Deux laboratoires français de taille différente (IPSEN et BIOPROJET) annoncent leur mode de croissance : acquisition pour l’un et nouveau centre de recherche pour l’autre.
IPSEN
Grâce à sa croissance, proche des 10 %, IPSEN veut se donner les moyens d’étoffer son pipeline et de réaliser l’acquisition d’un produit mature, avec un focus sur l’oncologie. En décembre dernier, IPSEN poursuivait sa stratégie sur l’oncologie en mettant la main sur un actif, encore en préclinique, ciblant un sous-type de lymphocytes T. Avec cette acquisition, la biotech française Biomunex pourrait toucher jusqu’à 610 millions de dollars.
BIOPROJET
Le laboratoire Bioprojet (100 M€ de CA, environ 200 salariés), fondé en 1982, va quitter sa plateforme de recherche de St-Grégoire – une ex-unité de GSK rachetée en 2001 – pour rejoindre un nouveau centre de 7 000 m², soit près du double de la surface actuelle. La construction devrait être engagée dans les prochaines semaines pour une réception prévue fin 2026 ou début 2027. Le centre, qui emploiera une centaine de collaborateurs, sera construit sur la même commune de St-Grégoire sur la réserve foncière du siège social de la Banque Populaire Grand Ouest (BPGO) qui financera l’immobilier à hauteur de 15 M€. Bioprojet assurera pour un montant équivalent le financement des infrastructures et des équipements de recherche. Le laboratoire est connu pour la commercialisation de l’anti-diarrhéique Tiorfan, de l’auto-injecteur Anapen (adrénaline) pour le traitement des chocs anaphylactiques ainsi que d’une gamme de médicaments (Wakix) indiquée dans le traitement de la narcolepsie et de l’apnée du sommeil. « Notre pipeline, qui comprend aujourd’hui cinq candidats en développement, vise majoritairement les pathologies du SNC », ajoute Olivier Finance, le directeur scientifique de Bioprojet.
Sources : Presse (Les Echos, Usine Nouvelle, Actu Labo, Ouest France)