Deux dossiers économiques à l’ordre du jour.

publié le 2 Oct, 2024

L’avenir d’OPELLA n’est pas encore décidé. Et dans le même temps, le LEEM décide d’anticiper la future politique du médicament. 

PROPOSITION LEEM

Redoutant un tour de vis budgétaire sur les dépenses de médicaments, le LEEM a présenté son propre remède à la crise au gouvernement avant même que celui-ci ne soit officiellement constitué. « Nous proposons un plan d’économies responsable de 1,1 milliard d’euros sur le médicament pour pérenniser notre système sans pénaliser les patients », a annoncé jeudi 19 septembre le LEEM, lors de sa traditionnelle conférence de rentrée. Au menu des préconisations : une réduction de la consommation de médicaments, l’élargissement de la liste de ceux vendus sans ordonnance, ou encore le paiement anticipé par les laboratoires des remises, ces rabais consentis à l’Assurance-maladie sur le prix facial des médicaments. En échange de ces propositions d’économies, les industriels pharmaceutiques demandent un allègement de leur fiscalité, en particulier de la clause de sauvegarde. Cette contribution spécifique au secteur pharmaceutique permet à l’Etat de contrôler les dépenses de médicaments, et dont le montant a augmenté ces dernières années.

OPELLA (branche grand public de SANOFI) 

Le repreneur d’Opella Healthcare ne sera pas totalement français. Confirmant une information publiée dans Les Échos, le fonds émirati Adi est prêt à s’associer avec le fonds d’investissement français PAI Partners afin de reprendre 50 % d’Opella, le solde du capital restant détenu par Sanofi. 

En face, le fonds américain Clayton Dubilier & Rice (CD&R) a fait sa proposition. La valorisation d’Opella serait plutôt attendue aux alentours de 20 Md€ et les américains auraient le cash. Le nouveau ministre de l’Industrie Marc Ferracci, un proche du chef de l’état indiquait que la doctrine « n’était pas arrêtée ». Il souhaite, selon un porte-parole officiel, « qu’indépendamment de la stratégie de Sanofi, Opella continue de protéger la santé des Français, garantisse la souveraineté sanitaire et conserve les emplois et les implantations industrielles sur le territoire, notamment à Lisieux et Compiègne ». 

Sources : My Pharma ; Actu Labo, Les Echos

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