de diabète attendent 102 jours tandis que celles en Pologne attendent 1 626 jours après qu’un produit a été approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA). De plus, aucun pays n’offre les 17 nouveaux traitements approuvés pour le diabète entre 2014 et 2022, selon une analyse des données W.A.I.T.
Il a été scientifiquement prouvé que les 17 nouveaux traitements examinés dans cette étude offrent de meilleurs résultats et ont obtenu l’approbation réglementaire, mais n’atteignent pas les personnes qui en ont besoin. En moyenne, seuls 56 % des nouveaux produits sont disponible en UE.
L’accès est entravé par des mécanismes de remboursement, dont certains privilégient le prix par rapport à la valeur. Dans certains pays, le processus de remboursement ne commence que lorsqu’un certain nombre d’autres États membres de l’UE ont accordé le remboursement. Permettre au processus de remboursement de s’exécuter en parallèle, ou immédiatement après l’approbation de l’EMA, peut accélérer le temps d’accès et augmenter la disponibilité.
La réponse à la question relative au délai d’attente est bien sûr complexe : elle peut varier en raison des différences d’organisation des systèmes de santé. Il existe plusieurs causes profondes derrière les retards et le manque de disponibilité que nous constatons à travers l’Europe. Ceux-ci incluent la rapidité des processus nationaux de tarification et de remboursement, la préparation insuffisante des systèmes de santé et la budgétisation cloisonnée.
Il est temps d’adopter de toute urgence des solutions au niveau de l’UE qui s’accompagnent d’objectifs de traitement clairs et d’étapes de mise en œuvre pour améliorer les résultats pour les personnes vivant avec le diabète dans toute l’Europe.
Source : EFPIA